Louis Michel, le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires
étrangères belge, a pris acte de l'accord gouvernemental autrichien. Louis Michel
regrette que les appels à la raison formulés par la présidence européenne et par les
différents gouvernements de l'Union n'aient pas été entendus à Vienne.
Pour Louis Michel, la nouvelle coalition autrichienne crée une brèche
inacceptable dans la résistance à une renaissance des thèses fascistes en Europe. Le
Ministre belge des Affaires étrangères considère que "le nouveau gouvernement
autrichien prend en connaissance de cause le risque de s'isoler. Il est choquant de
constater l'arrivée dans un gouvernement de l'Union d'un parti qui manifestement porte
des idéologies et véhicule des idées xénophobes, simplistes, injurieuses et
d'exclusion, qui attentent aux principes démocratiques qui fondent notre système
politique" ajoute Louis Michel.
"Cela est intolérable pour tout démocrate et tout Européen
convaincu. Il importe, en effet, d'affirmer sans équivoque notre attitude et de
réaffirmer les valeurs humanistes, démocratiques, de tolérance et d'accueil qui fondent
l'Union européenne".
Louis Michel a donné instruction à son administration d'appliquer
scrupuleusement les mesures décidées au nom des quatorze gouvernements par la
présidence portugaise.
Michel Malherbe, Porte-parole adjoint
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