Les Développements de la
Recherche et des Technologies
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Gérard Fourez
Professeur de Philosophie aux
Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur
.../...
Etudes pouvant éclairer le défi de
l'éducation face au développement des techniques et de la recherche
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par G. Fourez, P. Gobin,
T. Nguyen Nam, Y. Prinz, Ch. Tilmans-Cabiaux
ALLE M., Plaidoyers pour le Marché et
l'Etat, in Revue Reflets Perspectives de la vie économique, XXVII,
novembre 1988, n°5, p. 335-343.
- Conclusions :
- Dans le processus d'innovation, la
phase de RD se caractérise par des probabilités d'échec extrêmement
élevées. L'intervention financière des pouvoirs publics y est
nécessaire.
- La politique des pouvoirs publics
doit être modulée en fonction du type d'entreprises et du stade des
produits. L'intervention devrait être massive au stade RD pour devenir
de moins en moins importante lorsque les risques s'atténuent.
- Les projets doivent être appréciés
en termes de marchés, de concurrence, de compétitivité de l'innovation.
Les procé-dures administratives et de financement doivent être
simplifiées.
- Le relais doit être pris par le
financement privé dès la phase de lancement du produit. Il faudrait
encourager la coopération entre le secteur financier privé et le secteur
public. (Cf. ALLE, 1988).
AMERICAN ASSOCIATION FOR THE ADVANCEMENT
OF SCIENCE (AAAS) : Science for all Americans, AAAS, Washington, 1989.
- Réaction du lobby des scientifiques
américains à la mauvaise formation scientifique aux USA. Il recommande une
formation basée sur un nombre limité de concepts scientifiques et techniques
de base plutôt qu'une masse de connaissance mal maîtrisée et dégoûtant des
sciences. Pousse le concept d'alphabétisation scientifique pour tous.
Insiste sur le lien entre les sciences, technologies et sociétés. Propose un
programme de base pour l'alphabétisation scientifique. (Cf. AAAS 1991)
BAUDET J.C., De l'histoire des
techniques à la déontologie de l'ingénieur, Revue Ingénieur industriel,
7, 3-9, 1985.
BAUDET J.C., L'histoire des sciences
plus utile que l'histoire des techniques?, Technologia, 5, (3/4),
53-59, 1982.
BAUDET J.C., L'impossible histoire de
l'industrie, Revue générale, 10, 39-45, octobre 1990.
BAUDET J.C., La discipline historique
dans la formation de l'ingénieur, in Actes du Colloque La formation de
l'ingénieur industriel, éd. APPS, Bruxelles, 25-26, 1981.
BAUDET J.C., Penser la technique,
Revue générale, 12, 35-40, 1989.
BAUDET J.C., Les Ingénieurs belges,
éd. APPS, Bruxelles, 171 p., 1986.
- BAUDET J.C., rédacteur en chef de la
revue Ingénieur & Industrie, Note préparée pour le congrès, 3 p.
Pour le développement économique de la Wallonie, la première ressource sont
les humains, d'où l'importance de l'enseignement, et surtout de la formation
technologique et de la recherche à finalité industrielle. Dépasser la
hiérarchie privilégiant la connaissance sur l'action et les sciences "dures"
sur les sciences "molles". Réduire la distance entre les domaines STI
(Science, Technologie, Industrie) et LCD (Langue, Culture, Démocratie), et
pour cela introduire dans les écoles d'ingénieurs une formation en
épistémologie, histoire de STI et sociologie des professions scientifiques
et techniques. (Cf. Baudet 1991)
Bibliographie de M. Baudet, voir plus loin.
BAUDHUIN M., JACQUES J-M., LIBERT J-C.,
Approche d'une stratégie wallonne en matière de systèmes de traitement de
l'information et en particulier de télécommunications, Rapport du CRID pour la
Région wallonne
(Ministère des Technologies nouvelles), Facultés universitaires de Namur, 1991.
- Parmi les conclusions : les aides
publiques en matière de R & D provoquent un accroissement des dépenses en R
& D (effet de levier).
Parmi les recommandations : consolider l'offre :
- la compétence de l'offre (veille
technologique, aide à des entreprises, aide à la recherche, formation à
la pluridisciplinarité);
- l'expérience d'applications à des
projets concrets (veille de marché et concurrentielle );
- la visibilité internationale de
l'offre;
- la gestion des entreprises;
- l'innovation. Consolider la
demande notamment par un programme d'éducation sur les systèmes
d'information visant les utilisateurs (en particulier les PME);
stimulation de l'offre et de la demande par la région. Initiatives
institutionnelles de la Région wallonne. (Cf. BAUDET 1991).

BEAUSSART P., L'enseignement en
alternance : une incantation ou une réalité de demain dans Réussir la formation
professionnelle : l'alternance, une voie d'avenir ?, Colloque de l'Union
wallonne des Entreprises, Liège, 1991.
- L'enseignement francophone de Belgique
est en crise. Trop de mécontentement et trop grand taux d'échec(s).
Difficultés des entreprises à trouver des collaborateurs qualifiés. Ce n'est
pas faute de moyens financiers. Certains proposent l'alternance (école -
milieu de travail) comme solution et les pays qui y ont recours ont moins
d'échecs. Mais il faut un certain équilibre entre école et entreprise, une
bonne coordination (avec structures adéquates) et elle doit conduire à une
réelle qualification. Problèmes : à quel âge commencer l'alternance? Jusqu'à
quel niveau l'envisager? Comment trouver assez d'entreprises d'accueil? Les
entreprises de Wallonie et leurs fédérations désirent participer à un
dialogue constructif avec les autorités publiques et les opérateurs de
l'enseignement et de la formation.
Belgian Academy Council of Applied
Sciences (BACAS), La recherche belge et son budget, BACAS, Bruxelles,
1990, 14 p.
- Conclusions : la recherche belge est,
toutes proportions gardées, nettement moindre que celle d'autres pays. Elle
manque de continuité, de cohérence, d'objectifs prioritaires, elle est
dispersée. Il faudrait un seul ministre et une seule commission
parlementaire responsables. Elle manque d'analyse(s) de l'impact des
institutions et des recherches. Les emplois dans la recherche sont mal
rétribués et peu stables. Les ambassades pourraient contribuer plus.
Importance d'une concentration et d'une évaluation systématique des
recherches. (Cf. BACAS, 1990).
BIERIN E., MOULIN A. & PICHAULT F.,
Les industries de la langue : un marché en devenir. Résultats d'une enquête
menée auprès des utilisateurs francophones potentiels, Rapport à la
Région wallonne, Observatoire wallon des Industries de la Langue, 1990, 98
p.
- Objectif : analyse des besoins à
partir des pratiques effectives des professionnels concernés par le
développement des industries de la langue : professions libérales
(architectes, professions médicales,...), enseignants, chefs d'entreprise,
services sociaux et culturels, etc...
Constats :
- maîtrise relativement faible des
sujets par rapport à la réalité informatique;
- réels besoins de formation. (Cf.
BIERIN,..., 1990).
CAPRON H. & JEANFILS P., Le
financement public de la RD : la Belgique à la croisée des chemins ?, dans
Reflets, Perspectives de la vie économique, XXVII, novembre 1988, n°5, p.
295-313.
- Conclusion : la RD publique se heurte
aux arguments politico-budgétaires. Si la tendance actuelle se poursuit, les
moyens budgétaires dévolus au financement de la RD risquent, si ce n'est
déjà le cas, d'atteindre un seuil d'inefficacité.
Cellule Interfacultaire de Technology
Assessment Namur (CITA) (Chercheurs : P. Gobin & Y. Prinz), Projet de
convention d'institutionnalisation d'un Office de Coordination de Technology
Assessment (OCTA), Rapports intermédiaires déposés auprès de Monsieur le
Ministre de l'Aménagement du Territoire, de la Recherche, des Technologies et
des Relations extérieures, Albert Liénard, FUNDP, 1990-1991, 60 p.
- Etablir les conditions optimales
d'implantation et de fonctionnement d'un Office de Coordination de
Technology Assessment (OCTA) en Région wallonne, compte tenu des
institutions existantes, de la variété des acteurs impliqués (Exécutif,
partenaires sociaux, milieux scientifiques et/ou universitaires,
associations diverses) et de la diversité des objets du Technology
Assessment (analyse des risques, analyse d'impacts, évaluation prospective
et stratégique,...). Cet organisme, établi sous forme d'une convention de 3
ans, serait chargé de l'évaluation sociale des nouvelles technologies.
Mission de l'OCTA : valorisation du TA, impulsions, veille technologique.
Trois fonctions prioritaires : coordonner les réseaux de "Technology
Assessment"; créer un fonds documentaire à l'usage des partenaires de la
recherche ou de tout tiers intéressé; réaliser des études et des travaux de
recherche. (Cf. CITA, 90-91).
DEMARTEAU J., Informaticien, inventeur et
industriel : Interview.
- Dans la formation, unir l'intelligence
et le manuel. Apprendre à oser expérimenter, ce qui dépasse l'utilisation
des recettes. Oser utiliser des outils simples et imaginer des utilisations
nouvelles. Retrouver l'intelligence des techniques et l'aspect pratique de
l'intelligence. Oser se lancer dans du neuf et du non balisé, et prendre des
décisions. En Wallonie, créer des filières de formations techniques et
scientifiques à la fois, mêlant tout cela à des projets humains, avec toutes
leurs contraintes. Les projets fondamentaux soutenus par les pouvoirs
publics devraient être orientés vers des objectifs pratiques. (Cf. Demarteau
1991).

Etats généraux de la recherche
scientifique, Livre blanc, Objectif Recherche, Bruxelles, 1991.
Fondation Roi Baudouin, La science au
service du pays, Rapport à la Fondation Roi Baudouin, Bruxelles, 1985.
FOUREZ G. & TILMANS-CABIAUX, Les
Sciences doivent-elles s'enseigner par disciplines ?, in Courrier du
CETHES, Namur, août 1990.
- Pourquoi ne parvient-on pas à
"alphabétiser" scientifiquement et techniquement les jeunes? Le problème de
l'enseignement trop "disciplinaire", de l'absence d'un enseignement des
technologies dans le secondaire.
Recommandations : Eduquer les jeunes à construire des "îlots de rationalité"
interdisciplinaires autour de problèmes concrets. Leur enseigner certaines
notions de manière interdisciplinaire. Introduire sérieusement, dans
l'enseignement secondaire, les technologies, aussi bien sous un aspect
pratique (savoir construire des modèles) que théorique (dépasser le niveau
des "recettes"). (Cf. FOUREZ 1990).
HALLEUX R., LEFEVRE P., Etudier
l'histoire des sciences et des techniques, éd. APPS, Bruxelles, 1987, 153 p.
- Rapport sur le livre blanc des
technologies de pointe au Japon.
Les secteurs de pointe sont : l'informatique, l'électronique, les nouveaux
matériaux et les biosciences. Pour l'énergie nucléaire, la recherche
spatiale et l'océanographie, il faut des plans à très long terme. (Cf.
Japon, 1991).
HALLEUX R. & LEFEVRE P., Pour une
vulgarisation scientifique, technologique et industrielle dans la Communauté
française de Belgique, rapport du Comité VUSTI, SRBII, Bruxelles, 1989.
- Analyse de la vulgarisation :
description (à distinguer de l'enseignement, de l'information commerciale,
de l'information politique), enjeux (enthousiasme pour les sciences,
orientation professionnelle, insérer les sciences dans la culture, servir la
démocratie, contrôler le développement, faire le lien avec l'économie,
défense des scientifiques), vecteurs (textes, musées, images favorisant la
traduction participative ou à "effet de vitrine"), contenus (sciences et
technologies), cibles et acteurs (jeunes, l'école, l'armée, les entreprises,
les mass médias). Le vulgarisateur est-il un troisième homme?
Présentation des expériences étrangères : méga-musées, micro-musées, etc. En
Communauté française de Belgique, cinq périodes : musée de l'industrie
(1841, à la gloire du progrès), l'Aberteum Aedes Scientiae (montrer les
réalisations belges), l'Exposition universelle (1958, science détachée de
l'industrie, vulgarisation pour l'élite), l'archéologie industrielle (1960,
les sciences et la technologie dans leur tissu social), Athéna (moteur pour
les nouvelles technologies). Aujourd'hui, quatre types de réalisation : les
activités temporaires, les musées historiques, les centres de vulgarisation,
les réseaux.
Il manque d'une évaluation, de coordination, les vecteurs restent trop
traditionnels. Les industriels devraient intervenir. Il faudrait créer un
réseau de CCSTI (Centre de Culture scientifique, technique et industrielle).
Divers pôles de réseaux régionaux pourraient être créés. Diverses
recommandations pour la SRBII. (Cf. HALLEUX, 1989).
Institut des Sciences du Travail, De
l'Ecole à l'entreprise, nouvelle donne pour la formation, Université
catholique de Louvain, LLN, 1988.
- Ouvrage collectif (les auteurs sont :
J. DELCOURT, J. PIRDAS, J.E. CHARLIER, P. DUPRIEZ, B. PIRAUX, C. MAROY, M.
HEES, C. De BRIER, A. MONACO, C. DUBAR, E. DUBAR, M. FEUTRIE, N. GADREY, F.
BLEEKX).
Au coeur des relations formation-emploi se trouve la notion de
qualification, instrument et enjeu dans la négociation du rapport salarial.
Se développe une concurrence sur le marché de la formation, assez
désordonnée, développant un foisonnement de dispositifs et de mesures entre
l'école et l'emploi. Les entreprises développent des formations (comme
instrument dans une politique intégrée de gestion du personnel? Compensation
à l'inadaptation de la formation initiale? Supplément indispensable? Comme
rôle social?). Les acteurs en jeu sont : les milieux enseignants, les
interlocuteurs sociaux, les pouvoirs publics, le mouvement associatif, les
promoteurs d'initiatives privées (Quel rôle et quelle autonomie pour chacun?
Quels moyens et quels objectifs?).
Comme résultat final : sous un discours de rationalité se trouve un
éclatement lié à la perception partielle et intuitive des acteurs. Faut-il
une régulation centralisée fournissant une politique globale de formation ou
laisser le système s'autoréguler?

JACQUEMIN J. -Ch., Nouvelles théories
de la croissance et du commerce international ou Vorsprung durch technik,
Préprint. Département d'Analyse, Faculté de Sciences économiques, FUNDP, Namur,
1991.
- Nécessité pour une région de
bénéficier d'"avantages absolus" en termes d'éducation et d'une large
variété de dotations d'infrastructures. Les "différences" se situent souvent
entre les activités innovantes. Le manque de compétences technologiques des
gestionnaires empêche des "anticipations technologiques" d'un capital de
connaissances servant d'input à la R & D. L'impératif de spécialisation doit
transcender l'impératif de compétitivité pour innover efficacement. Mais, en
plus des modèles pointus, veiller à construire des passerelles vers la
réalité et risque de capacités excédentaires en matière
d'industrie à forte intensité technologique. Attention que les "gagneurs"
technologiques génèrent de nombreux "perdants" (d'où l'importance de
tempérer la compétitivité par de la coopération). Exemple de la compétition
nippo-américaine sur les DRAM (mémoires vives dynamiques pour ordinateurs)
où les Américains ont perdu par manque de coopération. Limiter dans ce sens
les limites à une telle coopération, les monopoles temporaires, les brevets
de blocages, etc.
Les nouvelles théories insistent sur le développement d'un système éducatif
donnant une culture générale et technique profonde. Encourager les liens
entre société civile, enseignement et entreprises pour réaliser, entre
autres, la solidarité de développement. Mettre en avant les techniques des
"vagues successives" guidées par la puissance publique. Organiser la
coopération et atteindre un haut niveau de coopération entre firmes, centres
de recherche, universités et organisations publiques, avec des stratégies
variées. Limiter la puissance du marché (pour limiter les oligopoles ou les
brevets de blocage).
Recommandations : un système éducatif donnant une formation générale solide
et une culture technique profonde; développer l'intérêt pour le changement
technologique; développer des formes adéquates de coopération dans le R & D;
protection des "perdants"; ne pas vouloir être innovant dans tous le
secteurs (créneaux de spécialisation). (Cf. Jacquemin, 1991).
JAUMOTTE A., Science et technique : de
nouveaux rapports, dans La Revue générale 8-9, 1990, p. 69-74.
JAUMOTTE A., L'adaptation des organes
de la recherche scientifique à la fédéralisation de la Belgique, dans
Bulletin de liaison n°6, Fondation Jean Brachet, 1991.
- On peut réaliser une gestion fédérale
de la recherche. On en donne des exemples. il y a un problème au niveau
ministériel. On ne peut ajouter aux 14 départements ministériels
"responsables". Il faut éviter la dispersion. Si la recherche reste
performante, c'est grâce aux chercheurs. Le niveau de formation reste élevé.
Il faudrait un ministre national, un ministre par région et une bonne
interface communauté-région en francophonie.
JAUMOTTE A., Une profession :
ingénieur à l'aube du 21ème siècle in Bulletin de la Société française
des Mécaniciens, SFM 4, 1990, p. 235-242.
JAUMOTTE A.L., L'adaptation des
organes de la recherche scientifique à la fédéralisation de la Belgique,
Fondation Brachet, 1991, 5p.
- La Wallonie a la taille de la
Finlande. Il faut adapter les instruments de recherche à la fédéralisation.
C'est fait pour le FNRS. Aussi pour le BACAS (Belgian Academy Council of
Applied Sciences). Objectifs : évaluer les innovations technologiques,
identifier les secteurs menacés, instituer une veille technologique, créer
des commissions ad hoc. N'est pas réalisée : l'unification sous un seul
ministère des 14 départements "responsables". Il faudrait un ministre
national, un ministre dans chaque région et une bonne interface
communauté-région. (Cf. JAUMOTTE, 1991).
JAUMOTTE A.L., Intervention à
l'Académie royale de Belgique le 11.05.1991, 3 p.
- Deux maux pour la recherche belge :
trop peu de subsides de l'Etat (moins du triple que Solvay) et la dispersion
(14 ministres responsables). (Cf. JAUMOTTE, 1991).
Laboratoire d'Etudes sur les Nouvelles
Technologies de l'Information, la Communication et les Industries Culturelles (LENTIC),
Actes du Colloque "Pour une télématique de service public", organisé par la
Fondation Roi Baudouin, Bruxelles, 1989.
- Trois principaux objectifs :
- appropriation par les organismes
d'intérêt public, des nouvelles technologies de l'information;
- maximiser les chances des projets
existants ou à venir;
- favoriser le dialogue entre des
acteurs potentiels, issus de milieux différents. (Cf. LENTIC, 1989)

MALDAGUE R., Commandes
publiques et promotion de l'innovation technologique, dans
Reflets, Perspectives de la vie économique, XXVII, novembre
1988, n°5, p. 365.
- Points-clés :
- restaurer une programmation plus
globale et plus stable des investissements publics;
- une programmation plus sélective;
- une garantie de continuité des
procédures, comme pour certains projets de la Défense nationale. (Cf.
Maldague, 1988).
MARTENS G.J., Enseignement secondaire
des sciences et recherche industrielle, dans Bulletin de l'Association
Belge des Professeurs de Physique et de Chimie, mai 1990, p. 77-85.
- La Belgique est en queue de peloton
pour la recherche, surtout publique. Le premier rôle de l'université doit
être de former les cadres pour le pays, et non de trouver des contrats avec
l'industrie. L'université doit s'adapter à l'Europe, se concentrant sur
certains points et collaborant. L'enseignement secondaire des sciences doit
jouer un rôle pour l'orientation des jeunes, la préparation à des emplois
techniques et scientifiques non universitaires (avec passerelle éventuelle
vers l'université souhaitée) et une solide formation générale à une culture
scientifique. Pour cela, il faudra mieux rémunérer les enseignants, que la
carrière enseignante reconnaisse le mérite et l'expérience et que
l'industrie collabore en fournissant des informations de qualité. (Cf.
MARTENS, 1990).
MEUNIER B., Recherche et formation des
personnes dans les universités, in Reflets Perspectives de la vie
économique, XXVII, novembre 1988, n°5, p. 315-335.
- Recommandations :
- avoir des mécanismes de
financement assurant une stabilité liée à la longueur de la formation
dans la recherche. Le nombre de sources de financement (les "guichets")
auxquelles les institutions peuvent s'adresser doit diminuer et les
finalités de chacun des guichets être claires;
- assurer des perspectives de
carrière pour le chercheur;
- instaurer une administration dotée
d'une capacité d'expertise : à l'écoute des besoins du monde
socio-économique, développant des programmes, coordonnant les équipes de
recherche,...
MILGROM E., Le financement
international, dans Reflets Perspectives de la vie économique, XXVII,
novembre 1988, n°5, p. 345-351.
- Conclusions : L'instabilité chronique
force bon nombre de chercheurs à la chasse aux contrats, à réorienter leurs
thèmes de recherche, notamment en fonction des contrats internationaux. Ce
danger peut partiellement être compensé par des programmes de type Esprit,
dans le(s)quel(s) les objectifs sont plus ouverts et moins directifs. (Cf.
Milgrom, 1988).
MINON M. & PICHAULT F., Les
chiffres-clés de la télématique, dans Annuaire de l'audio-visuel 90-91 de
la Communauté française, 19 p., à paraître.
- Trois principales conclusions :
- les applications réussies sont
dans des domaines relativement conventionnels (télétexte, télécopie,
guichets automatiques,...);
- Développement beaucoup moins grand
dans le Sud du pays (par rapport au Nord et à Bruxelles);
- problèmes : blocages
réglementaires, immobilisme des administrations, extrême prudence des
différents opérateurs sur un marché de très petite taille. (Cf. Minon &
Pichault, 1991).
.../...
Notes
(1) Rapport réalisé
avec T. Nguyen Nam, CITA, Y. Prinz, CITA, Ch. Tilmans-Cabiaux, Département
Sciences-Philosophies-Sociétés - FUNDP. Ceux-ci tiennent à remercier tous ceux
qui ont bien voulu faire partie du réseau devant aboutir à ce rapport, soit en
participant à des réunions, soit en envoyant des documents.
(3) Après chaque étude signalée, on en trouvera un bref
compte rendu dans la perspective de l'éducation. A la fin de ce compte rendu, on
signalera la manière dont cette étude pourrait être citée en abrégé (par
exemple, après la première : AAAS 1991).

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