Géographie (2/2)
Christian Vandermotten
Directeur de l'Institut de Gestion de
l'Environnement et d'Aménagement du Territoire à l'Université libre de
Bruxelles
Jean-Michel Decroly
Docteur en Sciences géographiques à
l'Université libre de Bruxelles
.../...
L'espace hérité de
l'industrialisation du XIXe siècle
Jusque 1830, la Wallonie,
moins peuplée que la Flandre et le Brabant, reste peu urbanisée. Les plus
grandes villes sont avant tout les deux sièges épiscopaux traditionnels, Liège
et Tournai. La prééminence de Liège est tout autant liée à son ancien statut de
ville-capitale d'une principauté ecclésiastique indépendante qu'à la précocité
de la Révolution industrielle, qui s'y appuie sur la bourgeoisie locale et sur
une tradition artisanale des fabrications métalliques, entre autres dans
l'armurerie, ayant longtemps profité de la neutralité liégeoise. Mons et Namur,
elles aussi anciens sièges de principautés, suivent dans le classement. Seule
Verviers doit seulement sa position à une activité économique lainière
rapidement industrialisée, historiquement fondée sur les réserves de
main-d'oeuvre des bocages herviens et sur des proximités frontalières
encourageant la contrebande. Charleroi existe à peine, même si la région
bénéficie, comme Liège, d'une tradition artisanale des fabrications métalliques,
surtout dans la clouterie. Quant à La Louvière, elle ne sera érigée en commune
qu'en 1869.
Si l'implantation de
machines à vapeur avait déjà débuté pendant le régime français, en particulier
dans le Borinage, dont la houille pouvait être écoulée vers la France par le
canal de Mons à Condé, et si des petites et moyennes entreprises des
fabrications métalliques et des constructions mécaniques se multiplient dans les
années 1820, l'ampleur des capitaux nécessaires à une industrialisation précoce
fondée sur les secteurs de l'extraction et de l'industrie lourde, sans passer
comme en Grande-Bretagne, si l'on excepte le cas verviétois, par une
accumulation moins coûteuse dans le secteur textile, imposent rapidement
l'implication dominante du capital bancaire national. Dans un tel cadre de
développement et dans le contexte des transports chers de l'époque, il est
évident que cette industrie lourde, forte consommatrice d'énergie, ne peut que
se localiser sur les gisements charbonniers.
Tous les bassins ne
profiteront cependant pas de la même manière de l'essor des fabrications
métalliques. Celui-ci se concentrera avant tout autour de Liège et de Charleroi,
là où les développements pouvaient, à la différence du Borinage, s'appuyer sur
des traditions artisanales. Très vite, les besoins croissants en fonte et en fer
rendirent impossible de continuer à s'approvisionner aux forges traditionnelles
utilisant le charbon de bois et l'énergie des rivières des versants ardennais et
de l'Entre-Sambre-et-Meuse. La conjonction de la modernisation d'une tradition
artisanale des fabrications métalliques et de la présence de l'énergie va dès
lors fixer à Liège et à Charleroi une sidérurgie moderne, dont l'essor s'affirme
dans les années qui suivent immédiatement l'Indépendance. Les mêmes
développements auront lieu un peu plus tard et avec une vigueur quelque peu
moindre dans le Bassin du Centre.
La remontée de la base de
la gouttière synclinale houillère de Namur au niveau du toit du Samson isole
donc les deux bassins charbonniers de Liège et du Hainaut. L'évolution
parallèle, concurrente, de ces deux bassins, de taille trop réduite pour avoir
pu générer les mêmes synergies que dans un bassin de l'ampleur de la Ruhr, pèse
jusqu'aujourd'hui sur la problématique du redéploiement économique wallon.
Le développement du
sillon wallon dans un contexte régional de densités de population relativement
faibles, si l'on compare par exemple à la Flandre, de baisse relativement
précoce de la fécondité, en premier lieu en Entre-Sambre-et-Meuse mais, plus
important, dans le Hainaut industriel, où elle est sensible dès les années 1870,
et de faiblesse de l'urbanisation préindustrielle, conduit le patronat
charbonnier et métallurgique à fixer la main-d'oeuvre près des entreprises,
parfois en créant lui-même l'habitat, non sans arrières pensées de contrôle
paternaliste. Cette situation ne favorise pas non plus la diversification
industrielle. Les industries de main-d'oeuvre non impérativement liées aux
ressources charbonnières s'installeront de préférence à Bruxelles et par la
suite dans le nord du pays.
Les zones industrielles
du sillon houiller ont ainsi hérité de zones urbaines souvent insuffisamment
structurées. La faiblesse des services, en particulier des services de haut
niveau, même si aujourd'hui le recul de l'industrie traditionnelle a fortement
augmenté le poids du tertiaire dans l'économie régionale, fut renforcé par la
localisation largement bruxelloise du commandement économique, les élites des
villes wallonnes assurant plus la direction technique que les fonctions de
management et de contrôle financier, plus encore en Hainaut qu'à Liège.
L'héritage de ce passé
confronte aujourd'hui la Région wallonne à de lourds problèmes de reconversion,
qu'elle doit aborder avec la résolution qu'impose la difficulté de telles
ruptures.
Dans un contexte de crise
des charbonnages, puis de fermeture définitive de ceux-ci, ayant subi la crise
de secteurs lourds, comme les constructions ferroviaires dans le Centre, puis
celle de la sidérurgie, dans le cadre d'une économie peu différenciée, où dès
lors crises sectorielles et crises régionales tendent à s'identifier, la
Wallonie a réagi en offrant aux investisseurs, dès le début des années soixante,
de nouveaux sites industriels, pariant largement sur l'attraction des capitaux
étrangers. De nouveaux paysages industriels sont ainsi nés, parfois
spectaculaires, comme le long de l'autoroute de Wallonie. Cependant, certains de
ces gros investissements, parfois trop proches des secteurs traditionnels ou
trop caractéristiques de la grande industrie fordiste, sont à leur tour en
crise, voire ont conduit à des abandons d'activité retentissants, comme la
raffinerie de Feluy. La multiplication de zonings périphériques a aussi pu
contribuer à affaiblir ou fragiliser certaines parties centrales des villes,
voire à freiner l'indispensable reconversion des friches industrielles.
La poursuite du renouveau
économique de l'ancien sillon industriel wallon passe dès lors aujourd'hui, dans
le contexte d'une économie de plus en plus flexible et internationalisée, par la
fixation d'entreprises de haute technologie et d'un secteur tertiaire de pointe.
Le succès de tels projets économiques implique en parallèle une attention toute
particulière portée à la rénovation de l'habitat ancien, à la restructuration
des villes, à l'élimination des chancres qui subsistent dans celles-ci. La
valorisation du patrimoine architectural, sa réaffectation intelligente, doivent
devenir des outils de développement économique. Cela implique une grande rigueur
dans les exigences.

Les dynamiques
extérieures au sillon wallon
Si la Wallonie se doit de
gérer avec vigueur les difficiles problèmes de la reconversion du sillon
Sambre-Meuse, des éléments de dynamisme existent cependant dans cette zone
depuis longtemps industrialisées, comme aussi par ailleurs en Brabant wallon et
le long d'un axe joignant Namur à Arlon.
Le Brabant wallon
La population du Brabant
wallon a fortement augmenté depuis le début des années soixante, surtout dans
ses parties occidentale et centrale : 206.000 habitants en 1961, 234.000 en
1970, 291.000 en 1981, 321.000 en 1993, soit une multiplication par 1,6 en moins
de trente-cinq ans, à comparer à une quasi stagnation dans le reste de la
Région. Cette dynamique est évidemment liée à la proximité de la capitale et à
la périurbanisation qui en est issue, favorisée par l'attraction d'une région
francophone aux paysages agréables sur les émigrants bruxellois. En 1961, 25 %
des émigrants bruxellois vers le Brabant se fixaient en Brabant wallon;
aujourd'hui ce pourcentage monte à 37 %. A l'inverse, 73 % des immigrants dans
le Brabant wallon proviennent de Bruxelles ou du Brabant flamand, 25 % seulement
du reste de la Wallonie.
Si cette périurbanisation
fait aujourd'hui du Brabant wallon la province wallonne dont les revenus par
habitant sont, de loin, les plus élevés (16 % supérieur à la moyenne belge,
alors que le revenu par tête des autres provinces wallonnes est inférieur de
10,5% à cette même moyenne), il importe d'en contrôler des aspects négatifs. La
mode des lotissements non intégrés dans le tissu bâti rompt avec les paysages
traditionnels et les déstructure. Elle provoque en outre une consommation
d'espace urbanisé exagérée. Dès à présent 8,5% de la surface de la province est
occupée par l'habitat, en particulier dans sa partie centrale, au sein du
quadrilatère Waterloo-Braine-l'Alleud- Ottignies-Louvain-la-Neuve - La Hulpe, et
près de 20% de la superficie de la province sont considérés au plan de secteur
comme des zones potentielles d'habitat. Des lotissements trop dispersés ou
exagérément allongés le long des voiries sont également très coûteux en
infrastructures et en réseaux. La hausse des prix fonciers et immobiliers peut
parfois chasser des habitants autochtones : dès à présent des migrations
significatives apparaissent depuis le Brabant wallon vers les arrondissements
voisins de Namur et de Charleroi.
L'importance de la
navette vers Bruxelles, qui concerne 55 % des actifs résidant dans le Brabant
wallon, engendre chaque jour des encombrements sur les voies radiales vers la
capitale. Un projet de réseau express régional ferroviaire est étudié pour y
remédier. Cependant, de plus en plus, le Brabant wallon est bien plus qu'une
banlieue dortoir lointaine de la capitale, même si ses développements
économiques nouveaux ne se comprennent évidemment que dans la proximité de
Bruxelles et la bonne accessibilité à l'aéroport de Zaventem. Dans des cadres
paysagers recherchés, et dont il conviendra de maintenir la qualité tant en
contrôlant le lotissement que par une politique sélective d'implantation des
zones d'activité, des développements technologiques d'excellence font que le
terme de "Wallifornie" a parfois été avancé pour caractériser des réussites
spectaculaires, parmi lesquelles on épinglera le parc scientifique lié à
l'Université catholique de Louvain-la-Neuve, Swift à La Hulpe et, de manière
générale, l'industrie pharmaceutique, dont la province s'est maintenant faite
une spécialité, avec 65% de l'emploi régional et 24% de l'emploi national dans
la branche. Ces succès ne doivent évidemment pas faire perdre de vue des
situations plus difficiles, principalement dans la haute vallée de la Senne : le
textile artificiel a disparu de Tubize depuis plusieurs années, la sidérurgie de
Clabecq est en difficulté, tout comme les carrières de Quenast.
De même, si les villes du
Brabant wallon restent évidemment dans la zone d'influence de Bruxelles, elles
ont fortement renforcé leurs équipements et leur offre commerciale au cours de
ces trente dernières années, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Elles
apparaissent aujourd'hui de ce point de vue comme des centres autonomes,
n'imposant plus le recours obligé des populations locales au commerce
bruxellois.

Au-delà, un nouvel axe
de Namur vers Arlon ?
Au-delà du Brabant
wallon, d'autres noyaux de dynamisme apparaissent le long de l'autoroute des
Ardennes, au point que l'on a parfois parlé d'un nouvel axe wallon fort allant
de Bruxelles au Luxembourg. La généralisation est sans doute un peu abusive,
parce qu'elle impliquerait une continuité et des causalités communes, qui ne
sont pas prouvées. En outre, il faut conserver à l'esprit que les croissances
enregistrées dans les zones peu peuplées du sud-est wallon représentent le plus
souvent des gains faibles en valeur absolue.
La dynamique namuroise
doit beaucoup à la conjonction des nouvelles fonctions administratives
régionales et d'une qualité urbaine exceptionnelle, tant du point de vue
patrimonial que de celui d'un site remarquable de confluence entre la Sambre et
la Meuse, dominé par l'éperon boisé de la citadelle. Un ensemble de bâtiments
administratifs s'érige dans le faubourg de Jambes, sur la rive droite de la
Meuse, alors que la vieille ville de Namur abrite le Conseil régional. Certains
craignent cependant pour Namur une prospérité trop exclusivement liée au secteur
tertiaire non marchand. Une plus grande diversification des activités namuroises
ne devrait toutefois pas remettre en cause le nécessaire renforcement des
fonctions tertiaires supérieures dans les deux métropoles wallonnes de Liège et
de Charleroi. Il importe aussi de voir que dès aujourd'hui le marché immobilier
namurois est le plus cher parmi les grandes villes wallonnes et se prolonge par
un tentacule de forte pression résidentielle dans l'axe mosan, en amont, jusque
Dinant.
Alors que beaucoup de
communes du sud-est wallon étaient traditionnellement caractérisées par un exode
rural, qui pouvait être d'une ampleur telle qu'il conduisait à une baisse de
leur population, nombreuses sont aujourd'hui les communes condrusiennes,
famennoises et ardennaises, surtout celles situées entre Namur et Libramont et
entre Liège et Marche-en-Famenne, qui connaissent un regain démographique en
même temps qu'une tertiairisation dynamique de leur économie. On y observe en
outre le succès de certains petits parcs artisanaux ou industriels. Certes, une
part de ce regain démographique est liée à l'établissement dans ces régions de
personnes âgées, occupant définitivement une résidence secondaire au terme de
leur vie active, ou à un moindre exode des jeunes qui ne sont plus assurés de
trouver du travail dans les zones métropolitaines. Mais il semble bien y avoir
un renouveau économique réel de zones longtemps considérées comme trop isolées,
ce qui n'est certes plus le cas avec la modernisation de la Nationale 4 et la
construction des autoroutes de Namur et de Liège vers Arlon, en direction du
sud-ouest allemand, aujourd'hui centre de gravité de l'économie européenne.
Le développement du
tourisme et des résidences secondaires en Haute-Belgique participent de ce
renouveau. Le poids de la Haute-Belgique dans le tourisme belge s'accroît
progressivement. La zone touristique Ardennes-Meuse représentait, en 1960, 10%
des nuitées touristiques belges, à comparer aux 66% de la côte. En 1992, ces
pourcentages passent respectivement à 24% et 26%. Il sera essentiel pour
l'avenir du tourisme vert wallon de ne pas galvauder son potentiel par des
développements inconsidérés ou mal implantés. Dès à présent, bien des fonds des
vallées qui entaillent les versants ardennais ou les crêtes condrusiennes ont
été les victimes d'implantations anarchiques, principalement dans le domaine du
caravaning, auxquelles il importe de trouver rapidement des solutions
respectueuses à la fois de la protection des sites et des besoins légitimes du
tourisme social. Une action radicale de remise en état d'un site exceptionnel a
été menée par décision de la Région wallonne dans le méandre encaissé de la
Semois à Frahan. Il faut aussi garder à l'esprit que les paysages qui font
l'intérêt de la Haute-Belgique pour les touristes ne sont pas seulement
sensibles aux atteintes des touristes eux-mêmes, mais peuvent aussi être altérés
par l'évolution des pratiques agro-sylvicoles. Les prairies humides des fonds de
vallée sont abandonnées par la fauche et la pâture et envahies par les
enrésinements; sur les plateaux, les conifères succèdent aujourd'hui aux
prairies, qui avaient elles-mêmes largement remplacé les cultures. L'application
des nouvelles directives européennes en matière de gel des terres risque
d'accélérer encore le processus. La fermeture des paysages qui en résulterait
risque, si elle s'amplifiait, de faire perdre aux paysages bien de leurs
attraits.
Le chef-lieu provincial
d'Arlon vit de plus en plus en symbiose avec Luxembourg, abritant, de même que
les communes voisines, une population dont une part importante travaille dans
les banques et les administrations de la capitale grand-ducale. Plus au sud, le
Pôle européen de Développement transfrontalier, qui s'étend de Bascharage, au
Grand-Duché, à Longwy, en France a contribué avec un certain succès à la relance
économique d'Athus, sinistrée lors la fermeture de la sidérurgie.

Polarisations
métropolitaines compétitives et influence des grandes villes extérieures à
la Région
On le voit, la Wallonie
est complexe et plurielle : son identité est confrontée à des polarisations
complexes et compétitives. La volonté wallonne de renforcer son identification
régionale à l'intérieur du cadre fédéral belge n'est pas incompatible avec la
reconnaissance de cette plurialité. Elle ne doit pas non plus empêcher la
reconnaissance des spécificités des dynamiques sous-régionales et, souvent, leur
relation et leur nécessaire interaction avec des pôles extérieurs : Bruxelles en
premier lieu, mais aussi Lille pour Mouscron et Tournai, Luxembourg pour Arlon,
Aix-la-Chapelle pour Eupen et, plus généralement, dans le nord-est wallon, l'Euregio
Hasselt-Genk-Maastricht - Heerlen -Aix-la-Chapelle-Verviers-Liège. C'est
pourquoi la Wallonie doit concevoir un développement multipolaire et
transnational ou transrégional.
Il reste évidemment
qu'au-delà de la valorisation de ces proximités transfrontalières ou
transrégionales, un effort essentiel doit porter sur les principaux centres
urbains, au premier rang desquels les deux métropoles régionales de Liège et de
Charleroi. Ces deux villes doivent renforcer leur attractivité urbaine,
améliorer leur cadre de vie. A Liège, il convient aussi, malheureusement, de
réparer certains effets désastreux d'aménagements urbains soi-disant modernistes
imaginés dans les années soixante et dont les seuls résultats furent une
déstructuration du tissu urbain, par ailleurs remarquable, de la partie centrale
de la ville.
On a vu pour quelles
raisons historiques le tertiaire moteur et de haut niveau est relativement
faible dans les villes wallonnes et dans les deux plus grandes d'entre elles en
particulier, surtout à Charleroi. La valeur ajoutée du secteur financier est
inférieure dans cette ville à ce qu'elle est à Gand ou à Louvain. Si Liège et
Charleroi doivent donc tout faire pour renforcer une urbanité forte, il est
cependant peu probable qu'elles puissent toutes deux viser simultanément tous
les objectifs. Ces deux grandes métropoles régionales doivent donc non seulement
réfléchir en partenariat à leurs spécificités et à leurs atouts, mais aussi
concevoir des complémentarités dans leurs espaces transrégionaux et
transfrontaliers.
Charleroi a
incontestablement un rôle nouveau à jouer (industrie de pointe,
télécommunications, transport aérien, ... en symbiose avec le Brabant wallon,
pôle technologique, et Bruxelles, métropole de rang international. Ses ambitions
se concrétisent dans le partenariat A.B.C. qui l'associe à la capitale et à la
métropole portuaire anversoise.
Liège, un des plus grands
ports fluviaux d'Europe, à l'extrémité du canal Albert, pourra tirer profit d'un
point d'arrêt sur le TGV ouest-européen et affirmer son rôle essentiel dans la
coopération transfrontalière avec Maastricht et Aix-la-Chapelle.
Orientation
bibliographique
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Decroly, Géographie, dans
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