La Cité retrouve droit de cité...
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Politique
Economique
Social
Culture
Démographie
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Avec les années quatre-vingt, la
ville revient au centre des préoccupations. La Cité
retrouve droit de cité... La qualité de la vie en ville
est à nouveau prise en considération. Son aspect
uniquement fonctionnel est dénoncé; ses
caractéristiques historiques sont à nouveau
appréciées. Ce qui a été épargné par les pelles
mécaniques retrouve sa valeur historique. Dans le but de
rendre la cité à ses habitants, des projets de
rénovation urbaine sont entrepris, ménageant le passé
et respectant les besoins d'aujourd'hui. La rue, si
possible piétonnière, la place, les façades sont
l'objet de toutes les attentions. La voiture n'a plus le
droit d'imposer ses contraintes. En cette matière, les
initiatives sont nombreuses dans une Wallonie qui compte
un parc d'habitations dont la moitié date d'avant 1914. Pour de multiples raisons, des quartiers entiers avaient été désertés par leurs anciens habitants. Les populations migrantes y trouveront refuge, souvent dans de mauvaises conditions. Néanmoins, une nouvelle vie s'y développe ; un certain nombre de maisons retrouvent une nouvelle dignité et, souvent, la devanture de petits commerces atteste cette présence pluri-culturelle. Le moratoire imposé en matière de logement social fut une décision heureuse en matière architecturale - on rompt avec la monotonie antérieure - mais désastreuse au niveau social... Il dura 10 ans. Si, depuis 1993, la Région wallonne a relancé les investissements en cette matière, 43.000 demandes étaient encore insatisfaites au 1er janvier 1996. Par ailleurs, des politiques sont menées visant à encourager le retour vers la ville, vers l'habitat ancien à rénover, la réappropriation de bâtiments industriels et de sites désaffectés.
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