Cette section propose la liste des notices contenues sur le cédérom de l'Encyclopédie du Mouvement wallon. Les notices accessibles en ligne sont datées : le carré jaune indique les mises à jour, le carré rouge signale les nouvelles notices.

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L’Encyclopédie du Mouvement wallon (1983-2000) :
une obstination scientifique, budgétaire et citoyenne

    Philippe Destatte

Pour l’Institut Jules Destrée, la publication de l’Encyclopédie du Mouvement wallon s’inscrit dans la durée. Cette phrase, qui commençait mon introduction à l’édition du tome 1 de l’Encyclopédie, en 2000, reste d’actualité au moment de présenter les cheminements conduisant à la parution de ce cédérom, en 2003 et de ses mises à jour.

D’abord, on pourrait écrire que, tant l’édition papier que l’édition informatique constituent, par excellence, l'un des aboutissements du geste posé en 1938 par l’abbé Jules Mahieu, Aimée Lemaire, Maurice Bologne, Francis Dumont ou Félix Rousseau, lorsqu’ils mirent en place la Société historique pour la Défense et l’Illustration de la Wallonie, qui allait devenir l’Institut Jules Destrée.

Moins de quarante ans plus tard, à l’Université du Travail à Charleroi, dans ce lieu où avait été fondée l’Assemblée wallonne de 1912, Jacques Hoyaux et Jacques Lanotte, respectivement président et directeur de l’Institut Jules Destrée, prolongèrent une exposition mémorable par une journée d’étude remarquable consacrée à l’histoire du Mouvement wallon. Les travaux se clôturèrent sur un appel, lancé par le professeur Francis Delperée chargé de conclure, et répercuté par Jacques Lanotte, afin que l’Institut Jules Destrée prenne des initiatives pour encourager une recherche historique de qualité sur l’histoire du Mouvement wallon [1].

Grâce aux contacts pris avec le professeur Hervé Hasquin, ces initiatives concrètes ont d’abord abouti, en juin 1979, à la création d’un cours d’histoire de la Wallonie et du Mouvement wallon, dont la leçon inaugurale fut donnée le 6 février 1980 à l’Université libre de Bruxelles [2]. La publication, en 1976 puis en 1980, sous la direction précisément de Hervé Hasquin, du deuxième volume de La Wallonie, le Pays et les Hommes – dont plusieurs chapitres abordaient l’histoire du Mouvement wallon [3] – n’empêcha pas cet historien wallon de souligner, avec raison, que l’histoire du Mouvement wallon restait à écrire. A cette occasion, le futur recteur de l’ULB regrettait qu’il n’y ait ni "Encyclopédie du Mouvement wallon", ni "Répertoire biographique systématique" [4].

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D’autres appels pressants allaient suivre. Ainsi, en mars 1981, à l’occasion du colloque organisé par Le Grand Liège à la mémoire de Jean Lejeune, Jacques Levaux interpellait les nombreux historiens présents sur la nécessité de collecter les témoignages des acteurs de l’histoire de la Wallonie, tandis que le professeur Robert Demoulin évoquait en réponse l’intérêt d’une vaste enquête avec recueils d’interviews [5]. Ainsi, début mars 1983, lors du colloque intitulé Culture et Politique, organisé par l’Institut Jules-Destrée à Liège, Irène Vrancken-Pirson, conservatrice du Fonds d’Histoire du Mouvement wallon, lançait un nouvel appel à l’Institut Jules Destrée [6] et, relayant les professeurs Rita Lejeune, Jacques Stiennon et Etienne Hélin, appelait de ses vœux la création d’une commission de recherches historiques au sein de l’Institut Jules Destrée.

Cette demande fut prise en charge par deux administrateurs du Comité liégeois lors de l’Assemblée générale statutaire qui se tint à Charleroi le 13 mars 1983 : France Truffaut et un de ses jeunes collègues, historien également, auteur de ces lignes. Lors du Conseil d’administration du 15 décembre 1984, je fus donc chargé, par le président Jacques Hoyaux, d’étudier la proposition faite au Conseil par Marie-Françoise Gihousse. Cette historienne sortie de l’Université catholique de Louvain venait en effet de voir son mémoire de licence, consacré aux mouvements wallons de résistance, couronné par le Prix Jules et Marie Destrée et publié par l’Institut Jules Destrée [7]. Dans un courrier adressé à l’Institut Jules Destrée le 27 mai 1984, Marie-Françoise Gihousse proposait de réaliser, en trois ans, avec une équipe de chercheurs intégrée au sein de l’Institut, une encyclopédie du Mouvement wallon, aboutissement d’un travail historique à base de recherches dans différents fonds d’archives et de recueils de témoignages. L’idée était d’autant plus séduisante qu’elle arrivait dans un milieu très sensibilisé à cette question. L’analyse des coûts, l’impossibilité d’y faire face avec les moyens propres de l’Institut, les problèmes de l’encadrement eurent raison de cette première proposition. Toutefois, le Conseil d’administration décidait la création d’une commission restreinte qui continuerait à réfléchir à ce projet. Ayant défendu l’idée que soit au moins réalisé un ouvrage sur le modèle du Dictionnaire de la Commune, publié sous la direction de Bernard Noël [8], la responsabilité de cette Commission me fut confiée [9]. Celle-ci se réunit à Namur, à l’Université de Paix, les 12 janvier et 23 février 1985 : outre son président, elle était composée de Micheline Libon, sollicitée comme experte, de Jean-É. Humblet et d’Alain Clara.

Les réflexions du groupe de travail prirent la forme d’une note de son responsable, déposée au Conseil d’administration tenu au Centre culturel Le Botanique, à Bruxelles, le 8 mars 1985, et intitulée L’Institut Jules Destrée et la recherche historique, Mise en place d’une cellule de chercheurs, projet. Après avoir rappelé les efforts réalisés par l’Institut Jules Destrée dans le domaine de la recherche historique mais aussi les travaux menés sous la direction de Maurice-A. Arnould, de Léopold Genicot et de Hervé Hasquin, la note préconisait la mise en place d’une cellule de chercheurs qui travaillerait en coordonnant ses efforts avec d’autres institutions scientifiques et universitaires de la Communauté française. Trois objectifs potentiels étaient définis : le premier était permanent, le second était un objectif à court terme de deux ans, le troisième comportait une série de projets à moyen et à long termes, décrits comme dépendant de la réussite et de l’exploitation possible de la première phase.

Ainsi, le projet prévoyait que, dès sa mise en place, l’équipe de chercheurs s’attache à la collecte permanente d’archives sonores des témoignages des acteurs du Mouvement wallon – on retrouvait l’idée de Jacques Levaux et de Robert Demoulin. Il était précisé que ces archives ne seraient pas nécessairement traitées immédiatement. La seconde mission assignée à l’équipe était de constituer des fichiers reprenant les personnalités actives des mouvements wallons, les ligues et groupes d’influence politique wallons, les journaux et périodiques des mouvements wallons. Le but visé consistait à publier des notices biographiques, analytiques et bibliographiques (archivistiques) dans un dictionnaire publié à l’issue des deux premières années de travail, ouvrage qui s’adresserait à la fois au curieux et au scientifique, en prévoyant plusieurs éditions, mises à jour. Les étapes ultérieures devaient permettre la diffusion d’une collection d’ouvrages, à la fois destinés au public et d’une haute qualité scientifique, reprenant des monographies, à partir des données collectées.

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Le Conseil d’administration marqua son accord sur le projet et c’est investi de la fonction de directeur des travaux de l’Institut Jules Destrée par l’Assemblée générale du 27 avril 1985 que l’auteur de la note fut chargé de la mettre en œuvre. Non sans une certaine surprise, et grâce à l’excellente image de l’Institut Jules Destrée léguée par mes prédécesseurs, j’ai obtenu rapidement l’appui de la communauté scientifique et en particulier des professeurs Marinette Bruwier (Université de Mons), Léopold Genicot (UCL), Hervé Hasquin (ULB), Jacques Stiennon et Étienne Hélin (ULg), qui acceptèrent de prodiguer des conseils et de patronner officiellement le projet. Dès lors, le projet scientifique national de Cadre spécial temporaire intitulé "Mémoires de la Communauté française Wallonie-Bruxelles" introduit le 23 juin 1985 au ministère de l’Emploi et du Travail reçut l’aval des ministres compétents, non seulement de Michel Hansenne qui avait la tutelle sur ce ministère mais aussi de Guy Verhofstadt, en tant que ministre du Budget et de la Recherche scientifique. Ceux-ci accordèrent, le 25 juin 1986 – malheureusement pour une année seulement –, huit des dix chercheurs demandés. Il s’agissait de constituer une équipe formée de licenciés en histoire et de documentalistes gradués, répartis en Wallonie et à Bruxelles, travaillant sous l’égide d’un comité scientifique où seraient représentées toutes les institutions intéressées par le projet.

C’est ainsi que, le 11 septembre 1986, fut réuni pour la première fois le Comité scientifique du Centre d’Histoire de la Wallonie et du Mouvement wallon, dans une salle de Commission du Conseil de la Communauté française à Bruxelles [10]. Deux décisions y furent prises. La première était de maintenir le Centre au sein de l’Institut Jules Destrée, ce qui apparaissait comme un gage de confiance accordé par les milieux scientifiques à cette institution. La seconde décision consistait à limiter le projet – qualifié de très ambitieux –, d’établir un dictionnaire du Mouvement wallon – base de travail pour une future encyclopédie –, en privilégiant la partie la plus pertinente de la tâche : la collecte des témoignages oraux des militants wallons les plus âgés. Il fut donc décidé de rechercher les participants à deux congrès – le congrès culturel wallon de 1955 et le congrès d’Action wallonne de 1963, soit près de 1500 militants –, de les interroger grâce à un questionnaire ad hoc et d’élaborer une banque de données informatisées, ce qui, pour l’époque, était à tout le moins innovant. Ce premier et vaste travail fut réalisé durant les années 1986-1987 et fit l’objet d’une importante publication de 1100 pages, en quatre volumes, intitulée Mémoires de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, Enquête relative aux militants wallons de l’Après-Guerre [11]. Les données relatives à 1048 militants furent traitées de manière informatisées (en dbase) grâce à l’appui du professeur Claude Desama et du Centre d’Informatique de Philosophie et Lettres de l’Université de Liège. Ainsi que l’établit le Comité scientifique du 26 octobre 1987, ce premier travail a constitué, suivant les objectifs initiaux, une toute première approche destinée à identifier les militants wallons, évaluer leur importance dans le mouvement, localiser les sources générales et les archives relatives à leurs activités. La recherche a également permis – pour la première fois – de sensibiliser une équipe de chercheurs à cet aspect particulier de l’histoire de la Wallonie et de Bruxelles, tout en formant des historiens à l’approche de l’histoire du Mouvement wallon. Ce même Comité scientifique décidait de lancer, sans programmation précise pourtant, la réalisation de l’Encyclopédie du Mouvement wallon, en commençant à dresser une liste des entrées ou mots-clefs des militants, thèmes et institutions qui pourraient figurer dans cette encyclopédie.

La première équipe avait été dispersée. Sur fonds propres, l’Institut Jules Destrée parvint à maintenir une certaine veille, sinon une continuité, en attendant l’aboutissement d’un dossier déposé au Fonds de la Recherche fondamentale et collective d’Initiative ministérielle, bien soutenu par les professeurs Hervé Hasquin et Claude Desama. Toutefois, même si, lors de la séance académique d’inauguration officielle du Centre d’Histoire de la Wallonie et du Mouvement wallon, tenue au Château de Namur le 3 juin 1987, le recteur de l’ULB avait souligné que tous les anciens complexes étaient abandonnés quand on étudiait l’histoire de la Wallonie, il n’en demeurait pas moins que les crédits se faisaient attendre. En 1988, l’arrivée d’un historien wallon à la tête du département de l’Éducation nationale, Yvan Ylieff, allait progressivement améliorer la situation en permettant l’accès à des crédits du Fonds de la Recherche fondamentale et collective d’Initiative ministérielle. Ses successeurs à la tête du Cabinet – les ministres Michel Lebrun, Jean-Pierre Grafé et William Ancion – maintiendront cahin-caha cette aide pour l’obtention de laquelle les directeurs généraux André Philippart et Gérard Schmit constituèrent des interlocuteurs attentifs. Cette subvention fut complétée par une aide du service des études de la Direction générale de la Culture et de la Communication, où les hauts fonctionnaires Henry Ingberg et Jean-Pierre Nossent comprirent l’importance de la démarche entamée, tandis que les ministres-présidents Valmy Féaux et Bernard Anselme l’appuyèrent. Ces aides cumulées permirent à peine le maintien de deux chercheurs de 1990 à 1999, l’Institut Jules Destrée continuant d’ailleurs à s’endetter pour apporter près d’un million de francs par an sur ses fonds propres – ce qui est proportionnellement considérable – pour maintenir le programme de recherches. L’appui au projet du président du Conseil d’administration de l’Institut Jules Destrée, Jean-Pol Demacq, fut sans faille, même dans les moments budgétairement les plus difficiles.

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Outre un certain nombre de travaux de valorisation des recherches – comme par exemple les expositions consacrées aux catholiques et à la question wallonne, à Marcel Thiry, François Bovesse ou Luc Javaux – l’essentiel du travail des historiens engagés par l’Institut Jules Destrée a consisté en un dépouillement de fonds d’archives, l’identification et la rencontre de militants, la rédaction de notices et la coordination des chercheurs extérieurs ayant accepté de rédiger bénévolement des notices. Ce travail de coordination a d’abord été assurée par Chantal Kesteloot (1989-1991), ensuite par Sophie Jaminon (1991-1992), enfin, par Paul Delforge (1992-2000). Des chercheurs plus jeunes sont venus successivement et temporairement s’adjoindre à l’équipe, Jean-Michel Vanneste, Laurent Lévêque, Arnaud Pirotte, Emmanuelle Robinet.

Tous ont connu le long apprentissage à des questions difficiles, auxquelles ils n’avaient souvent pas été préparés. Les embûches se sont multipliées, comme l’instabilité du Fonds d’Histoire du Mouvement wallon, plusieurs fois déménagé durant cette période, et pour lequel nos chercheurs ont aidé à dresser un inventaire [12], comme l’évolution d’un travail dont on imaginait mal l’ampleur, passant en quelques années d’un nombre de quatre ou cinq cents notices à plusieurs milliers. Même si certains ont douté de l’aboutissement de la démarche, d’autres ont conservé entière leur foi en ce projet, leur détermination, ainsi que leur rigueur scientifique. C’est particulièrement le cas de Micheline Libon et de Paul Delforge. Premier historien de ce pays à avoir consacré une thèse de doctorat à l’histoire du Mouvement wallon, vice-présidente de l’Institut Jules Destrée, chercheur d’une grande compétence, Micheline Libon a bien voulu, dès sa sortie de charge à l’UCL, fin 1997, s’investir totalement dans la codirection scientifique de cette encyclopédie ainsi que dans la rédaction d’un grand nombre de notices. Sa rigueur intellectuelle n’ayant d’égal que sa disponibilité, c’est dire l’ampleur de son apport. Quant à l'historien Paul Delforge, conseiller à l’Institut Jules Destrée, il était présent dans le projet dès son origine. Alliant minutie et volonté, il a pu, dans une phase finale qui s’étend également dans la durée, cumuler le rôle du barreur qui tient le cap et celui du rameur qui, inlassablement, ajoute une lieue derrière une autre et permet de rapprocher le navire du port.

Enfin, l’attention du Gouvernement wallon à l’égard de cette entreprise fut elle aussi déterminante dans son aboutissement. En effet, d’une part, depuis 1997, les ministres-présidents Robert Collignon puis Élio Di Rupo ont accepté d’inscrire le projet d’Encyclopédie dans la convention-cadre qui lie l'Institut Jules Destrée à la Région wallonne, permettant de concentrer tous nos moyens sur l’aboutissement du travail – et notamment de nous adjoindre les compétences de Jean-François Potelle et Marie-Paule Bouvy sur le dossier. D’autre part, le Gouvernement wallon a accepté de financer une large partie de l’édition de l’Encyclopédie, complétant ainsi judicieusement l’apport financier que la Communauté française avait, depuis 1988, consacré à la recherche.

Dès la parution du tome 1, en 2000, le résultat de la recherche reçut un accueil unanimement approbateur, tant de la part du grand public que de la part des milieux scientifiques. Lors de la présentation du tome 2, le ministre-président wallon Jean-Claude Van Cauwenberghe insista sur la qualité de la recherche et mit en évidence la richesse du Mouvement wallon. En organisant la conférence de presse de sortie du troisième et dernier tome, le ministre-président de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, Hervé Hasquin, vanta lui aussi les qualités d’un ouvrage riche, homogène et cohérent, remplissant un vide dans l’historiographie wallonne. Très vite surgit alors l’idée de fournir aux chercheurs un outil informatique et dynamique, rassemblant le contenu des 1.700 pages de l’ouvrage, ses illustrations ainsi que des mises à jour et compléments. C’est ainsi qu’aujourd’hui, un cédérom complète les 3 tomes imprimés de l’Encyclopédie du Mouvement wallon  et lui apporte une dimension nouvelle avec l’écoute possible de plusieurs dizaines de témoignages oraux.

Ainsi, une entreprise de recherche vraiment ambitieuse aura pu aboutir dans un contexte très difficile. Ainsi, on doit la publication de l'Encyclopédie du Mouvement wallon à l'obstination scientifique, budgétaire, citoyenne de cette équipe : elle a estimé nécessaire d’amener en plein jour l’action des femmes et des hommes qui ont choisi de consacrer beaucoup de leur temps – voire leur vie – à leur région, à ce que ces militantes et militants considéraient comme étant leur pays, qu’il s’agisse, dans leur esprit, de la Wallonie ou de la France.

Philippe Destatte

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[1] Jacques Lanotte dir., L’histoire du Mouvement wallon, Journée d’étude de Charleroi, 26 février 1976, Charleroi, Institut Jules Destrée, 1978.

[2] Hervé Hasquin, Historiographie et politique en Belgique, coll. Notre Histoire, Charleroi-Bruxelles, Institut Jules Destrée – Éditions de l’Université de Bruxelles, 1996, p. 138.

[3] Voir Jeannine Lothe, Les débuts du Mouvement wallon, dans La Wallonie, Le Pays et les Hommes, t. 2, p. 191-210 – José Gotovitch, Wallons et Flamands : le fossé se creuse…, t. 2, p. 295-317 – Jeannine Lothe, Le Mouvement wallon : divisions, fluctuations et prélude à la mutation, t. 2, p. 319-331 – Hervé Hasquin, Naissance de la Wallonie, t. 2, p. 335-366 – Hervé Hasquin, Postface, La vie politique depuis 1975, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1976 et 1980, p. 529-536.

[4] Hervé Hasquin, Le Mouvement wallon : une histoire qui reste à écrire, dans Histoire et historiens depuis 1830 en Belgique, Revue de l’Université de Bruxelles, 1981/1-2, p. 151.

[5] Problématique de l’histoire liégeoise, A la mémoire de Jean Lejeune, Actes du colloque organisé par l’association Le Grand Liège, Liège, 1981, p.104.

[6] Guy Galand dir., Culture et politique, p. 73-74, Charleroi, Institut Jules Destrée, 1984.

[7] Marie-Françoise Gihousse, Mouvements wallons de résistance, Mai 1940-septembre 1944, Charleroi, Institut Jules Destrée, 1984.

[8] Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, coll. Champs historique, Paris, Flammarion, 1978.

[9] Archives de l’Institut Jules Destrée, Procès-verbal du Conseil d’Administration du 15 décembre 1984, p. 4. – Lettre de Jacques Hoyaux à Marie-Françoise Gihousse datée du 17 décembre 1984.

[10] Le Comité scientifique est alors composé des cinq membres du Comité de patronage – Marinette Bruwier, Léopold Genicot, Hervé Hasquin, Etienne Hélin et Jacques Stiennon – ainsi que de Maurice-A. Arnould, Jacques de Caluwé, Claude Desama, Georges Despy, Albert d’Haenens, Paul Gérin, Corinne Godefroid, José Gotovitch, Jean-Marie Horemans, Jean Leclercq-Paulissen, Marc Lefèvre, Micheline Libon, René Noël, Christiane Pierard, Jean Pirotte, Claude Remy, Michel Révelard, Pierre Sauvage, France Truffaut, Irène Vrancken, Paul Wynants.

[11] Centre d’Histoire de la Wallonie et du Mouvement wallon, Mémoires de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, Enquête relative aux militants wallons de l’Après-Guerre, Charleroi, Institut Jules Destrée, 1987. Quatre jeunes licenciés en histoire Paul Delforge, Véronique Delforge, Chantal Kesteloot et Françoise Noël avaient œuvré à ce projet, appuyés par quatre documentalistes gradués, Dominique Préaux, Geneviève Steffens, Martine Stekke et Laurence Vuidar.

[12] Sophie Jaminon– Corinne Godefroid, Le Fonds d’Histoire du Mouvement wallon, Source d’une histoire à écrire, Premier guide au lecteur, coll. Etudes et Documents, Charleroi, Institut Jules Destrée, 1991.

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Mise à jour le 27-03-2007

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