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RENARD Félix |
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Né à
Liège le 7 février 1888,
décédé à Liège le 15 octobre 1973 |
Docteur en droit de l’Université de Liège
(1911), avoué de profession, Félix Renard est le trésorier de la section de
Liège des Amitiés françaises (1937-1940) ; avec Georges Thone et Georges
Truffaut, il prend une part active dans l’organisation de nombreuses
manifestations visant à défendre l’influence de la France en Belgique.
Membre du comité directeur du Rassemblement démocratique et socialiste
wallon (1943), il y siège en tant que représentant de la tendance libérale,
sous le nom de code Vos. Il participe aux travaux du Rassemblement
démocratique et socialiste wallon jusqu’à sa disparition en septembre 1944.
Il participe en fait à l’ensemble de ses débats et adhère à l’option d’une
république wallonne.
Après la Libération, c’est principalement dans
le domaine culturel que Félix Renard choisit de défendre la Wallonie. Parmi
les fondateurs de l’Association pour le Progrès intellectuel et artistique
de la Wallonie en 1943, il en est administrateur (février 1945), puis le
président général (1955). En octobre 1955, il participe activement au
deuxième Congrès culturel wallon de Liège ; membre de son comité de
patronage, il voudra d’ailleurs aller plus loin que cette simple
participation puisqu’il est l’un des fondateurs du Centre culturel wallon,
en 1956. Sur les ondes de Radio-Namur, il revendiquera le dédoublement du
département de l’Instruction publique (décembre 1956). Secrétaire général
des Amitiés françaises dont il était membre déjà avant la guerre, il en
anime la section liégeoise de façon dynamique dans les années qui suivent la
Libération. Membre du Congrès national wallon, il participe au congrès
wallon de 1945 (Liège, 20 et 21 octobre). Membre du Comité permanent du
Congrès culturel wallon, membre du comité permanent du Congrès national
wallon (1947-1961), il est aussi administrateur du Grand Liège.
En 1939,
Félix Renard avait été candidat aux élections législatives dans
l’arrondissement de Neufchâteau-Virton ; après la Libération, il siège au
comité de Liège-ville du parti libéral, en devient le vice-président puis le
président de l’Association libérale de Liège et de la Fédération libérale de
l’arrondissement de Liège. Président d’honneur du syndicat libéral des
Services publics et de la Mutualité libérale liégeoise, il se présente pour
la première fois devant les Liégeois aux élections de 1949 et il est élu
conseiller provincial (1949-1961) ; en septembre 1952, il remplace D’heur
Hellin décédé comme député permanent. Il ne sera pas reconduit à cette
fonction en 1958.
Paul Delforge
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