Professeur aux Écoles moyennes de Wavre et de Saint-Hubert jusqu’en 1892,
Auguste Vierset devient journaliste (1893-1911) notamment à L’Express,
à L’Indépendance belge dont il sera le secrétaire de rédaction et au
Petit bleu dont il prend la direction en 1908. En 1911, il devient
chef de Cabinet du bourgmestre libéral bruxellois, Adolphe Max, poste qu’il
occupe jusqu’au décès de celui-ci (1939) et qu’il conserve, jusqu’à sa
retraite, auprès de son successeur.
Président (1936-1942) de l’Association des Auteurs wallons du Brabant qu’il
avait contribué à créer en 1932 (avec Léon Pirsoul, A-F. Deneubourg, Eugène
Fortin et Henri Vervier) et en devient le secrétaire., il en assure le
succès. Membre du Conseil d’administration de l’Association des Écrivains de
Belgique, Auguste Vierset est un auteur wallon et français prolifique.
Attiré par la dialectologie, il est à peine âgé de vingt ans lorsqu’il
publie un Essai d’orthographe wallonne (1885) et une étude
linguistique intitulée Germain-wallon (1887). Il y analyse les
influences des langues germaniques sur les dialectes wallons,
particulièrement le namurois. En 1888, il publie Poètes wallons namurois.
Auteur de poèmes et de chansons, il fournit aussi des œuvres pour le théâtre
dialectal. En français, il est l’auteur d’études littéraires, de poèmes
d’inspiration parnassienne, de récits de voyage, de romans et de pièces de
théâtre. Il lui arrive d’user du pseudonyme Aladin. Membre du comité central
de l’Association wallonne du Personnel de l’État, il a été l’un des
collaborateurs de Wallonia (1893-1905), de L’Almanach wallon
(1923), de La Défense wallonne (1921-1940) et de Radio Wallonie
(1938-1940).
Jean-François
Potelle