Variantes de réduction
des cotisations sociales employeurs et de modalités de financement
alternatives (2/4)
Francis
Bossier
Expert au Bureau du Plan
en collaboration
avec
Th. Bréchet, M. Englert, L. Masure, M. Saintrain, C. Streel, F.
Vanhorebeek
.../...
Emploi et activité
Les effets induits de ces
politiques sont amorcés par la baisse de la demande intérieure qui découle de la
baisse de revenu disponible des ménages et/ou des entreprises. Les effets
dépressifs qui en résultent se traduisent par des destructions d'emplois qui
s'élèvent, après 5 années d'entrée en vigueur, à 4300 unités dans le cas d'un
relèvement de la fiscalité mobilière, 3200 unités pour la C.C.S., 4500 unités
pour la C.S.G., 4700 unités dans le cas de baisses des prestations sociales.
Le ralentissement de
l'activité implique par un recul du P.I.B. en t+4 de 0,15% dans les variantes
touchant principalement le revenu des ménages et légèrement inférieur (-0,12%)
dans le cas de la C.C.S. Dans ce dernier cas, les revenus des ménages ne sont en
effet touchés que dans une moindre mesure, la ponction fiscale se traduisant de
façon partagée entre une une baisse des dividendes distribués - avec des effets
négatifs sur l'épargne et la consommation des ménages - et une diminution des
réserves des entreprises dont les effets macroéconomiques sont modérés dans la
période de projection sous revue, hormis sur l'investissement.
Il est à noter que les
effets dans le temps se différencient entre les variantes touchant
principalement les revenus du capital (hausse des précomptes mobiliers et C.C.S)
et les variantes touchant une gamme plus large de revenus (C.S.G. et baisse de
prestations sociales) : le multiplicateur de l'activité est nul ou très faible
la première année d'entrée en vigueur de mesures touchant les revenus de la
propriété, s'agissant de revenus pour lesquels la propension à l'épargne est
très forte à court terme.
Par rapport aux variantes
de financement par les taxes indirectes, le multiplicateur de l'activité et les
effets sur le P.I.B. n'atteignent jamais les valeurs obtenues dans le cas d'une
hausse de la T.V.A., les mesures analysées ici étant sans effets haussiers sur
les prix (la très légère baisse des prix est induite du climat dépressif des
simulations) ni donc sur les coûts salariaux.
Finances publiques
En matière de finances
publiques, les impacts ex post des différentes mesures vont dépendre du
nombre d'emplois détruits (recettes de cotisations sociales et d'impôts des
personnes physiques, augmentation des prestations de chômage) et du
ralentissement de l'activité (recettes de taxation indirecte et impôt des
sociétés)(2).
La distinction évoquée plus haut entre mesures portant sur les revenus de la
propriété et mesures plus larges reste valable :
-
en effet, dans les
variantes “C.S.G.” et “baisse de prestations sociales”, l'amélioration ex
post du déficit de l'ensemble des administrations publiques après 5 ans
(respectivement 32 et 31.1 milliards) s'avère légèrement inférieure au
rendement ex ante de la mesure, en raison des effets négatifs induits
sur les divers postes de recettes et dépenses;
-
au contraire, dans
les variantes portant sur les revenus du capital, l'amélioration ex post
du déficit public (39.9 milliards pour la variante “précomptes” et 35.6
milliards pour la variante “C.C.S.” en t+4) est légèrement supérieure au
produit ex ante de la mesure de financement : le ralentissement de
l'activité et de l'emploi, plus lent dans le court terme, limite les effets
négatifs durant les premières années et permet ainsi “d'économiser” de façon
durable des charges d'intérêts.
En conséquence, le gain
budgétaire par emploi détruit s'avère légèrement supérieur en cas de hausse de
la fiscalité mobilière ou pour la C.C.S. (respectivement 9.4 et 11 millions à
moyen terme) que pour la C.S.G. ou la baisse des prestations sociales
(respectivement 7.2 et 6.8 millions après 5 ans). Ces résultats sont comparables
à ceux obtenus dans le cas d'une augmentation de la fiscalité sur l'énergie, et
nettement plus favorables que dans le cas d'une hausse de la T.V.A. dont les
effets dépressifs sont supérieurs.
Tableau 8. Synthèse
des résultats des autres variantes de financement (différences par rapport à la
base en t et t+4) : les indicateurs relatifs à l'emploi
|
Précompte mobilier |
CCS affectée à la SS |
CSG affectée à la SS |
Baisse des prestations sociales |
t |
t + 4 |
t |
t + 4 |
t |
t + 4 |
t |
t + 4 |
Emploi total en % |
0,0 |
-0,11 |
-0,01 |
-0,08 |
-0,07 |
-0,12 |
-0,08 |
-0,12 |
Emploi salarié marchand en % |
0,0 |
-0,14 |
-0,01 |
-0,12 |
-0,09 |
-0,16 |
-0,10 |
-0,16 |
Coût salarial horaire marchand ex post (en %) |
0,0 |
-0,09 |
0,01 |
-0,02 |
0,0 |
-0,05 |
0,0 |
-0,05 |
gain budgétaire ex ante par emploi détruit, en millions |
-0,4 |
8,6 |
78,8 |
10,4 |
10,9 |
8,1 |
9,9 |
7,6 |
gain budgétaire ex post par emploi détruit, en millions |
-0,5 |
9,4 |
80,1 |
11,0 |
8,9 |
7,2 |
7,8 |
6,8 |

En matière de comportement de
marge, les effets sont négligeable par rapport à ceux enregistrés
pour les variantes de réduction de C.S.E. ou de financement par
l'impôt indirect (on n'a pas ici d'importantes variations des coûts
de production ni des prix). En matière de glissement de revenus
entre agents, le tableau 9 met en évidence des évolutions diverses
selon les variantes.
-
Dans la variante
“précompte mobilier”, le glissement s'effectue essentiellement entre l'Etat
et les ménages. La baisse du revenu des entreprises est assez faible et
uniquement due aux effets induits de la mesure (le précomptes mobilier est
imputable à l'impôt des sociétés). Dans la variante “C.C.S.”, l'Etat
bénéfice en partie importante de la perte de revenu des entreprises, mais
aussi et de façon non négligeable d'une perte de revenu des ménages: la
C.C.S. induit en effet une baisse des revenus de la propriété des ménages
actionnaires.
-
Dans la variante
“C.S.G.”, l'Etat bénéficie de la perte de revenu des ménages mais également
des entreprises qui contribuent à cette cotisation. Le glissement en
défaveur des ménages est supérieur dans la variante “baisse des prestations
sociales”, les entreprises ne subissant que les effets induits de la mesure.
Tableau 9. Synthèse
des résultats des autres variantes de financement (différences par rapport à la
base en t et t+4) : les revenus
|
Précompte mobilier |
CCS affectée à la SS |
CSG affectée à la SS |
Baisse des prestations sociales |
t |
t + 4 |
t |
t + 4 |
t |
t + 4 |
t |
t + 4 |
Masse salariale en % du Revenu national (point de %) |
0,0 |
0,06 |
0,0 |
0,01 |
0,08 |
0,08 |
0,09 |
0,05 |
Revenu disponible réel des ménages (en %) |
-0,49 |
-0,76 |
-0,20 |
-0,24 |
-0,51 |
-0,49 |
-0,55 |
-0,52 |
Comportement de marge des entreprises (hors agriculture) : |
|
Taux de marge (EBE. corrigé pour les indépendants en % de la valeur ajoutée
au c.f.) : en point de % |
0 |
-0,07 |
-0,01 |
-0,02 |
-0,10 |
-0,06 |
-0,11 |
-0,06 |
Coûtsde production au c.f. (en %) |
-0,01 |
-0,08 |
0,06 |
0,04 |
-0,02 |
-0,05 |
-0,03 |
-0,06 |
Prix de production au c.f. (en %) |
0,0 |
-0,14 |
0,03 |
-0,02 |
-0,04 |
-0,12 |
-0,05 |
-0,13 |
Glissement des revenus disponibles des agents (en point de % du PIB) : |
|
Ménages |
-0,38 |
-0,40 |
-0,14 |
-0,09 |
-0,25 |
-0,23 |
-0,26 |
-0,25 |
Entreprises |
-0,02 |
-0,06 |
-0,25 |
-0,30 |
-0,09 |
-0,14 |
-0,07 |
-0,11 |
Etat |
0,40 |
0,44 |
0,38 |
0,38 |
0,33 |
0,35 |
0,33 |
0,34 |
Reste du monde |
0,0 |
0,02 |
0,0 |
0,01 |
0,0 |
0,02 |
0,01 |
0,02 |
Glissement en % du gain de l'Etat
|
|
Ménages |
96 |
91 |
36 |
23 |
75 |
66 |
80 |
72 |
Entreprises |
4 |
13 |
64 |
78 |
27 |
39 |
22 |
32 |

4. Résultats détaillés
4.1. Réduction des
cotisations sociales employeurs
Tableau 10. Effets
macroéconomiques des réductions linéaires de C.S.E. (différences, en %, par
rapport à la simulation de base)
|
t |
t + 1 |
t + 2 |
t + 3 |
t + 4 |
Demande et production |
|
Consommation privée |
0,06 |
0,17 |
0,22 |
0,20 |
0,21 |
Investissements |
0,20 |
0,28 |
0,38 |
0,38 |
0,40 |
Entreprises |
0,25 |
0,40 |
0,44 |
0,40 |
0,40 |
Logements |
0,11 |
0,01 |
0,31 |
0,43 |
0,58 |
Demande intérieure totale |
0,10 |
0,19 |
0,23 |
0,21 |
0,22 |
Exportations |
0,05 |
0,14 |
0,16 |
0,17 |
0,16 |
Importations |
0,02 |
0,12 |
0,16 |
0,16 |
0,17 |
PIB |
0,13 |
0,20 |
0,23 |
0,22 |
0,21 |
Prix et coûts |
|
Consommation privée |
-0,12 |
-0,16 |
-0,16 |
-0,15 |
-0,13 |
Investissements |
-0,23 |
-0,33 |
-0,38 |
-0,40 |
-0,39 |
Exportations |
-0,11 |
-0,13 |
-0,14 |
-0,14 |
-0,13 |
Importations |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Termes déchange |
-0,11 |
-0,13 |
-0,14 |
-0,14 |
-0,13 |
Déflateur du PIB |
-0,21 |
-0,27 |
-0,29 |
-0,31 |
-0,28 |
Emploi |
|
Emploi en milliers |
5,3 |
8,0 |
9,5 |
10,2 |
11,2 |
Emploi en % |
0,14 |
0,21 |
0,25 |
0,27 |
0,29 |
Taux de chômage |
-0,12 |
-0,18 |
-0,22 |
-0,23 |
-0,25 |
Productivité horaire |
-0,03 |
-0,03 |
-0,05 |
-0,09 |
-0,12 |
Revenus |
|
Salaire horaire réel |
0,04 |
0,02 |
0,01 |
0,0 |
-0,02 |
Revenu disponible réel |
0,19 |
0,22 |
0,23 |
0,16 |
0,18 |
Coût salarial unitaire |
-0,99 |
-1,05 |
-1,04 |
-1,00 |
-0,96 |
Taux d'épargne des ménages |
0,10 |
0,03 |
0,01 |
-0,03 |
-0,02 |
Taux d'excédent d'exploitation corrigé des entreprises |
0,57 |
0,56 |
0,53 |
0,49 |
0,48 |
Balance extérieure |
|
en milliards de francs |
-4,8 |
-6,7 |
-8,8 |
-9,5 |
-10,8 |
en % du PIB |
-0,06 |
-0,08 |
-0,10 |
-0,10 |
-0,11 |
Finances publiques |
|
Capacité (+) ou besoin (-) de financement des Administrations publiques |
|
en milliards de francs |
-22,3 |
-20,2 |
-20,4 |
-19,4 |
-23,4 |
en % du PIB |
-0,28 |
-0,24 |
-0,23 |
-0,21 |
-0,24 |
Glissement du revenu disponible entre agents (en % du PIB) |
|
Ménages |
0,12 |
0,09 |
0,10 |
0,08 |
0,09 |
Entreprises |
0,17 |
0,17 |
0,15 |
0,16 |
0,17 |
Etat |
-0,29 |
-0,26 |
-0,25 |
-0,24 |
-0,26 |
Reste du monde |
0,01 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |

Tableau 11 - Effets
macroéconomiques des réductions de C.S.E. concentrées sur les services
(Différences, en %, par rapport à la simulation de base)
|
t |
t + 1 |
t + 2 |
t + 3 |
t + 4 |
Demande et production |
|
Consommation privée |
0,09 |
0,21 |
0,23 |
0,20 |
0,19 |
Investissements |
0,23 |
0,21 |
0,27 |
0,22 |
0,21 |
Entreprises |
0,30 |
0,36 |
0,33 |
0,25 |
0,21 |
Logements |
0,13 |
-0,16 |
0,17 |
0,21 |
0,29 |
Demande intérieure totale |
0,13 |
0,19 |
0,21 |
0,17 |
0,17 |
Exportations |
0,06 |
0,09 |
0,10 |
0,10 |
0,09 |
Importations |
0,06 |
0,11 |
0,13 |
0,12 |
0,12 |
PIB |
0,13 |
0,17 |
0,18 |
0,15 |
0,14 |
Prix et coûts |
|
Consommation privée |
-0,16 |
-0,18 |
-0,16 |
-0,13 |
-0,09 |
Investissements |
-0,04 |
-0,08 |
-0,08 |
-0,07 |
-0,05 |
Exportations |
-0,07 |
-0,09 |
-0,09 |
-0,09 |
-0,08 |
Importations |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Termes déchange |
-0,08 |
-0,09 |
-0,10 |
-0,10 |
-0,09 |
Déflateur du PIB |
-0,17 |
-0,21 |
-0,20 |
-0,20 |
-0,15 |
Emploi |
|
Emploi en milliers |
7,6 |
10,4 |
11,7 |
11,9 |
12,3 |
Emploi en % |
0,21 |
0,28 |
0,31 |
0,32 |
0,32 |
Taux de chômage |
-0,17 |
-0,24 |
-0,27 |
-0,27 |
-0,28 |
Productivité horaire |
-0,10 |
-0,15 |
-0,18 |
-0,22 |
-0,24 |
Revenus |
|
Salaire horaire réel |
0,05 |
0,03 |
0 |
-0,01 |
-0,01 |
Revenu disponible réel |
0,24 |
0,24 |
0,24 |
0,16 |
0,17 |
Coût salarial unitaire |
-0,96 |
-0,98 |
-0,96 |
-0,90 |
-0,85 |
Taux d'épargne des ménages |
0,11 |
0,02 |
0,01 |
-0,04 |
-0,02 |
Taux d'excédent d'exploitation corrigé des entreprises |
0,69 |
0,69 |
0,65 |
0,62 |
0,61 |
Balance extérieure |
|
en milliards de francs |
-4,5 |
-7,0 |
-8,5 |
-8,7 |
-9,4 |
en % du PIB |
-0,05 |
-0,08 |
-0,10 |
-0,09 |
-0,10 |
Finances publiques |
|
Capacité (+) ou besoin (-) de financement des Administrations publiques |
|
en milliards de francs |
-21,2 |
-19,4 |
-20,3 |
-19,7 |
-24,1 |
en % du PIB |
-0,27 |
-0,23 |
-0,23 |
-0,21 |
-0,25 |
Glissement du revenu disponible entre agents (en % du PIB) |
|
Ménages |
0,09 |
0,07 |
0,08 |
0,06 |
0,07 |
Entreprises |
0,18 |
0,17 |
0,16 |
0,18 |
0,19 |
Etat |
-0,28 |
-0,25 |
-0,25 |
-0,25 |
-0,27 |
Reste du monde |
0,02 |
0,01 |
0,01 |
0,01 |
0,01 |

Tableau 12. Effets
macroéconomiques des réductions de C.S.E. concentrées sur l'industrie
(différences, en %, par rapport à la simulation de base)
|
t |
t + 1 |
t + 2 |
t + 3 |
t + 4 |
Demande et production |
|
Consommation privée |
0,04 |
0,17 |
0,24 |
0,24 |
0,25 |
Investissements |
0,22 |
0,40 |
0,51 |
0,53 |
0,56 |
Entreprises |
0,29 |
0,56 |
0,68 |
0,69 |
0,71 |
Logements |
0,09 |
0,03 |
0,17 |
0,21 |
0,31 |
Demande intérieure totale |
0,09 |
0,23 |
0,28 |
0,27 |
0,29 |
Exportations |
0,04 |
0,26 |
0,29 |
0,31 |
0,31 |
Importations |
-0,03 |
0,18 |
0,23 |
0,25 |
0,27 |
PIB |
0,15 |
0,30 |
0,33 |
0,33 |
0,32 |
Prix et coûts |
|
Consommation privée |
-0,09 |
-0,15 |
-0,18 |
-0,19 |
0,19 |
Investissements |
-0,27 |
-0,45 |
-0,55 |
-0,60 |
-0,60 |
Exportations |
-0,18 |
-0,22 |
-0,23 |
-0,23 |
0,22 |
Importations |
-0,01 |
-0,02 |
-0,02 |
-0,02 |
-0,02 |
Termes déchange |
-0,17 |
-0,20 |
-0,21 |
-0,21 |
-0,21 |
Déflateur du PIB |
-0,25 |
-0,34 |
-0,40 |
-0,44 |
-0,42 |
Emploi |
|
Emploi en milliers |
2,1 |
5,0 |
6,8 |
8,3 |
10,2 |
Emploi en % |
0,06 |
0,13 |
0,18 |
0,22 |
0,27 |
Taux de chômage |
-0,05 |
-0,11 |
-0,16 |
-0,19 |
-0,23 |
Productivité horaire |
0,11 |
0,18 |
0,15 |
0,10 |
0,04 |
Revenus |
|
Salaire horaire réel |
0,03 |
0,03 |
0,04 |
0 |
-0,04 |
Revenu disponible réel |
0,17 |
0,23 |
0,26 |
0,20 |
0,21 |
Coût salarial unitaire |
-1,10 |
-1,21 |
-1,19 |
-1,17 |
-1,13 |
Taux d'épargne des ménages |
0,10 |
0,05 |
0,01 |
-0,04 |
-0,03 |
Taux d'excédent d'exploitation corrigé des entreprises |
0,49 |
0,50 |
0,43 |
0,39 |
0,37 |
Balance extérieure |
|
en milliards de francs |
-5,9 |
-6,8 |
-9,5 |
-10,6 |
-12,3 |
en % du PIB |
-0,07 |
-0,08 |
-0,11 |
-0,11 |
-0,12 |
Finances publiques |
|
Capacité (+) ou besoin (-) de financement des Administrations publiques |
|
en milliards de francs |
-23,8 |
-20,4 |
-19,6 |
-18,2 |
-21,8 |
en % du PIB |
-0,30 |
-0,24 |
-0,22 |
-0,20 |
-0,22 |
Glissement du revenu disponible entre agents (en % du PIB) |
|
Ménages |
0,14 |
0,09 |
0,10 |
0,09 |
0,09 |
Entreprises |
0,18 |
0,19 |
0,16 |
0,15 |
0,16 |
Etat |
-0,31 |
-0,26 |
-0,24 |
-0,22 |
-0,24 |
Reste du monde |
-0,01 |
-0,01 |
-0,02 |
-0,02 |
-0,02 |
Notes
2. Par ailleurs, les
effets sur les prix étant faibles, les dépenses publiques indexées seront peu
touchées.
.../...

|