Photo Investsud		Prix du Wallon de l'année 2009 Namur, 20 avril 2010 Benoit Coppée
	- Communiqué pdf - Photos de la remise du Prix Benoit Coppée est licencié en Sciences économiques de l’Université catholique de Louvain, avec un diplôme spécial en Commerce extérieur et en Économie publique. Il est officier de réserve du Régiment des Chasseurs ardennais. Administrateur de l’Union wallonne des Entreprises et administrateur "agréé" Guberna, l’Institut des Administrateurs, Benoit Coppée s’est toujours passionné pour le développement socio-économique de sa région. Sa région était d’abord sa province. De 1978 à 1980, il travaille comme chargé de mission à l’intercommunale Idelux dans l’équipe de l’expansion, au côté de Marcel Massen. Il devient ensuite conseiller économique du Gouverneur Jacques Planchard qu’il assistera pendant quatre ans. C’est lui qui pilote et coordonne la campagne de "l’ardeur d’avance" des Luxembourgeois.

En 1985, Benoit Coppée participe à la création d’Investsud dont il deviendra successivement secrétaire général puis administrateur directeur général, depuis 1999. Au cœur de la Wallonie, et plus spécialement dans les provinces de Liège, Namur et Luxembourg, il pilote cet invest wallon spécialiste dans l’apport de capital à risque aux petites et moyennes entreprises. Avec une équipe de terrain, et d’industriels de premier plan, il réussit une complémentarité "gagnante" entre le secteur public et le secteur privé. La création de filiales spécialisées pour accompagner le développement de la filière bois et des spin-off est une des nouvelles orientations récentes du groupe Investsud.  Contraint de déménager en 2006, Benoit Coppée engage Investsud à construire le premier bâtiment de bureaux "passif" de Wallonie. Conscient du retard wallon dans l’isolation et la construction "durable", conscient aussi de l’importance de passionner les jeunes pour les sciences et de les rendre fier de leur région, il sera particulièrement attentif à faire rayonner ce projet  en Wallonie. Benoit Coppée est, par ailleurs, depuis 25 ans, membre du Conseil d’administration de la Foire de Libramont, dont il assume la présidence depuis 2005. Là aussi, avec une équipe de professionnels passionnés, il veille à préserver les racines de cette formidable vitrine de l’agriculture, de la forêt et de l’agro-alimentaire de Wallonie. Il apporte aussi les impulsions nécessaires pour transformer Libramont en un pôle d’excellence en Wallonie, en Belgique et en centre Europe. En choisissant Benoit Coppée comme Wallon de l'année 2009, le jury ‑ composé des anciens lauréats du Prix depuis 1996 ‑ a voulu saluer une personnalité qui allie à la fois l’esprit d’entreprendre et le développement durable. En effet, c’est particulièrement l’initiateur et la cheville ouvrière de la construction d'un premier bâtiment de bureaux passif dans le parc d’activités du Wex à Marche (http://www.passifenmarche.be/) que le jury a voulu honorer. Une dimension supplémentaire a semblé essentielle : le projet pédagogique qui accompagne cette construction, puisque de nombreux étudiants d'écoles professionnelles et techniques ont été associés à sa mise en valeur car ils en ont analysé et compris les principes de construction. L'ouvrage intitulé Carrément captivant, publié aux éditions Weyrich début 2010 en atteste. Le Prix Bologne-Lemaire de la Wallonne ou du Wallon de l'année Pour rappel, le Prix Bologne-Lemaire de la Wallonne ou du Wallon de l’année a été instauré en 1976. Son objet est l’octroi d’un Prix annuel à une personne qui, par son action sociale, économique, politique ou culturelle aura le mieux servi les intérêts de la société wallonne. Depuis 1997, le jury est présidé par Jacques Lanotte, ancien directeur de l’Institut Destrée, et actuel directeur général des Affaires culturelles du Hainaut. Le Prix du Wallon de l’année 1996 a été décerné au comédien et scénariste Jean-Claude Derudder. L’objectif était tant de saluer l’œuvre corrosive et provocante de cet acteur flamboyant, que de rappeler l’importance de la culture comme force de réflexion, de résistance et de changement. Le Prix 1997 a été décerné aux frères Luc et Jean-Pierre Dardenne pour leur œuvre cinématographique et documentaire en général, et pour leur long métrage La Promesse, en particulier. En 1998, le Prix a été attribué à Michel Foucard, président du Groupe Technord et vice-président de l'Union wallonne des Entreprises, pour son engagement dans le domaine de la qualité et de la citoyenneté des entreprises wallonnes. En 1999, c’est Philippe Suinen, directeur général des Relations extérieures de la Région wallonne, et administrateur délégué de l’Agence wallonne à l’Exportation qui reçoit le Prix pour son action internationale dynamique. En 2000, le Prix a été attribué à Thérèse Snoy, secrétaire générale d’Inter-Environnement Wallonie au titre de l’implication de la société civile dans la nouvelle gouvernance régionale. En 2001, c’est le pongiste Jean-Michel Saive qui recevait le Prix, témoin de l’importance du sport dans notre société ainsi que des valeurs qu’il peut véhiculer. En 2002, le Prix était décerné au dramaturge wallon Jean Louvet pour l’ensemble de son œuvre. En 2003, Robert Halleux, spécialiste mondialement reconnu de l’histoire des sciences, des techniques et de l’industrie a été lauréat, au moment de son élection à l'Institut de France. En 2004, c'était au tour de Janos B.Nagy, professeur aux Facultés Notre-Dame de la Paix à Namur, grand scientifique qui a su porter ses recherches sur les nanotechnologies jusqu'à la création d'une spin-off prometteuse pour la modernisation de la technologie et de l'économie wallonnes, d'être distingué. En 2005, le Prix était décerné à Christine Mahy, promotrice d'une action globale de développement local et régional en milieu rural et cheville ouvrière du Réseau wallon de Lutte contre la Pauvreté. En 2006, la lauréate du Prix Bologne-Lemaire de la Wallonne ou du Wallon de l’année a été Jeanne Vercheval-Vervoort, pour son implication dans les mouvements sociaux liés à la condition ouvrière ainsi que dans le mouvement pour la paix. Le Prix 2007 a été décerné à Bernadette Mérenne-Schoumaker comme scientifique de premier plan préoccupée des grands enjeux de la société actuelle, et qui a toujours cherché à permettre au plus large nombre de citoyens l’accès à ces différentes réflexions. Le Prix n’a pas été attribué pour l’année 2008. Les noms de Maurice Bologne et de son épouse, Aimée Lemaire, fondateurs en 1938 de l’Institut Destrée, président et directrice des travaux de 1960 à 1975, grands Résistants, sont particulièrement bien choisis pour illustrer cette volonté des Wallonnes et des Wallons d’honorer ceux qui œuvrent à donner à leur Région une image de qualité, de dynamisme et de défense des valeurs humaines et démocratiques.