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- Le présent a été le futur du passé : quand on a conçu la politique, on a
nécessairement anticipé un futur (au moins un);
- la perception que les parties prenantes ont de l’avenir influence leur
action au présent;
- l’évaluateur doit répondre à la question « et maintenant ?»,
ce qui veut dire « que pensez-vous que nous devons faire à l’avenir
?»
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- Des germes du futur existent dans le passé : certaines tendances d’hier
et d’aujourd’hui influencent notre avenir;
- les parties prenantes ont vécu le passé et sont ancrées dans le présent
: le(s) futur(s) qu’elles accepteront sera (seront) lié(s) à leurs
racines;
- dans son effort pour passer à la stratégie, la prospective doit répondre
à la question « et maintenant ?», ce qui veut dire « que
devons-nous faire concrètement pour préparer l’avenir ?»
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- La prospective intervient en amont, au moment de la conception, pour
répondre aux questions : « quelles sont les évolutions possibles
qui peuvent influencer notre projet » et « où voulons-nous
aller » ? Elle accompagne ensuite le projet en tant qu’élément de
sa conception.
- L’évaluation intervient traditionnellement en fin de projet (ex post)
pour répondre à la question : « l’intervention a-t-elle atteint ses
objectifs et comment pourrait-on faire mieux » ? Elle boucle ainsi
sur le début du cycle suivant.
- L’évaluation peut également intervenir pour éclairer la décision
d’intervenir (ex ante) ou vérifier que la mise en œuvre se déroule
conformément aux attentes (in itinere).
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- Le système de suivi :
- fournit au pilotage et à l’évaluation les informations nécessaires sur
l’avancement et les résultats du projet / de la politique;
- collecte des informations sur les consommations, les réalisations et
les résultats (suivi des bénéficiaires) du projet / de la politique;
- permet d’identifier les risques, de détecter les anomalies,
d’extrapoler des consommations, des délais, des résultats, de prendre
des décisions correctives et de simuler leur effet possible.
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- L’observatoire :
- fournit au pilotage, à l’évaluation et à la prospective
- des informations sur la situation et l’évolution de l’environnement du
projet ou de la politique;
- collecte des informations sur la situation des publics cibles, de leur
environnement (étalonnage sur d’autres collectivités ou d’autres
politiques), et de leur évolution;
- permet de mieux connaître la situation des publics cibles et leurs
besoins, de suivre son évolution (notamment en relation avec
l’avancement du projet / de la politique), de repérer des tendances
dans l’environnement qui peuvent l’influencer (veille), de corriger les
hypothèses issues de l’analyse prospective et la stratégie qui leur est
liée.
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- Le Forum prospectif pour les personnes handicapées
- L’évaluation du Contrat de Gestion de l’Agence wallonne pour
l’intégration des personnes handicapées (AWIPH)
- L’observatoire bruxellois de l‘enfant
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- Finalité : Tracer les lignes de
force d’un programme d’action à moyen et long terme (de cinq à dix ans),
spécifié par thème et reprenant les implications budgétaires
- Durée : de janvier 2003 à mars 2004
- Parties prenantes
- les personnes handicapées et leurs associations représentatives
- les professionnels du secteur et leurs associations représentatives
- les différentes instances de l’AWIPH
- le Conseil consultatif wallon de la personne handicapée
- les diverses autres associations « porteuses d’enjeux »
- Près de 1000 participants aux journées – dont 600 personnes différentes.
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- Méthode suivie
- un groupe de pilotage méthodologique
- 10 notes de problématique
- des débats décentralisés pour produire une réaction écrite, construite
sur base d’un canevas de synthèse 10 journées d’échange sur base d’une
synthèse des réactions
- 3 débats techniques avec les partenaires sociaux, le Conseil
consultatif, l’AWIPH et le Cabinet du Ministre
- divers outils de communication tels que :
- le site de l’année 2003,
- une lettre d’infos (« Transform’acteurs »)
- l’usage intensif des mails
- suivi de l’ensemble de la démarche par un opérateur extérieur
indépendant chargé des synthèses.
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- Adaptation des structures existantes
- Assouplir le cadre légal et administratif
- Développement du travail en réseau
- Élargissement des missions
- L’agrément de nouvelles formes d’intervention intermédiaires
- un agrément-type « accompagnement »,
- des agréments intermédiaires
- un agrément-type « protection ».
- Un « pool » de services avec un subventionnement global par territoire
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- Question : dans quelle mesure l’Agence a-t-elle atteint ses objectifs
budgétaires, organisationnels et en termes de qualité de service ?
- Réponse : les objectifs n’ont été que peu atteints.
- Motifs : le Contrat de gestion était trop ambitieux par rapport :
- à la situation de l’Agence et à sa capacité de changement
- aux moyens disponibles au plan régional, insuffisants pour satisfaire
les besoins de l’Agence pour remplir ses objectifs
- à sa mission elle-même : l’intégration des personnes handicapées dépend
du corps social tout entier, et pas seulement de l’Agence (bouc
émissaire).
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- Préconisations :
- Réorienter la politique régionale d’intégration des PH vers la mise en
œuvre d’une solidarité active, et mobiliser
- les prestataires de service généraux, pour développer une offre en
faveur des PH
- la société civile, dont les volontaires qui développent de nouveaux
services, les employeurs et les proches des PH
- le secteur public, par une politique de mainstreaming
- Réorganiser l’Agence pour lui donner aussi les moyens d’accompagner les
porteurs de la solidarité active.
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- En Communauté française de Belgique (Wallonie et les francophones de
Bruxelles), la programmation des places d'accueil des enfants de moins
de 3 ans relève d'un organisme d'intérêt public, l'ONE.
- La programmation effectuée par l'ONE dans les années 80 et 90 ne tenait
compte que de deux critères:
- un équilibre entre les Provinces;
- un équilibre entre les types d'accueil, à domicile (gardiennes) ou en
collectivité (crèches).
- Un troisième critère, non explicite, jouait également : l'équilibre
entre les pouvoirs organisateurs locaux et les pouvoirs organisateurs
associatifs (partage de type politique entre laïques et chrétiens).
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- L'Observatoire de l'Enfant, créé en 1991, a construit des indicateurs de
taux de couverture de l’aide sociale par commune et par quartier.
- Ce travail a montré que les communes et les quartiers les plus peuplés
et dont le revenu moyen par habitant est le plus faible étaient aussi
les moins équipés (tout comme pour la politique du logement ou celle de
l'emploi)
- Le contrat de gestion 2002 a défini comme objectif à l'ONE :
- d’égaliser les taux de couverture entre les communes
- d’intégrer des discriminations positives dans sa programmation de
services agréés et de places subventionnées
- de tenir compte du nombre réel d'enfants concernés sur chaque entité
(et plus du nombre de naissances).
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- La démarche prospective crée des lieux d’interactions qui favorisent
l’élaboration partenariale des politiques et des projets :
- la prospective construit un référentiel commun avec les acteurs
(partage des concepts et analyse des faits et des évolutions,
tendances, rupture);
- en se projetant vers les futurs possibles, les acteurs prennent
conscience de leur intérêt commun;
- en définissant ensemble un futur souhaitable, ils construisent un
projet qui leur convient à tous;
- en expérimentant le travail prospectif, les acteurs apprennent
l’écoute, l’ouverture à l’autre, le dialogue.
- L’appropriation des apports de la prospective par les acteurs des trois
paliers doit être suffisante pour déboucher sur l’action.
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- « La Wallonie au Futur » : une démarche de la société civile
influençant les trois paliers, qui a débouché sur « Wallonie
2020 » : une démarche de prospective citoyenne;
- La Mission Prospective Wallonie 21, une démarche de prospective
publique;
- « Prospective des politiques d’entreprises », une démarche
associant des dirigeants d’entreprises stratégiques en Wallonie et des
fonctionnaires.
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- L’évaluation partenariale/ participative crée des interactions qui
développent la collaboration entre les trois paliers :
- en analysant / validant la théorie d’action, elle (re)construit un
référentiel commun avec les acteurs (partage des concepts et analyse
des faits);
- en examinant de façon objective la mise en œuvre et les effets du
projet, elle invite les acteurs à prendre conscience des apports et des
limites de chacun dans le travail collectif;
- en analysant et en débattant avec les parties prenantes des causes des
réussites, des échecs et des remèdes possibles, elle alimente une
démarche d’amélioration collective permanente ;
- en participant au travail d’évaluation, les acteurs apprennent
l’écoute, l’ouverture à l’autre, le dialogue dans le respect de chacun
et dans l’intérêt commun.
- Ces effets ne se manifestent que dans la mesure où les parties prenantes
sont associées tout au long du processus, de l’amont (cahier des
charges) à l’aval (discussion des conclusions et préconisations).
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- - atteindre à l’horizon 2010 la moyenne européenne en matière de
création de richesse par habitant (PIB);
- - atteindre à l’horizon 2010 la moyenne européenne en matière de taux d’emploi.
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- L’évaluation a contribué à mieux faire comprendre et mieux structurer le
CAW (CAWA)
- Pour les opérateurs, l’évaluation du CAW et la prise en compte de ses
résultats est une démonstration de la volonté de progrès du gouvernement
wallon
- Pour le gouvernement, l’évaluation a apporté des informations sur les
étapes suivantes que les leaders de l’opinion étaient prêts à soutenir :
- Acceptation de partenariats structurés par objectifs
- Attente d’un projet global (qui dépasse les compétences stricto sensu
de la Région)
- Attente d’une responsabilisation plus grande de l’ensemble des parties
prenantes (opérateurs et population)
- L’évaluation du CAW a confirmé l’importance de l’observation, de
l’évaluation et de la prospective (création de l’IWEPS).
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- L’implication systématique des acteurs d’amont en aval permet à la
démarche prospective / évaluative de prendre en compte un maximum de
facettes de la réalité.
- La participation des acteurs crée un processus d’appropriation des
constats et des préconisations qui, sans cette participation, ne peut
être au mieux que partielle.
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- Merci de votre attention !
- www.wallonie-en-ligne.net
- www.perspective-consulting.org
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