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Confiance ? De qui ? En quoi ? |
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Résumé
Le terme de ‘gouvernance’ de l’Internet ou du Cyberespace est chargé d’ambiguïté. La gouvernance s’est substituée au gouvernement, suite à un mouvement des utilisateurs contestant la manière dont les autorités traditionnelles de contrôle tentaient d’imposer une régulation de l’Internet qui ne correspondait pas à son aspect de ‘frontière sauvage’ et à sa ‘géographie sans frontière’. Climat de méfiance, donc.
Qui plus est, une question socio-politique devient une question technique : la gouvernance est souvent réduite à la question de la gestion des ‘noms de domaine’.
Et voilà qu’aujourd’hui, ceux-là mêmes qui ont promu le terme réclament la restauration d’un climat de confiance :Global Business Dialog on eCommerce (GBDe) ; Programme eConfidence de la Commission Européenne ; organes de labellisation : BBBOnLine, WebTrust; TRUSTe …
On peut, sans doute, craindre que les espoirs mis dans le commerce électronique n’atteignent pas encore les espérances de ceux qui ont misé sur son développement. Mais quelles garanties offrent les systèmes d ’auto-régulation proposés par les tenants d’une telle approche de restauration de la confiance de ceux qui ‘résistent’ ? Surtout que, selon leurs dires, « les codes de conduite constituent le cœur des schèmes des Trustmarks ».
Un examen attentif de leurs codes ou documents d’auto-régulation démontrent les insuffisances et le peu de protection de ceux et celles dont il s’agit de gagner la confiance ! On suggérera quelques critères relatifs à ces codes pour qu’ils soient davantage dignes de confiance et leur assurer une plus grande légitimité.
Prospective de l'Internet - Foresight of the Internet
Colloque international -Namur, 04.03.2005 - International Conference
Page mise à jour le 06-04-2017
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