Céramiste d’art et sculpteur, Achille Pétrus prône la formation
de listes politiques exclusivement wallonnes et plaide en faveur
de la suppression totale de l’apprentissage du flamand dans
toutes les écoles de Wallonie. Juste avant la Seconde Guerre
mondiale, il tente de mettre au point un émetteur wallon destiné
à l’Action wallonne ; parti précipitamment sur les routes
de l’exode en mai 1940, il se réfugie dans les Pyrénées. De là,
il répond à l’appel au regroupement des Wallons lancé le 6 juin
dans La Meuse de Paris par Georges Thone, président de la
Ligue d’Action wallonne. À la Libération, il devient le
président de la section de Couillet de Jeune Wallonie et le
secrétaire de la section de Couillet de Wallonie libre
(1945).
Paul
Delforge |