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Les partis politiques et les interlocuteurs sociaux face à la sésurité sociale

Etienne Arcq
Chercheur au Centre de Recherches et d'informations socio-politiques

 

Introduction

Lorsque l'on observe sur le long terme les positions des acteurs concernant la sécurité sociale, on est frappé par leur relativement grande stabilité. Il est vrai que nombre de problèmes - le financement général de la sécurité sociale, son financement dit "alternatif", le lien du financement avec l'assainissement des finances publiques, les réductions à faire dans les dépenses, la manière d'assurer la survie de certains secteurs, etc.- ne datent pas d'hier. Aujourd'hui, deux éléments sont intervenus pour obliger les acteurs à redéfinir leurs positions. D'une part, la réforme de l'Etat a été depuis 1980 dans le sens d'un approfondissement de la structure fédérale des institutions et a amené les acteurs à se positionner sur la question du maintien ou non de la sécurité sociale dans les compétences de l'Etat central. Ce positionnement a eu des effets sur les options des acteurs concernant d'autres éléments, comme par exemple leur conceptions sur la structure générale de la sécurité sociale. D'autre part, le plan de convergence adopté en 1992 par le gouvernement et le parlement pour permettre aux finances publiques de répondre aux critères définis par les accords de Maastricht en vue de l'Union économique et monétaire, a amené les acteurs à défendre de façon plus explicite leurs conceptions sur l'équilibre financier. Ces éléments sont venus donner une actualité nouvelle à des problèmes plus anciens, posés dès le début des années 1970 par la crise économique.

Sur un certain nombre de points, il existe un consensus entre les acteurs historiquement "responsables", c'est-à-dire les acteurs appartenant aux mondes qui ont eu historiquement le monopole de la responsabilité politique de cette matière, à savoir les partis et syndicats des familles socialiste et sociale-chrétienne. Ces organisations ont une appréciation positive du système tel qu'il existe, et manifestent une volonté de le sauvegarder et de le consolider sur base d'une combinaison d"assurance et de solidarité" Même convergence de vue concernant la nécessité de diminuer les charges sociales pour améliorer l'emploi et la nécessité d'un financement alternatif. Les employeurs de la FEB partagent également cette vue générale, même s'ils proposent des aménagements plus importants (en matière de réductions de charge, et surtout en matière de diminution des dépenses) que ne le font les organisations citées.

Plutôt que de passer systématiquement en revue les programmes des partis et les propositions des interlocuteurs sociaux, on restituera ici l'essentiel de leurs conceptions en examinant les convergences et les divergences à propos d'une série d'enjeux fondamentaux et en mettant en évidence les clivages différents que ces enjeux engendrent.

 

Le transfert de la sécurité sociale vers les communautés

Sur un point particulier, mais qui n'est pas sans importance, il existe un clivage Nord-Sud tout à fait net. Il s'agit de la question du transfert aux communautés de l'ensemble ou d'une partie de la sécurité sociale. Aucun parti francophone ne préconise une telle mesure. Tous sont pour le maintien de la solidarité nationale en la matière. Du côté flamand, tous les partis sauf Agalev (qui a développé une position commune avec Ecolo) sont pour la communautarisation d'au moins une partie de la sécurité sociale. Le CVP et le SP sont favorables, mais sans en faire une priorité, à la communautarisation des soins de santé et des allocations familiales. Le SP dit n'y être favorable que si l'on ne met pas fin, à terme, aux transferts injustifiés entre le Nord et le Sud. Le CVP l'envisagerait pour l'avenir mais après qu'un assainissement financier ait eu lieu. Parmi les interlocuteurs sociaux, seule l'organisation patronale flamande, le VEV, y est favorable. La VU et le Vlaams Blok préconisent la scission de la sécurité sociale dans le cadre d'un séparatisme plus ou moins complet. La CSC, la FGTB, la CGSLB, la FEB et l'Union wallonne des entreprises veulent le maintien d'une sécurité sociale nationale.

 

 

Restructuration de la sécurité sociale sur deux piliers

Une réforme aussi importante que la restructuration de la sécurité sociale sur base de deux piliers, le premier, pôle de la solidarité professionnelle, pour les revenus de remplacement (allocations de chômage et d'invalidité, pensions), le second, pôle de la solidarité générale, pour les revenus de complément (soins de santé et allocations familiales) voit les positions se distribuer selon un autre clivage. Du côté de ceux qui sont favorables à cette réforme on trouve les deux partis sociaux-chrétiens et la CSC, auxquels se joignent Ecolo et Agalev. Pour ces organisations, les soins de santé et les allocations familiales ont atteint un degré d'universalisme tel qu'elles concernent aujourd'hui l'ensemble de la population et n'ont plus de lien direct avec le travail. Il faut donc les financer par l'impôt, moyennant une harmonisation des prestations qui ne sont pas les mêmes aujourd'hui dans les régimes des travailleurs salariés, des indépendants et des services publics.

La CSC s'est penchée sur le financement de ces deux secteurs. Elle propose, pour les allocations familiales des moyens fiscaux suivants : un impôt des sociétés plus effectif, une augmentation des revenus mobiliers et immobiliers, un nouvel impôt sur la forture (1% sur les fortunes d'au-delà de 15 milliards), un centime additionnel sur les revenus supérieurs, une taxe sur le CO2, une augmentation limitée de la TVA et un plafonnement des déductions pour les placements et l'épargne à long terme. Pour les soins de santé, la CSC envisage un impôt direct affecté à l'assurance maladie calculé sur le revenu réel (avant déduction de certaines dépenses).

Les partis socialistes flamand et francophone ainsi que la FGTB (qui a revendiqué la fiscalisation des soins de santé depuis 1945 jusque dans les années 1980) voient dans l'application d'une telle réforme une difficulté dans l'harmonisation des prestations et, dans le chef du PS et de la FGTB, un danger vis-à-vis d'une possible communautarisation de ces secteurs. Le PS, qui a souscrit au plan global du gouvernement en novembre 1993, rappelle que ce plan préconisait non une réforme fondamentale mais seulement une orientation vers une distinction plus nette entre les risques liés au travail et les risques partagés par l'ensemble de la population, et cela dans le cadre d'un financement global de la sécurité sociale.

La FEB ne souhaite pas non plus une telle restructuration de la sécurité sociale. Pour elle, dans les limites des trois régimes actuels (salariés, indépendants et services publics), il importe de se référer au principe de responsabilisation, ce qui signifie pour l'organisation qu'il faut d'abord préciser ce que la sécurité sociale couvre et ce qu'elle ne couvre pas, et ensuite distinguer ce qui relève de l'assurance et ce qui relève de la solidarité générale. Par exemple, dans le secteur des soins de santé, qui concerne des dépenses personnelles, il est logique pour la FEB que la plus grande part du budget soit financée par des moyens généraux et par les cotisations personnelles et que la cotisation patronale soit diminuée. Donc, loin de vouloir transférer à la solidarité générale certains secteurs dans leur ensemble, la FEB souhaite déterminer avec précision, pour chaque assurance sociale ce qui relève de la solidarité générale, et qui doit donc être couvert par des moyens généraux, et ce qui relève de la solidarité professionnelle, et qui doit être couvert par des cotisations.

Les partis libéraux, PRL et VLD, se situent en dehors de cette problématique, mais sont contre toute augmentation de la fiscalité, même sous forme d'un transfert de charges des entreprises vers les citoyens. Le VLD souhaite cependant fiscaliser le secteur des allocations familiales, tandis que le PRL souhaite qu'il reste financé par les cotisations.

 

Le financement dit alternatif

Les débats sur un financement alternatif de la sécurité sociale datent du début des années 1970, avant même que ne se déclanche la crise économique. Comme aujourd'hui, il s'agissait de trouver un mode financement permettant de diminuer les charges sociales en vue de promouvoir l'emploi. Mais les scénarios étaient beaucoup plus nombreux que qu'aujourd'hui Il ne s'agissaient pas seulement de trouver des moyens généraux pour pallier des diminutions sélectives de cotisations patronales, système inauguré dès 1976, amplifié avec l'opération Maribel en 1982 et elle-même amplifiée depuis lors.

Les partis socialistes et sociaux-chrétiens et les syndicats sont en général pour le financement "alternatif" de la sécurité sociale tel qu'il a été inauguré en 1982 par l'opération Maribel. Mais des nuances se marquent sur la base de perception de ce financement. Le PSC et le CVP sont d'accord de l'amplifier sur base d'un accord à trouver au niveau européen au sujet d'une taxation du CO2 et du précompte mobilier. Le PSC et Ecolo se méfient, avec la CSC et la FGTB, d'un financement alternatif qui mettraient trop à contribution les consommateurs (hausse de la TVA ou d'autres impôts directs). Le monde socialiste insiste davantage sur une taxation du patrimoine et des revenus mobiliers, mesure qu'il est parvenu à introduire dans la version finale du plan global. Mais la FGTB et les deux partis socialistes prônent également la recherche d'un financement alternatif du côté d'une redistribution des charges entre les entreprises de façon à moins pénaliser le facteur travail. Il s'agit de prélever les cotisations sur base de la valeur ajoutée dans les entreprises. Ces organisations demandent de s'orienter en ce sens en commençant par des expériences limitées.

La FEB constate également que les charges sociales pèsent trop lourdement sur le facteur travail. Selon elle, comparé à nos voisins, notre pays puise un financement plus grand dans les cotisations patronales. Mais avant de parler de financement alternatif, la FEB souhaite commencer par introduire plus de transparence dans les flux financiers. En effet, la sécurité sociale a été utilisée comme filet de sécurité pour de nombreuses situations pouvant être résolues ailleurs. Il y a eu un accroissement trop important des avantages non couverts par des cotisations et le travail, et qui devraient normalement être financés par l'Etat. Mais la diminution des interventions de l'Etat et la pratique des transferts financiers d'un secteur à l'autre a complètement brouillé les pistes. Le financement alternatif doit être axé seulement sur la compensation des réductions de cotisations patronales (en octobre 1994, la FEB demandait une réduction de 100 milliards de réduction de charges sociales, peu avant les élections législatives de mai 1995, elle réclamait 200 milliards). Pour la FEB, la compensation de ces réductions ne doit être trouvée qu'à concurrence de 50% par un financement alternatif, les autres 50% devant être trouvés par une réduction des dépenses. Le financement alternatif ne doit en aucun cas augmenter la fiscalité ou la para fiscalité sur le travail. La FEB parle d'un ensemble d'autres mesures, sans les préciser, signalant toutefois qu'au niveau européen, seuls les impôts indirects offrent actuellement une marge de manoeuvre, mais limitée. Elle se prononce en tout cas contre tout renchérissement des coûts de production, comme un prélèvement sur d'autres facteurs de production que la travail (cotisation sur la valeur ajoutée ou sur les amortissements).

 

La privatisation

Le clivage qui oppose les partisans d'une privatisation d'une grande partie de la sécurité sociale aux partisans de la structure actuelle est différent des clivages observés jusqu'ici. Les revendications les plus poussées de privatisation émanent des deux partis libéraux, qui sont les partis qui n'ont jamais eu depuis 1945 de responsabilités ministérielles dans le domaine du Travail ou de la Prévoyance sociale, ainsi que d'une organisation patronale régionale, le VEV, qui n'est pas interlocuteur dans la consultation ou la concertation sur la sécurité sociale sur le plan fédéral. Les partis sociaux-chrétiens et socialistes ainsi que les syndicats affirment vigoureusement, à l'encontre de ces conceptions, qu'ils veulent une sécurité sociale basée sur les assurances sociales telles qu'elles ont été mises en place en 1944, complétées par la solidarité générale représentée par les interventions de l'Etat.

Le VLD a repris en les approfondissant en mars 1994 les conceptions que le parti dont il est issu, le PVV, avait exprimées dès le début des années 1980. Le PRL se dit proche de son homologue flamand, sans prôner cependant une privatisation aussi radicale que lui. La FEB, tout en souhaitant maintenir le système existant, avec une série d'aménagements, préconise de donner une plus grande place qu'aujourd'hui aux assurances privées.

Le VLD souhaite un système qui protège chaque citoyen contre les risques sociaux que sont la maladie, l'incapacité de travail, la vieillesse et le chômage. Les allocations familiales ne font pas partie de ce système. Elle doivent être financées par l'impôt après avoir été transférées aux communautés. Ce système serait édifié sur trois piliers :

- l'assurance professionnelle, que tout employeur serait tenu de contracter auprès d'un assureur privé et qui serait constituée de trois assurances distinctes. Il y aurait d'abord une assurance incapacité de travail couvrant toute personne disposant de revenus du travail et protégeant contre la perte de revenus en cas de maladie (y compris professionnelle), et d'accident (y compris accident du travail). Pour cette assurance, à charge de l'employeur, les primes peuvent en partie varier selon les risques d'une entreprise à l'autre. Il y aurait ensuite une assurance couvrant le chômage professionnel (imposée aussi aux indépendants) garantissant le paiement d'une indemnité, limitée dans le temps et fonction de la rémunération et dont la durée serait directement liée à la période de travail presté. Pendant une seconde période, l'indemnité sera alors dégressive, jusqu'à la troisième période, ou le chômeur sort de l'assurance professionnelle et dispose d'une indemnité de chômage garanti par l'assurance populaire, sur base d'une enquête sociale préalable. Il y aurait enfin une assurance pension comprenant deux éléments (seul le deuxième faisant partie de l'assurance professionnelle) : une pension de base financée sur base de normes précises de répartition et assurée par une cotisation prélevée sur le revenu professionnel, et un bonus constitué par le versement de cotisations également obligatoires mais versées aux assurances privées en vue de la constitution de rentes (système de capitalisation). En outre le citoyen pourra toujours à titre individuel ou collectif souscrire à des assurances complémentaires, rendues plus attrayantes par des avantages fiscaux.

- l'assurance soins de santé. Chaque citoyen (chef de famille ou isolé) aurait l'obligation de souscrire une assurance soins de santé auprès d'une compagnie d'assurance reconnue. Dans cette perspective, les assureurs ont un devoir d'acceptation et ne peuvent augmenter le montant de la prime en fonction des risques. La prime des personnes défavorisées serait prise en charge en tout ou en partie par les fonds public prévus à cet effet par l'assurance populaire.

- l'assurance populaire doit permettre à tout individu qui n'a pas su s'assurer des revenus de disposer de rentrées lui permettant de vivre décemment. Le bénéfice de l'assurance populaire est accordé après enquête sociale. L'assurance populaire est financée par l'impôt et reste dans les compétences de l'Etat fédéral.

Le PRL ne souhaite aller dans le sens d'une privatisation que pour deux des trois piliers de l'assurance pension. Pour ce parti, il s'agit de promouvoir, à long terme, l'adaptation du système actuel de répartition (premier pilier), la mise en place progressive d'un système de capitalisation (deuxième pilier) et le développement des pensions complémentaires gérées individuellement (troisième pilier). Pour lui, le développement de la capitalisation et de l'épargne individuelle aura pour effet responsabiliser chacun des acteurs face aux échéances de l'avenir. La capitalisation se réalisera par le biais de produits collectifs à l'image des modèles de fonds de pensions allemands ou américains développés par les assurances. Proposés au niveau des entreprises, ces fonds seraient gérés à un échelon plus large, celui du secteur par exemple. Les compléments individuels doivent davantage être encouragés fiscalement. Contrairement au VLD, le PRL ne souhaite pas privatiser l'assurance soins de santé ni l'assurance chômage mais propose d'être beaucoup plus sélectif dans l'octroi de ces prestations. Le PRL souhaite cependant encourager le développement d'assurances privées garantissant un complément de ressources en cas de chômage.

 

La sélectivité

Depuis le début des années 1980, la sauvegarde de la sécurité sociale s'est réalisée en augmentant les recettes et en diminuant les dépenses (ou tout au moins l'accroissement des dépenses dans certains secteurs). Les économies ont porté sur la limitation ou la diminution de certaines prestations selon des critères de sélectivité sur lesquels les acteurs sociaux se sont positionnés au fil du temps. Dans ce domaine, les idées dominantes et qui ont eu le plus l'occasion de pénétrer dans la législation sont celles des partis sociaux-chrétiens, et spécialement du CVP. Celui-ci, au départ d'une conception de l'efficacité de la sécurité sociale fondée sur les études sur la redistribution du courant universitaire représenté par H. Deleeck, soutient des mesures de sélectivité définies en fonction de la composition du ménage. Les avantages de la sécurité sociale doivent être canalisés vers les familles dont les besoins sont les plus pressants et moins vers les ménages disposant de large revenus. Aujourd'hui, une catégorie sociale est spécialement désignées à cet égard, les familles monoparentales.

Pour la CSC, il n'y a pas lieu de dramatiser la situation des deux secteurs les plus gravement touchés par des déséquilibres financiers et donc d'accentuer encore la sélectivité qui les a déjà touchés. En soins de santé, l'accroissement des dépenses aurait été maîtrisé en 1993 et 1994. Il faut continuer à maîtriser les dépenses mais non plus par des mesures à charge des malades mais bien par des restrictions du côté des médecins, des hôpitaux et de l'industrie pharmaceutique. Dans le secteur des pensions, aucune mesure négative de sélectivité ne s'impose dans la mesure où il sera possible d'augmenter les cotisations, de façon limitée, en comptant notamment sur la baisse de cotisations dans d'autres secteurs et si l'Etat intervient plus qu'aujourd'hui dans ce domaine.

La FGTB et les partis socialistes ne défendent aucune position particulière sur la sélectivité. Ils entendent mettre l'accent sur l'aspect assurantiel de la sécurité sociale. Cela suppose un droit individuel aux prestations, indépendamment de la composition du ménage et des autres revenus qui y entrent. Pour la FGTB, tenir compte de la composition du ménage pénalise le travail de la femme dans les ménages à deux revenus du travail, fait dériver la sécurité sociale de la notion d'assurance vers celle d'assistance et ouvre la voie à la privatisation au travers du recours à des assurances privées pour le risque insuffisamment couvert. Mais la FGTB souhaite aussi une adaptation de la sécurité sociale aux mutations sociales. C'est ainsi qu'elle défend aussi une attention accrue vers les familles monoparentales, pour lesquelles elle demande des allocations familiales majorées, des avantages fiscaux, le payement des créances alimentaires et des équipements sociaux adaptés.

D'autres acteurs insistent sur des mesures comme la limitation dans le temps des allocations de chômage. C'est le cas de la FEB, du VLD et du PRL. Ce dernier souhaite lier le droit aux allocations de chômage non seulement à la durée d'occupation antérieure à la perte d'emploi, mais également à l'effort accompli par le chômeur pour se former, à se reconvertir ou à prester des tâches d'utilité publique. Il souhaite, comme le VLD, soumettre le droit aux indemnités de chômage aux conditions d'une enquête sur les ressources. De manière générale, le PRL développe une discours centré sur l'idée d'une priorité à donner aux plus défavorisés. La sécurité sociale aurait vu sa philosophie originelle détournée, notamment par des pratiques de clientélisme et une législation devenue trop obscure, de sorte qu'elles en est arrivée à méconnaître les misères réelles pour laquelle elle aurait été fondée.

 


 

 

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