Encyclopédie du Mouvement
wallon

Volume 1, Anto-Carte, "Marchand de coqs",
1919, coll. privée, photo Ph. Druez |
Découvrir
l’ensemble
du
Mouvement
wallon
(fin du XIXe siècle
jusqu’à 1980)
Comprendre
l’affirmation
politique
de
la Wallonie
Sous la direction de
Paul Delforge
Philippe Destatte
Micheline Libon
Un ouvrage de
référence
Un cédérom
Comité
scientifique
Collaborateurs
scientifiques
Trois tomes
:
A-E * F-N * O-Z
Tome 4
Pour commander
Publications de
l'Institut Destrée |

Volume 2, Christian Hocquet, "Les drapeaux",
1995, coll. privée |

Volume 3, Jacques OCHS, "Wallonie", 1964,
Musée de la Vie wallonne, Photo M. Bockiau |

Volume 4, Aménagement de la salle
plénière au sein de l'ancienne Bourse de Commerce de Namur
(1980-1981), Photo Archives
photographiques namuroises asbl |

L'Encyclopédie du Mouvement wallon : un ouvrage de référence
Affirmer l’existence politique
de la Wallonie. Tel a été l’objectif du Mouvement wallon depuis ses origines (fin
du XIXe siècle) jusqu’à nos jours. Wallonie entité fédérée, Wallonie
française, Wallonie région décentralisée, le débat sur le statut juridique de la
Wallonie n’a cessé d’agiter le Mouvement wallon. Au-delà de la construction
institutionnelle, le Mouvement wallon s’est aussi préoccupé de l’aménagement
intérieur : développement des infrastructures (autoroute de Wallonie, voies
fluviales, bouchon de Lanaye, électrification des voies ferrées, etc.), évolution
démographique (rapport Sauvy, immigration, etc.), préoccupations économiques
(délocalisation, crédit, banque wallonne, grève de l’hiver 60-61, etc.), défense
et illustration de la culture et de la langue (autonomie culturelle, emploi des langues,
etc.), sauvegarde de valeurs démocratiques (résistance, Question royale, etc.).
Pour affirmer la Wallonie, le
Mouvement wallon a mis en place l’Assemblée wallonne, premier Parlement informel de
Wallonie (1912), un Gouvernement wallon provisoire (1950), un Collège exécutif de
Wallonie (1963), et provoqué la réunion d’une Assemblée des parlementaires wallons
(1968). L’installation du Conseil régional wallon en octobre 1980 constitue dès
lors l’aboutissement d’un certain nombre de revendications du Mouvement wallon,
revendications qui étaient à la fois politiques, économiques, sociales et culturelles.
Ensemble à la fois cohérent et
multiple, le Mouvement wallon est composé de militants issus de milieux
socio-économiques très divers et originaires de tous les lieux de Wallonie,
d’associations animées par des réflexions politiques, au sens premier du terme,
économiques, culturelles et institutionnelles, et généralement guidées par des idéaux
démocratiques. Plusieurs milliers de militants ont porté les revendications wallonnes,
à titre individuel, ou unis au sein de ligues, d’associations ou de
mouvements ; les noms d’un certain nombre d’entre eux ne nous sont pas
inconnus : Élie Baussart, Maurice Bologne, François Bovesse, Jules Destrée,
Fernand Dehousse, Julien Delaite, Aimée Lemaire, François Perin, André Renard, Jean
Rey, Fernand Schreurs, Georges Truffaut ; Ligue wallonne de Liège, Ligue
d’Action wallonne, Concentration wallonne, Wallonie libre, Conseil économique
wallon, Mouvement populaire wallon, Rassemblement wallon. Plusieurs centaines de journaux
d’action wallonne ont aussi vu le jour.
Au total, ce sont plus de 6.000
noms qui sont aujourd’hui rassemblés dans une Encyclopédie du Mouvement wallon a
publication de l'Encyclopédie du Mouvement wallon met en lumière l’action
des femmes et des hommes qui ont choisi de consacrer beaucoup de leur temps – voire
leur vie – à leur région.
La présente Encyclopédie du
Mouvement wallon constitue, par excellence, l'un des aboutissements du geste posé en
1938 par Aimée Lemaire, Maurice Bologne, Francis Dumont, l’abbé Jules Mahieu ou
Félix Rousseau, lorsqu’ils mirent en place la Société historique pour la Défense
et l’Illustration de la Wallonie, qui allait devenir l’Institut Jules Destrée
et auquel, en 1976, le professeur Francis Delperée demandait qu’il prenne des
initiatives pour encourager une recherche historique de qualité sur l’histoire du
Mouvement wallon.
Voici vingt ans, le professeur
Hervé Hasquin créait un cours d’histoire de la Wallonie et du Mouvement wallon à
l’Université libre de Bruxelles ; la leçon inaugurale en fut donnée le 6
février 1980. C’est aussi sous la direction de Hervé Hasquin que fut publié le
deuxième volume de La Wallonie, le Pays et les Hommes dont plusieurs chapitres
abordent l’histoire du Mouvement wallon. Néanmoins, l’historien wallon
soulignait que l’histoire du Mouvement wallon restait à écrire et regrettait
qu’il n’y ait ni Encyclopédie du Mouvement wallon, ni Répertoire
biographique systématique.
C’est cette lacune que, depuis
1985, avec l’ensemble des chercheurs de toutes les universités s’intéressant
à l’histoire du Mouvement wallon, l’Institut Jules Destrée a voulu combler.

Comité
scientifique
Maurice-A. Arnould (Université
libre de Bruxelles), Marinette Bruwier (Université de l’Etat à Mons), Jacques De
Caluwé (ISIS), Claude Desama (Université de Liège), Georges Despy (Université libre de
Bruxelles), Albert D'Haenens (Université catholique de Louvain), Léopold Genicot
(†) (Université catholique de Louvain), Paul Gérin (Université de Liège), Corinne
Godefroid (Fonds d’Histoire du Mouvement wallon), José Gotovitch (Université libre
de Bruxelles), Hervé Hasquin (Université libre de Bruxelles), Étienne Hélin
(Université de Liège), Jean-Marie Horemans (Bibliothèque royale), Jean
Leclercq-Paulissen (Université de l’État à Mons), Marc Lefèvre (Bibliothèque
royale), Micheline Libon (Université catholique de Louvain), René Noël (Facultés
Notre-Dame de la Paix à Namur), Christiane Piérard (Université de l’État à
Mons), Jean Pirotte (Université catholique de Louvain), Claude Remy (†) (Directeur
général au Conseil de la Communauté française), Michel Révelard (Inspecteur
d’histoire de la Communauté française), Pierre Sauvage (Facultés Notre-Dame de la
Paix à Namur), Jacques Stiennon (Université de Liège), Irène Vrancken-Pirson (†)
(Fonds d’Histoire du Mouvement wallon), Paul Wynants (Facultés Notre-Dame de la Paix
à Namur).

Collaborateurs
scientifiques
Marie-Paule Bouvy, Alain Clara, Arnaud Pirotte,
Jean-François Potelle
et
Minna Ajzenberg-Karny, Jacques Brassinne de la Buissière, Marinette Bruwier, Catherine
Capron, Donat Carlier, Philippe Carlier, Maurice Cheza, Alain Colignon, Jules Debaes, Marc
Debuisson, Jean-Pierre Delhaye, Pascal Delwit, René Deprez, Claude Desama, Andrée Despy,
Marc D’Hoore, Bernadette Donnay, Charles Dupuis, Etienne Duvieusart, Jean-Marie
Duvosquel, Thierry Eggerickx, Jean-Marcel Evrard, Roland Ferrier, José Fontaine, Eric
Geerkens, Joseph Gélis, Léopold Genicot, Paul Gérin, Marie-Françoise Gihousse, Corinne
Godefroid, José Gotovitch, Pierre Hannick, Michel Hannotte, Hervé Hasquin, Jean-Pol
Hiernaux, Jean-Emile Humblet, Sophie Jaminon, Lucien Jardez, Chantal Kesteloot, Franco
Ladu, Christian Laporte, Jean Lechanteur, Emile Lempereur, Laurent Lévêque, Paul MG
Levy, Luc Maréchal, Philippe Muret, Françoise Noël, Michel Oris, Christiane Piérard,
Fernand Pierot, Jean Pirotte, Yves Quairiaux, Philippe Raxhon, Milou Rikir, Lily
Rochette-Russe, Louis Rouche, Liliane Sabatini, André Schreurs, Pierre Verjans, Irène
Vrancken-Pirson, Micheline Zanatta.

Dates de
parution
1er tome : |
15 mars
2000 |
2ème tome
: |
15
décembre 2000 |
3ème tome
: |
21 juin
2001 |
Cédérom : |
28 mars 2003 |
4ème
Tome : |
8 août 2010 |
Trois tomes
Près de 1.800 pages - 1.500 illustrations, 6.600
entrées
Format 24,5 x 29,7 cm
Couverture cartonnée pleine toile
Jaquette en couleurs
Reliure fil de lin
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