Docteur en
philologie romane de l’Université libre de Bruxelles, inspecteur général de
l’Enseignement moyen (français), chef de Cabinet adjoint au ministère de l’Instruction
publique (1955-1958), préfet à l’Athénée d’Uccle, Albert Peeters y a laissé
se développer avec bienveillance un Cercle d’Études wallonnes. Membre du
Bloc de la Liberté linguistique (1960), c’est par le canal de Wallonie libre
et de l’inspection des cours de français qu’Albert Peeters est venu à la
lutte en faveur de la civilisation française, de la défense de la Wallonie
et du français à Bruxelles. C’est en qualité d’inspecteur qu’il fait la
rencontre de Jean Pirotte, futur président de Wallonie libre. Il assure la
vice-présidence de l’UWAC (1964-1967).
Premier président
du FDF, Albert Peeters en est un dirigeant écouté, conciliateur et
désintéressé. Conseiller communal FDF à Uccle jusqu’en 1970, membre du
comité directeur, président honoraire du FDF, président de la section d’Uccle
et de sa section culturelle, membre de la Ligue wallonne de l’Agglomération
de Bruxelles (1968), Albert Peeters se révèle un fédéraliste convaincu,
refusant les compromis, ce qui l’avait amené d’ailleurs à démissionner alors
qu’il était chef de Cabinet du ministre de l’Éducation nationale. Directeur
de l’École européenne, il a fait partie de la commission Enseignement du
Centre culturel wallon (1956).
Paul Delforge