Conférence - Consensus
La Wallonie au Futur
Namur - 1994

Où en est et où va
le système éducatif en Wallonie ?
Comment le savoir ?

Institut Jules Destrée, Congrès La Wallonie au futur, retour à l'index Déclaration-Consensus
Panel de la Société civile

Table de contenu

1. Introduction aux travaux.
2. Composition du panel de la société civile.
3. Question 1. Enjeux.
4. Question 2. Redéfinitions.
5. Question 3. Recommandations.
6. Que revendique le panel aux décideurs dans la continuité de sa mission ?
7. Annexes.
    Annexe I. Questions du panel en séance.
    Annexe II. Débats à huis clos du panel - Première séance. Réactions "à chaud" après la matinée :
    Enjeux de l'éducation, redéfinitions et inadaptations, recommandations (texte télégraphique)
    Annexe III. Débats à huis clos du panel - Seconde séance. Evolution de la discussion après la séance de l'après-midi (texte télégraphique).

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1. Introduction aux travaux

La conférence-consensus est l'un des aboutissements concrets du congrès permanent La Wallonie au Futur organisé par l'Institut Jules Destrée. Sa volonté, qui est de définir un projet de société novateur pour la Wallonie, a induit la notion d'Education, fondamentale car moteur d'une société en mutation et envisagée au sens de capacité de comprendre et d'agir, comme vecteur d'une réflexion qui se veut concrète sur le devenir de la Wallonie.

Le panel de la société civile a été constitué par l'Institut Jules Destrée dans le souci de donner la parole à tous les secteurs économiques et sociaux concernés par l'éducation, et, notamment, en équilibre entre les différents réseaux d'enseignement. Chaque membre du panel est intervenu dans la rédaction de la déclaration-consensus avec la liberté de pensée fondamentale qu'implique le système démocratique.

Les membres du panel de la société civile ont forgé leur opinion sur la problématique posée à partir de l'exposé des experts qui ont pris la parole ce 4 mars. Le travail de réflexion qui a produit la déclaration-consensus s'est déroulé à vif au cours de trois séances à huis clos, après que les représentants de la société civile aient confronté, dans un débat ouvert, leurs perceptions aux discours des experts.

La déclaration-consensus est, en fonction de cette dynamique, une ébauche de réflexion que le panel est déterminé à poursuivre en vue de son aboutissement.

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2. Composition du panel de la société civile

Daniel Baufay, Elève de terminale - Athénée François Bovesse - Namur, en équipe avec

Christel Lessire, Elèves du secondaire - Athénée François Bovesse - Namur

François Colas, Responsable des Relations industrielles - Entreprise Kraft Jacobs Suchard - Temploux

Jacques Defregne, Responsable du SIEP pour l'insertion des travailleurs à risques par l'intermédiaire des sociétés d'Intérim - Liège

Marcus Dejardin, Economiste - Responsable de Perspective Basse-Sambre pour l'étude des causes de l'exclusion sociale - Spy

Michèle Deloyer, Directrice du Département des Soins infirmiers - Hôpital civil de Marchienne et Vincent Van Gogh

André Grognard, Professeur dans le secondaire - Athénée François Bovesse - Namur

Nelle Hainaut, Ex-Présidente et d'un Comité de Parents d'Elèves - Namur, en équipe avec

Koula Gabriel-Vantsiotis, Secrétaire d'un Comité de Parents d'Elèves - Namur

André Hallaux, Administrateur délégué de la société Génétec - Wierde, en équipe avec

Christian François, Administrateur délégué de Jacquet-Bobinages - Naninnes

Marina Lessire, Institutrice maternelle en milieu rural - Ecole communale de Wanlin-sur-Lesse

Thierry Mortiaux, Etudiant en Romanes - Université catholique de Louvain - Wépion

Philippe Mottequin, Inspecteur de l'Enseignement secondaire libre - Wépion, en équipe avec

Albert Leroy, Professeur d'Ecole normale - Malonne

Etienne Quiriny, Collaborateur Oxfam Formation - Marche-en-Famenne

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3. Question 1. 1. Enjeux.

Quels sont les enjeux auxquels doit faire face le système éducatif actuel (enjeux économiques, culturels, sociaux)?
Quels sont les buts de l'éducation aujourd'hui ?

Si on se tourne vers le passé, on peut penser que, depuis la création de l'école obligatoire, les finalités de l'enseignement ont été subordonnées à la demande des milieux économiques : il s'agissait de fournir une main-d'oeuvre dotée d'un degré de qualification adapté aux circonstances

Dans les années soixante et septante, en contexte de croissance continue, une telle vision pouvait fonctionner.

La crise des vingt dernières années remet le système en cause et recentre à nouveau le débat sur l'économicisme : devrons-nous produire des élèves polyvalents ? Que signifie ce mot à long terme ?

Dans les circonstances actuelles pointe une véritable angoisse chez les utilisateurs de l'école : élèves, parents etc.

La subordination étroite à l'économie peut, plus que jamais, apparaître comme LA réponse à ce problème.

C'est pourquoi il est urgent de répéter maintenant qu'on ne peut affronter les défis de l'avenir que par un recentrage sur la question fondamentale : l'école doit apprendre à apprendre.

Un deuxième écueil menace l'enseignement. Il s'agit de la vision technocratique qui consisterait à confier tout le système à des spécialistes hyper compétents mais sans doute éloignés de la réalité du terrain.

Nous craignons la menace éternelle que constitue la "planification froide".

C'est, au contraire, au niveau de chaque élève, de chaque professeur, de chaque classe, de chaque école à prendre conscience des enjeux. Recentrons donc l'enseignement sur lui-même tout en tenant compte des enjeux idéologiques qui agissent à l'intérieur de l'école et autour d'elle.

Ne faut-il pas ici se poser la question suivante : le fondement de notre économie occidentale, à savoir la compétitivité, n'est-il pas antinomique avec l'idée qu'on peut se faire de l'école, c'est-à-dire une école solidaire, une école pour tous, respectueuse des choix de chacun ?

Cette antinomie, qui fait évidemment pencher la balance du côté de l'économie, ne risque-t-elle pas de jouer un mauvais tour à l'école, car elle n'est pas le lieu du profit marchand ?

L'école ne peut remplir sa mission que si elle "apprend à apprendre" : c'est de cette façon seulement qu'elle répondra à l'angoisse de tous ceux qui attendent tellement d'elle.

Apprendre à apprendre : que veut dire cette formule souvent répétée mais rarement appliquée, hélas ?

C'est permettre à chacun de construire lui-même, en interaction avec les autres, des savoirs qui ont un sens pour lui maintenant - et pas seulement pour plus tard -.C'est encourager chacun à prendre des responsabilités dans le groupe et à s'engager. Et ce, à l'issue de l'enseignement, afin d'être capable de revoir ses informations (intellectuelles) et ses capacités techniques.

De cette école sortiront les citoyens responsable de la Wallonie au futur, prêts à agir pour et sur une société où chacun aura sa place.

C'est pourquoi nous clamons l'urgence d'une large réflexion de fond incluant l'ensemble des couches de la société. Il s'agit de redonner à l'enseignement la priorité qui lui revient, sous peine d'hypothéquer l'avenir.

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4. Question 2. Redéfinitions

Ces enjeux présupposent-ils des redéfinitions du système éducatif actuel, qu'il s'agisse du micro ou du macro-pilotage ?
Quels sont, s'il y en a, les inadaptations qu'il s'agit de contrer pour répondre aux buts actuels de l'éducation tels qu'exposés dans la question 1 ?

Précisons nos idées.

Ces enjeux ne pourront être atteints qu'avec l'appui d'une administration indépendante, à l'abri des groupes de pression et des fluctuations politiques.

Nous souhaitons que toutes les réformes envisagées au niveau du pouvoir politique le soient sur le moyen terme et en cohérence les unes avec les autres, et atteindre aussi une responsabilisation de tous les acteurs du système éducatif grâce à une participation interne réellement vécue à la base : il s'agit de rendre à l'école son rôle d'apprentissage de la vie. Il s'agit aussi d'assurer la stabilité des équipes pédagogiques sur le moyen terme.

Il faudrait :

Revaloriser et adapter l'encadrement tant en ce qui concerne la formation initiale et la formation continuée que en ce qui concerne le statut social des acteurs de l'école.

Revaloriser également tous les débouchés ainsi qu'assurer une collaboration intime entre le milieu de l'éducation et les forces vives (syndicats, associations, aide sociale, entreprises, institutions et administrations) qui entourent l'école, pour réduire les incertitudes sur la multiplicité d'informations entre l'offre et la demande.

Il faudrait également multiplier les animations pédagogiques par un corps spécial qui pourrait émaner de l'inspection et qui se consacrerait uniquement à cette tâche, et instaurer une collaboration active avec les institutions spécialisées dans la recherche en pédagogie.

En résumé, il faudrait :

- laisser le temps au temps;
- adapter;
- revaloriser;
- et évaluer.

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5. Question 3. Recommandations

Quelle est la hiérarchie des priorités pour répondre le plus adéquatement possible aux attendus à court et long termes des objectifs de l'éducation ?
Quelle est la responsabilité de chacun dans la réussite de ce système (politiques, institutionnels, enseignants, élèves, entreprises, etc...) ?

5.1. Améliorer la conduite du système éducatif

Cette conduite implique trois aspects.

  1. Une meilleure définition des objectifs : ceux-ci doivent être élaborés à l'issue d'un débat démocratique, rassemblant, dans un cadre institutionnel permanent, tous les acteurs de la société.
  2. Une évaluation régulière et rigoureuse, dans une optique formative et dont les critères doivent être élaborés de manière participative (et non technocratique). Cette évaluation doit être diffusée largement, de manière à introduire davantage de transparence dans le système éducatif.
  3. Un réajustement régulier non seulement des objectifs mais également des actions entreprises, compte tenu des résultats observés.

Cette démarche, qualifiée aujourd'hui de "pilotage" (mais ce terme devra peut-être être revu en fonction du débat démocratique), doit se retrouver, dans un souci de cohérence, à tous les niveaux de l'enseignement : la classe, l'établissement, la société.

L'intérêt de ce large débat démocratique est de permettre éventuellement une redéfinition des moyens budgétaires consacrés à l'enseignement.

5.2. Rechercher et construire davantage de passerelles entre l'enseignement et la vie sous tous ses aspects : économiques, sociales et culturelles.

5.3. Libérer les établissements de l'obsession du quota d'élèves à atteindre, en mettant au point un système plus souple et plus équitable.

5.4. Redynamiser la fonction enseignante (notamment par une formation continuée efficace) pour que cette fonction trouve, dans la société, une place mieux en rapport avec l'importance de son rôle, ce qui donnera aux enseignants une nouvelle motivation.

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6. Que revendique le panel aux décideurs dans la continuité de sa mission ?

Face à une des recommandations du panel de la société civile de la présente déclaration-consensus, portant sur la construction opérationnelle et à tous les niveaux d'un débat démocratique sur les attendus de l'enseignement, le processus démocratique né de cette conférence doit se perpétuer.

Plus précisément, le panel revendique aux décideurs sa légitimation dans la poursuite de sa mission participative aux décisions politiques qui seraient prises à l'issue de la conférence.

 Annexe I. Questions du panel de la société civile en séance publique

1. Comment définir et recommander l'école de nos enfants ?
2. Pourquoi rien de concret n'est fait, puisque le constat des dysfonctionnements et/ou du fonctionnement négatif sont généralisés ?

3. Comment motiver à la formation continue ?

4. Comment faire pour que les objectifs de l'éducation soient en cohérence avec les objectifs de la société civile ?

5. Qu'est-ce qui est mis en place pour aider les enseignants à se remettre en question (problématique de l'évaluation) ? Comment exploiter les résultats de l'évaluation ?

6. De nombreuses méthodes d'apprentissage de la lecture sont élaborées mais les résultats ne sont pas toujours évidents. Pourquoi ?

7. Comment augmenter la capacité de lecture, et s'assurer que tous savent lire en fin de cycle scolaire ?

8. Existe-t-il une possibilité de coexistence entre le pilotage et la libre dynamique des acteurs de l'éducation ?

9. "Meilleure école = meilleurs enseignants" ? Spécialisation ou polyvalence ?

10. Ne serait-il pas utile de s'inspirer des résultats positifs et des expérience réussies dans d'autres pays ?

11. Qu'en est-il du paradoxe entre la décentralisation et la centralisation ? ("à qui profite le crime ?")

12. Est-il possible de faire mieux (ou moins) avec les mêmes moyens ?

13. Les changements des ministres de tutelle sont trop fréquents mais inévitables dans notre système démocratique : ne faudrait-il pas assurer la stabilité responsable de l'administration ?

14. La démotivation des enseignants par rapport aux aspects budgétaires, au financement public en fonction du nombre d'élèves est réelle. Ne peut-on dissocier les subventions accordées aux écoles de ce nombre minimum d'élèves, revalorisant ainsi les enseignants ?

15. Y a-t-il un système scolaire ? Est-il possible d'envisager de piloter un système qui n'est pas défini?

16. Pourquoi les parents préfèrent-ils un enseignement plus "rapide" (Exemple : vitesse d'apprentissage de la lecture)? Quelle est cette performance supposée ? Est-elle réelle ou assimilée aux autres domaines de la société ?

17. Si la formation est pilotée et structurée, quelle place restera-t-il à la créativité ?

18. La problématique du pilotage évoque une optique de "conditionnement" (donc non démocratique) : comment induire une société équitable, et donc favoriser la solidarité ?

19. Comment peut-on assurer la continuité d'action et de gestion de l'administration ?

20. Un meilleur pilotage implique-t-il une meilleure maîtrise de la matière ?

21. M. Thélot définit trois objectifs : connaître, évaluer, prévoir, et affirme qu'il faut expliquer aux enfants ce qu'on attend d'eux. Qu'en est-il ?

22. Quel est le rôle de la société civile si les experts n'ont pas de solution ? Que faire face à des comportements d'impuissance ?

23. Les jeunes n'ont-ils pas peur de sortir du système scolaire ?

24. Quels sont les objectifs de l'éducation ? Avec qui ? Comment ? Selon quels moyens ?

25. Pourquoi sommes-nous à un taux de chômage 150 en valeur 100 européenne ? Pourquoi ne sait-on pas résoudre ce problème ?

26. Qui décide ?

27. Pourquoi ne fait-on pas écho de l'idéal ?

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Annexe II. Débat à huis clos du panel - Première séance. Réactions "à chaud" après les exposés du matin : enjeux de l'éducation, redéfinitions, inadaptations et recommandations (1)

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Annexe III. Débats à huis clos du panel- deuxième séance. Evolution des perceptions après les exposés de l'après-midi

Méthodologie : consensus sur l'option de prendre les conclusions personnelles du Professeur Gérard Fourez comme base de départ.

Du Professeur Charlier : pas de vrai débat démocratique sur le fait qu'il n'y a plus d'argent, qu'il faut en mettre plus, etc.
"Quand allez-vous discuter démocratiquement sur la manière de financer l'enseignement ?"

Le problème institutionnel nous coince.

Impossible de gommer les remarques du Professeur Charlier.

On souhaite un lieu de débat permanent et performant. L'éducation est un choix de société, pose les enjeux de la société.

Le débat démocratique doit s'instaurer en collaboration avec les institutions existantes (politiques, syndicales, associatives, etc.).
Intensifier le débat démocratique mais ne pas gommer ce qui existe déjà.

Créer du sens dans un discours critique.

Créer le lieu démocratique qui permettrait le dialogue.
On doit demander l'avis des gens, mais l'urgence est là.

Objectif = débat démocratique.

Donc inventorier ce qui existe.
Etablir pyramide de fonctionnement.

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Retourner aux décideurs, leur demander d'intégrer dans leur action.

Apprentissage au stress, aider l'élève à se motiver, à se préparer à la société, à son rythme fou.

Pas suffisamment d'indicateurs extérieurs.
Orientation pour éducation de ses enfants.
Le problème économique n'explique pas tout.
Le système actuel est dépassé.
Donc prospective sur le futur proche pour adapter le consensus éducatif.

Lieux de concertation ? remis en question parce que cadre indéfini à tous niveaux.

Angoisse des membres du panel par rapport à l'incertitude vis-à-vis de l'avenir : bloque toute prospective. Repli sur soi et appel à l'aide.

Nous devons rester réalistes par rapport à la décadence économique.
Donc : quelles sont nos idées à nous pour continuer à produire ?

Ressources d'information pour être bien informés.
Valoriser les instituts de recherches pour arriver à prévoir.
Revaloriser les professions diverses et nouvelles car l'important est, pour nos enfants, d'avoir un emploi, mais plus l'emploi qui impressionne la société.

Opposition entre optiques des deux administrateurs délégués.
L'école doit rendre les jeunes plus performants pour jouer la carte de la polyvalence.

Ce qui intéresse = lutte contre le chômage et partage du temps de travail.
Aborder à l'école les questions des jeunes, les aider à recentrer leur perception au niveau planétaire.

Vous, les jeunes, soyez créatifs : il y a des tas de choses à faire.

Pourtant les jeunes doivent se battre pour avoir une activité extérieure.

Définir ce que les parents attendent de l'enseignement.

Les parents ne sont pas prêts à s'investir en temps pour la participation à l'amélioration de l'école.
Améliorer le sas "école - vie".
Les écoles ne devraient plus avoir leurs subventions en fonction du nombre d'élèves.

Les institutions ne sont-elles pas le lieu idéal pour organiser le débat démocratique ?

Idée de l'information prise dans les autres pays : exemple concret et instructif de la France présenté par M. Thélot.

Quel type d'école, pour quoi faire ?
L'école doit-elle s'adapter à la situation économique ?
L'école ne doit pas foncer dans les voies imposées par on ne sait qui, donc garder l'aspect utopique pour que les jeunes élaborent leur système de société.
Laisser aux jeunes la possibilité de faire le choix.
Honnêteté intellectuelle, adaptée au monde moderne : établir le constat que l'école n'est pas parfaite, et adapter.

Installer administration valable.
Interpeller les politiques qui ne sont pas assez compétents, donc interpeller l'administration qui doit nous aider à jouer le tampon.
En tant que citoyen, d'accord pour qu'il y ait une formation permanente efficace, donc être prêts à assumer (impôts).

L'école doit préparer à la vie active.
La Wallonie est riche de matière grise qui part vers l'étranger.
L'enseignement de qualité est revalorisant.

Rénové : permet aux jeunes d'essayer, (ça coûte cher) mais mauvais service car on ne doit pas assumer un choix jusqu'au bout : ça ne correspond pas à la réalité économique (dans la vie active, on ne fait qu'une seule fois une faillite).

Intégrer dans la notion de pilotage le repérage pour les jeunes de leurs aspirations pour les aider à choisir, donc les orienter vers la formation qui leur convient.

Former des jeunes qui soient biens dans leur peau, qui aient l'ouverture la plus large.
Donc pas de prise de l'économique sur ce plan de l'éducation.
Education = espoir : "Quand on ouvre une école, on ferme une prison".

Gens polyvalents pour les entreprises.
Faire n'importe quoi n'est pas la solution.
L'enseignement = apprendre à apprendre.
Former à l'autonomie.

L'enseignement n'est pas seule responsable du chômage.

Donner aux jeunes la possibilité d'être critiques.

L'enseignement existe pour tous et pour chacun, il vise le sens, qui formera des êtres polyvalents et adaptables.

Ecole de sens : qui corresponde à ce que les jeunes attendent, qui apporte une culture politique en fonction de l'attente sociale. Donner du sens à ce qu'on fait : expliquer.

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Notes

(1) Notes prises au vol, texte télégraphique impossible à rédiger afin d'éviter de déformer ou d'interpréter les débats. La déclaration-consensus est issue de ces larges "tours de tables" entre les membres du panel représentant la société civile.

(Mars 1994)

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Page mise à jour le 23-08-2004

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