Fidèle aux rendez-vous wallons de Waterloo
depuis les années de l’immédiat après-guerre, membre de l’Avant-Garde
wallonne (1958), Max Évrard est aussi membre de Wallonie libre, dont il
devient le secrétaire administratif de la régionale de Charleroi (1961).
Membre de l’Institut Jules-Destrée dès la relance de ses activités en 1960,
il en diffuse les publications lors des multiples manifestations wallonnes :
on le voyait arriver avec deux grandes valises pleines de livres et
présenter auprès des Wallons des arguments en faveur de la défense de leur
culture.
En 1962, Max Évrard est l’un des fondateurs de
la régionale de Charleroi du Mouvement populaire wallon. C’est là qu’il
rencontre Robert Moreau avec lequel il va participer à l’aventure des partis
wallons. Membre du Front wallon (1964), membre du Parti wallon (1965), Max
Évrard figure aussi parmi les premiers affiliés du Rassemblement wallon,
régionale de Charleroi (1968). Il restera un membre actif de ce parti,
jusqu’à son décès, en 1978. Coopérateur de la société La Renaissance
wallonne, ce militant wallon avait aussi développé une activité d’aide aux
enfants défavorisés et aux handicapés. Chaque année, il participait à
l’hommage rendu à Jules Destrée, en septembre, dans les rues de Charleroi.
Paul Delforge