Discours de Clôture
Jean-Pol
Demacq
Président de l'Institut Jules
Destrée
Je voudrais,
en cette fin de congrès, réitérer mes plus chaleureux remerciements
à l'égard du Gouvernement wallon d'abord, son Premier Ministre,
Bernard Anselme, en tête, pour le précieux soutien qu'il nous a
accordé; à l'égard ensuite de notre Rapporteur général, le
Professeur Michel Quévit, pour sa remarquable synthèse. C'est un
travail, vous en conviendrez, d'une extraordinaire rigueur
intellectuelle! Enfin, c'est envers vous tous, que j'exprimerai mes
remerciements. A vous particulièrement, Messieurs les Rapporteurs
des différents réseaux pour vos efficaces contributions respectives;
à vous, représentants de la presse qui nous avez réservé votre
meilleure attention; à vous, les nombreux jeunes qui nous ont
rejoints pour participer à ce défi; à vous toutes et tous qui avez
assisté durant ces deux journées à nos travaux afin d'offrir un
contenu aussi substantiel que cohérent à notre volonté commune de
bâtir un pays wallon, autonome, courageux et conscient des énormes
enjeux qu'il devra relever. Enjeux d'une Wallonie respectueuse et
respectée, comprise et reconnue, ouverte au monde extérieur autant
qu'attachée à son identité et à ses nombreuses spécificités,
construisant délibérément son présent en tirant les tristes leçons
de l'histoire telle qu'elle se laisse parfois écrire.
Je sais gré, enfin à
notre Directeur, Philippe Destatte, et à toute son équipe, tant à l'accueil, à
l'édition qu'à la technique pour la compétence, la ponctualité, la disponibilité
et le sérieux avec lesquels ils ont oeuvré à la réussite de cet important
congrès qui n'est jasarmais qu'une étape avant d'autres. Ce n'est pas notre ami
Jacques Hoyaux, Président honoraire de l'Institut Jules Destrée et ancien
Secrétaire d'Etat à la Réforme des Institutions qui nous démentira, lui qui
s'est préoccupé de l'avenir de la Wallonie depuis plusieurs décennies déjà.
Puis-je vous demander
d'applaudir chaleureusement une telle équipe qui, à l'image de la Wallonie, n'a
pas peur d'affirmer une attitude non pas arrogante mais légitimement audacieuse,
ambitieuse et gagnante !
Chères Amies, Chers amis,
il est 17 heures 31. C'est donc avec une précision toute wallonne que je déclare
clos ce deuxième congrès de La Wallonie au Futur.
(Octobre 1991)

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