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COULON Roland |
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Né à Pâturages le 22 juin 1906,
décédé à Mons le 29 juin 2000 |
Conseiller en orientation professionnelle et en
psychotechnique à l’Institut des Hautes Études à Bruxelles, correspondant de
la presse internationale, instituteur, Roland Coulon est aussi sculpteur et
céramiste. Influencé par l’abbé Mahieu (1936-1940), secrétaire du Comité de
Vigilance des Intellectuels antifascistes, il entre rapidement dans la
Résistance. Membre des Milices patriotiques (M.P.) du Front de
l'Indépendance, résistant armé reconnu pour la période novembre
1943-septembre 1944 (sabotages, récoltes de fonds, distribution de tracts,
etc.), il est arrêté par la Gestapo le 15 juillet 44 et incarcéré à la
prison de Mons. Membre du Parti ouvrier belge (avant 1940), il adhère au
Parti communiste belge à la Libération. Membre du comité régional de
Wallonie libre Mons-Borinage (1944), Roland Coulon participe aux réunions
annuelles de Wallonie libre.
Lors de la Question royale, Roland Coulon
manifeste son opposition à Léopold III. À propos du vote pour le
rattachement des Fourons à la province de Limbourg, il souligne la
participation et la responsabilité des socialistes. Favorable à la création
de partis wallons tels que le Front démocratique des francophones ou le
Rassemblement wallon, il leur reproche leur soumission à quelques
personnalités. Proche du brasseur Cavenaille, il adhère à l’Union wallonne
des écrivains et artistes. L’œcuménisme wallon est, selon lui,
freiné par des mouvements dont les positions excessives tendent à
l’exclusive (ex. le mouvement retour à la France), par l’absence de
consensus populaire sur le fédéralisme, par l’indifférence du clergé wallon
et enfin par les manœuvres des mouvements patriotiques.
Paul Delforge
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