De formation
commerciale, Serge Kubla est membre du Rassemblement wallon au début des
années septante. Attaché de Cabinet auprès du secrétaire d’État à l’Économie
régionale wallonne, Jean Gol (1974-1977), il est chargé de l’aide aux PME et
constate l’insuffisance quasi générale de fonds propres des PME qui ne
disposent pas non plus de moyens pour financer leur expansion. Durant
l’été 1976, Serge Kubla fait partie des fondateurs du Club pour les
Réformes, l’Europe et les Régions (CRéER).
À l’issue du
scrutin communal d’octobre 1976, le Rassemblement wallon est en mesure de
former, à Waterloo, une coalition avec les Intérêts communaux et le Parti
libéral. Le candidat RW Jean Chaumont est même pressenti pour devenir
bourgmestre. Élu conseiller communal sur la liste du Rassemblement wallon,
Serge Kubla est cependant en désaccord avec les termes du manifeste
présenté par Paul-Henry Gendebien et, en compagnie de Jean Saren, autre
conseiller communal RW, il décide de rejoindre les rangs du nouveau PRLw.
À Waterloo, le Rassemblement wallon est alors repoussé dans l’opposition.
Serge Kubla, quant à lui, devient échevin (1977-1982), puis bourgmestre
(1983). Élu parlementaire PRLw en 1977, Serge Kubla siège à la Chambre, au
Parlement wallon et au Conseil de la Communauté française ; chef de groupe
du PRLw au Parlement wallon de 1977 à 1985, il devient le chef du groupe
libéral à la Chambre (1985-1992), puis à nouveau chef de groupe au
Parlement wallon (1992-1999). Président de Sédilec (1989-1999), il est
aussi administrateur de la Banque du Brabant et membre du comité de
surveillance du Crédit communal. Il est également le fondateur de
l’intercommunale Bataille de Waterloo 1815 qui gère et dynamise le champ
de bataille.
Il se met en
disponibilité de son mandat maïoral, lorsque, le 12 juillet 1999, il est
désigné comme vice-président du gouvernement wallon, ministre de
l’Économie, des PME, de la Recherche, des Technologies nouvelles, du
Tourisme, du Commerce extérieur et de la Politique aéroportuaire. Parmi
les dossiers les plus médiatisés figurent alors le maintien des F1 à
Francorchamps et la gestion des aéroports régionaux (Ryanair à
Charleroi-Gosselies, les nuisances sonores à Liège-Bierset). Lors des
élections régionales du 13 juin 2004, il rassemble sous son nom 29.256
voix de préférence dans la circonscription de Nivelles, soit le 5e
meilleur score de Wallonie.
Paul
Delforge