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Deuxième congrès La Wallonie au Futur
1991 -
Le Défi de l'Education

Congrès permanent La Wallonie au futur - Index des congrès

 

 
Les Développements de la Recherche et des Technologies (1) (3/3)

Gérard Fourez
Professeur de Philosophie aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur

 

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Monde de l'Education (Le), n° 178, Paris, janvier 1991.

  1. Ingénieurs : le deuxième souffle : les nouvelles filières de formation. La France manque d'ingénieurs (demande annuelle : 25.000; offre : 14.000); la Belgique aussi (demande annuelle : 8.700; offre : 4.700). Les entreprises s'arrachent les ingénieurs, mais les jeunes fuient les emplois proches du terrain. L'enseignement supérieur doit relever le défi : des études d'ingénieurs à l'université et élargissement du réservoir de futurs diplômés. Mais la moitié des ingénieurs n'exercent plus les fonctions pour lesquelles ils ont été formés.
    Le Rapport "DECOMPS" (1989) propose de nouvelles filières où l'on cultivera le penchant pour la production et la conduite des hommes et l'intégration des contraintes (commercialisation, marketing, achat et gestion de stocks). La culture technologique ne doit plus être considérée comme une sous-culture. Institution d'un partenariat école-entreprise pour la formation des ingénieurs. But : doubler le nombre d'élèves ingénieurs en quatre ans. Un projet pédagogique incluant l'alternance entre formation en entreprise et à l'université (apprendre en exerçant des responsabilités). Mixage de la formation initiale et continue (volonté d'avoir une majorité d'ingénieurs par la formation continue). Des ingénieurs ne donnant pas toute la priorité aux mathématiques, à la physique et aux abstractions. Des ingénieurs capables d'autonomie et de diriger une équipe. (N.B. : "Ni les besoins de l'industrie, ni ceux de la recherche n'ont beaucoup à voir avec l'élégance des problèmes de concours").
    Diminuer le gaspillage, notamment l'importance des redoublements dans l'enseignement supérieur, un mode de sélection tuant les talents dans l'oeuf.

  2. Lycées : réajustement après le séisme.
    L'objectif devrait être : 100% des jeunes sortant du système scolaire avec une qualification (et pas "80% de bacheliers"). Sept ans de rapports débouchent sur les mêmes conclusions, dont : haro sur les programmes lourds mais incohérents; diminuer l'étendue, voire la difficulté d'un programme ne revient pas à en abaisser le niveau; travailler moins longtemps, mais mieux; donner sa place à la créativité et l'esprit d'invention; l'inflation des connaissances inscrites au programme empêche la cohérence des études (les disciplines et chapitres s'entassent); haro sur des enseignements ne permettant pas de s'attaquer à des problèmes réels; donner du sens au travail scolaire; moderniser l'enseignement des sciences; apprendre des techniques nécessaires (utilisation du dictionnaire, création d'un index, recherche documentaire, consultation d'un spécialiste) (Cf. Monde de l'Education, 1991).

 

MOUSSET S., Les raisons et enjeux d'une réforme de l'enseignement technique et professionnel, dans Réussir la formation professionnelle : l'alternance une voie d'avenir ?, Colloque de l'Union wallonne des Entreprises, Liège, 1991.

  • Il y a une pénurie de main-d'oeuvre qualifiée. Il y a trop de retard scolaire dans l'enseignement à finalité professionnelle. Il manque une politique de valorisation des enseignants. Si la politique ne change pas, il y a faillite inévitable de la Communauté française dans ce domaine. Les taux d'encadrement devraient être moindres. La formation doit permettre aux travailleurs de dépasser l'accumulation de tâches émiettées (mais) entrer dans un processus d'action intégrée dont la gestion s'effectue de façon collective et pluridisciplinaire. Le but de l'école doit être la maîtrise de la logique, de la capacité d'apprendre et de s'adapter, plus que la spécialisation en savoir-faire. Il faut réhabiliter l'enseignement technique et professionnel. On sous-utilise la recherche en pédagogie. L'échec est une injustice sociale organisée. Il faut expérimenter scientifiquement les réformes, faire des choix et les mettre en oeuvre sur une grande échelle. Il faut une plus grande autonomie des établissements. Tout cela a une importance dans la perspective de l'Europe 1993.

NGUYEN NAM T., BLAMPAIN J., CABIAUX Ch., GOBIN P., PRINZ Y. & Cellule Interfacultaire de Technology Assessment Namur (CITA), Participation du public et des associations volontaires à la prise de décision en matière de science et de technologie, Rapport aux SPPS du Ministère de la Politique scientifique, FUNDP, juin 1990, 167 p.

  • Recommandations :

    • promouvoir des outils juridiques destinés à favoriser la participation tels que l'enquête publique, l'"ombudsman", l'accès aux documents administratifs, la pétition, le contrat, le référendum, le droit d'ester en justice pour les associations;

    • créer un service de guidance et d'orientation des citoyens en matière d'information scientifique et technique;

    • publicité des décisions publiques en matière de science et de technologie;

    • développer des services Minitel de type "Sciences-Technologies-Sociétés", "Sciences-Ecoute", etc...

    • développer l'accès à l'expertise pour les syndicats et les travailleurs;

    • campagne de sensibilisation du grand public à la problématique "Sciences-Technologies-Société";

    • utilisation de la période de formation du service militaire pour donner une meilleure acculturation scientifique aux miliciens;

    • modules de formation d'adultes à la problématique STS et au "bon usage des experts";

    • apprendre aux jeunes de l'enseignement primaire et secondaire à résoudre un problème scientifique concret à travers une approche interdisciplinaire. (Cf. CITA, 1990).

OTA (Office of Technology Assessment), Educating Scientist(s) and Engineers : Grade School to Grad School, US Government Printing Office, Washington DC, 1988.

  • Etude de l'OTA sur la façon de produire des ingénieurs et des scientifiques. Un quart d'entre eux ne proviennent pas des filières scolaires habituelles. Leur formation doit être assez spécialisée pour rencontrer des besoins et assez générale pour s'adapter à des priorités changeantes. Le nombre d'étudiants en ces matières reflète les bourses et les postes d'assistant disponibles.
    Dans l'enseignement secondaire et primaire, le système des programmes, des manuels, des examens et des filières résiste au changement. Des programmes spéciaux d'intervention pour les élèves ont montré une efficacité que ne donnent pas les classes habituelles. Les enseignements secondaire et primaire ont besoin d'une rénovation. Produisent de l'intérêt pour des études scientifiques ultérieures : la préparation en maths, des laboratoires actifs et des projets concrets (field experience), une participation à des recherches, un bon enseignement, etc.
    Pour l'éducation supérieure, l'importance de la participation des étudiants à des recherches est soulignée. L'intérêt des jeunes pour les carrières scientifiques diminue légèrement. Les institutions où l'on fait de la recherche suscitent des vocations. Pour les ingénieurs, il faut équilibrer l'orientation pratique et celle, plus théorique, vers l'analyse et la recherche. Les prix des équipements font problème. Pour les doctorats, il importe de les financer. L'augmentation des bourses fédérales a provoqué une augmentation de Ph. D.
    Deux stratégies sont recommandées : une pour garder les étudiants, diminuer les abandons et encourager la poursuite de hautes études; une seconde pour agrandir le réservoir d'étudiants potentiels en sciences et en ingénierie/ingéniorat (ce qui implique des mesures de démocratisation des études et l'amélioration de celles-ci).
    Recommandations pour recruter plus d'étudiants : récompenser les meilleurs professeurs de l'enseignement secondaire et primaire et leur fournir des meilleures formations initiales et continu(é)es; rénover tous les aspects de la formation scientifique dans les écoles; utiliser des programmes d'interventions pour ouvrir aux démarches scientifico-techniques, améliorer les formations informelles (maisons des sciences, TV, camps scientifiques, etc); augmenter les possibilités des femmes dans ces domaines; promouvoir la formation des minorités ethniques.
    Recommandations pour garder les étudiants et limiter les abandons : "acheter" des doctorats par l'octroi de bourses; développer les subsides aux recherches universitaires; faire venir des étudiants étrangers; soutenir les corps académiques, surtout dans les institutions accueillant des groupes peu privilégiés; promouvoir des projets concrets et la coopération dans le domaine de la recherche; financer les meilleurs.
    Donner une plus grande visibilité à la formation scientifique. (Cf. OTA,1988).

 

OSTERRIETH M., Dix années de recherche énergétique : les leçons d'un programme, in Reflets Perspectives de la vie économique, XXVII, novembre 1988, n°5, p. 381-389.

  • Conclusions :

    • les problèmes de la recherche appliquée et de l'innovation doivent être abordés dans une optique industrielle;

    • des moyens financiers suffisants doivent être affectés à la RD;

    • promouvoir les coopérations internationales (style CEE, EUREKA,...);

    • assurer un équilibre financier entre recherche de base, recherche appliquée et diffusion des résultats;

    • développer les complémentarités entre les différents centres de recherches universitaires;

    • renforcer les interfaces universités-entreprises. (Cf. OSTERRIETH, 1988).

SPAEY D., La diffusion des technologies : quel financement public ?, dans Reflets, Perspectives de la vie économique, XXVII, novembre 1988, n° 5, p. 367-379.

  • Offrir des moyens financiers "accompagnés", c.-à-d. mettre en place des dispositifs de sensibilisation et d'information visant un public d'entreprises sans expérience à cet égard.

  • Inciter les entreprises à utiliser les moyens financiers pour l'innovation.

  • Mettre en oeuvre des programmes d'usage des technologies (OCDE, FAST) (Cf. SPAEY, 1988).

SRBII, Contribution à l'établissement d'une politique nationale cohérente en matière de recherche et développement, Edit. SRBII, Bruxelles, 32 p., 1983.

TILMANS-CABIAUX Ch., FOUREZ G., e.a., Compte rendu du séminaire EMSTES 1990-1991, Préprint, Dept SPS, Facultés universitaires de Namur, 1991.

  • Recommandations : diminution forte des matières scientifiques à enseigner au programme du secondaire pour devenir capable de comprendre en profondeur les démarches scientifiques et techniques.
    Donner plus d'importance à la création de modèles scientifiques et techniques qu'à des démarches inductives spontanéistes. Construction d'un programme plus centré vers des connaissances qu'on pourrait utiliser dans l'existence courante. Meilleur lien entre le théorique et le pratique. (Cf. Tilmans, 1991).

VAN DER BREMPT I., Du rôle et de la spécificité du TA régional. De l'opportunité d'un réseau de coopération interrégionale de TA, dans les pays de la CEE. Rapport réalisé dans le cadre du programme FAST II de la Commission des Communautés européennes, CRID, FUNDP, Namur, 1988, 110 p.

  • Recommandations :

    • systématiser les structures et canaux d'information entre la Communauté européenne et les régions;

    • harmoniser les procédures de soutien au développement régional;

    • tendre vers un recentrage de la politique régionale communautaire à l'égard des régions;

    • stimuler l'éveil des régions à une prise de conscience de la dimension technologique de leur évolution;

    • choisir de façon minutieuse les interlocuteurs qui, auprès de la CEE, seraient les mieux à même de porter les intérêts régionaux.

  • Actions concrètes :

    • Approfondir et évaluer la démarche des opérations intégrées de développement régional;

    • Construire des indicateurs adéquats pour intégrer la dimension technologique et la négociation au plan régional;

    • Analyser le problème de l'infiltration différenciée des nouvelles technologies au sein des régions. (Cf. Van der Brempt, 1988).

WAUTREQUIN J., La politique de recherche; perspectives nouvelles. Présentation, dans Perspectives de la vie économique, XXVII, novembre 1988, n°5, 100 p.

  1. En matière de politique de recherche : restaurer la continuité et la stabilité des options et des alimentations budgétaires.

  2. Replacer la formation au centre de la problématique de la recherche : amélioration du statut pécuniaire des jeunes chercheurs; élargissement de leurs perspectives de carrière; amélioration de leur insertion dans le milieu de travail de la recherche.

  3. Introduire dans la politique de recherche des approches plus horizontales, moins tributaires des cloisonnements industriels et scientifiques classiques.

  4. La réforme de l'Etat : la loi du 8/8/88 a transféré aux Communautés et aux Régions d'importantes compétences en matière de recherche, tout en prévoyant un champ d'initiative au niveau central pour des actions à portée nationale et internationale. Mettre à profit ces nouvelles règles du jeu pour intégrer dans les politiques de recherche en Belgique les facteurs d'évolution propres à la science et à la technologie. (Cf. WAUTREQUIN, 1988).

 

Bibliographie

ALLE M., Plaidoyers pour le Marché et l'Etat, in Reflets Perspectives de la vie économique, XXVII, novembre 1988, n°5, p. 335-343.

American Association for the Advancement of Science (AAAS), Science for all Americans, Washington, AAAS, 1989.

BAUDET J.C., rédacteur en chef de la revue "Ingénieur & Industrie", Note préparée pour le colloque, 3 p.

BAUDHUIN M., JACQUES J-M., LIBERT J-C., Approche d'une stratégie wallonne en matière de systèmes de traitement de l'information et en particulier de télécommunications, Rapport du CRID pour la Région wallonne (Ministère des Technologies Nouvelles), Facultés universitaires, Namur, 1991.

Belgian Academy Council of Applied Sciences (BACAS), La recherche belge et son budget, BACAS, Bruxelles, 1990, 14 p.

BIERIN E., MOULIN A. & PICHAULT F., Les industries de la langue : un marché en devenir. Résultats d'une enquête menée auprès des utilisateurs francophones potentiels. Rapport à la Région wallonne, Observatoire wallon des Industries de la Langue, 1990, 98 p.

CAPRON H. & JEANFILS P., Le financement public de la RD : la Belgique à la croisée des chemins ?, in Reflets Perspectives de la vie économique, XXVII, novembre 1988, n°5, p. 295-313.

Cellule Interfacultaire de Technology Assessment Namur (CITA) (Chercheurs : P. Gobin & Y. Prinz), Projet de convention d'institutionnalisation d'un Office de Technology Assessment (OCTA), Rapports intermédiaires déposés auprès de Monsieur le Ministre de l'Aménagement du Territoire, de la Recherche, des Technologies et des Relations Extérieures, Albert Liénard, FUNDP, 1990-91, 60 p.

DEMARTEAU J., Informaticien, inventeur et industriel : Interview.

Etats généraux de la recherche scientifique, Livre blanc, Objectif Recherche, Bruxelles, 1991.

FOUREZ G. & TILMANS-CABIAUX, Les sciences doivent-elles s'enseigner par disciplines, in Courrier du CETHES, Namur, août 1990.

HALLEUX R. & LEFEVRE P., Pour une vulgarisation scientifique, technologique et industrielle dans la Communauté française de Belgique, rapport du Comité VUSTI, SRBII, Bruxelles, 1989.

JACQUEMIN J. -Ch., Nouvelles théories de la croissance et du commerce international ou "Vorsprung durch technik", Préprint., Département d'Analyse, Faculté de Sciences économiques, FUNDP, Namur, 1991.

JAUMOTTE A., L'adaptation des organes de la recherche scientifique à la fédéralisation de la Belgique, dans Bulletin de Liaison n°6, Fondation Jean Brachet, 1991.

JAUMOTTE A.L., Intervention à l'Académie royale de Belgique le 11 mai 1991, 3 p.

Laboratoire d'études sur les nouvelles technologies de l'information, la communication et les industries culturelles (LENTIC) : Actes du Colloque Pour une télématique de service public, organisé par la Fondation Roi Baudouin, Bruxelles, 1989.

MALDAGUE R., Commandes publiques et promotion de l'innovation technologique, dans Reflets Perspectives de la vie économique, XXVII, novembre 1988, n° 5, 365 p.

MARTENS G. J., Enseignement secondaire des sciences et recherche industrielle, dans Bulletin de l'Association Belge des Professeurs de Physique et de Chimie, mai 1990, p. 77-85.

MEUNIER B., Recherche et formation des personnes dans les universités, dans Reflets Perspectives de la vie économique, XXVII, novembre 1988, n°5, p. 315-335.

MILGROM E., Le financement international, dans Reflets Perspectives de la vie économique, XXVII, novembre 1988, n°5, p. 345-351.

MINON M. & PICHAULT F., Les chiffres-clés de la télématique, dans Annuaire de l'audio-visuel 90-91 de la Communauté française, 19 p., à paraître.

Monde de l'Education (Le), n° 178, Paris, janvier 1991.

NGUYEN NAM T., BLAMPAIN J., CABIAUX Ch., GOBIN P., PRINZ Y. & Cellule Interfacultaire de Technology Assessment Namur (CITA), Participation du public et des associations volontaires à la prise de décision en matière de science et de technologie; Rapport aux SPPS du Ministère de la Politique scientifique, FUNDP, juin 1990, 167 p.

OTA (Office of Technology Assessment), Educating Scientist and Engineers : Grade School to Grad School, U.S. government Printing Office, Washington D.C., 1988.

OSTERRIETH M., Dix années de recherche énergétique : les leçons d'un programme, dans Reflets Perspectives de la vie économique, XXVII, novembre 1988, n° 5, p. 381-389.

Rapport sur le Livre blanc des technologies de pointe au Japon.

SPAEY D., La diffusion des technologies : quel financement public?, dans Reflets Perspectives de la vie économique, XXVII, novembre 1988, n°5, p. 367-369.

TILMANS-CABIAUX Ch., FOUREZ G., e.a., Compte rendu du séminaire EMSTES 1990-1991, Préprint, Dept SPS, Facultés universitaires de Namur, 1991.

VAN DER BREMPT I., Du rôle et de la spécificité du TA régional. De l'opportunité d'un réseau de coopération interrégionale en matière de TA dans les pays de la CEE. Rapport réalisé dans le cadre du programme FAST II de la Commission des Communautés européennes, CRID, FUNDP, Namur, 1988, 110 p.

WAUTREQUIN J., La politique de recherche; perspectives nouvelles. Présentation, dans Reflets Perspectives de la vie économique, XXVII, novembre 1988, n°5, 100 p.

 

Complément au rapport du réseau n° 2 suite aux discussions du 4 octobre

  1. Le titre de l'atelier pourrait être rectifié en Développement et appropriation de la recherche et des technologies. Le terme appropriation doit être compris ici d'une double façon : un développement scientifique et technique approprié par les populations et approprié au contexte de la région.

  2. Le rapport devrait souligner l'existence de conflits difficilement résolubles, comme

    • conflit entre l'orientation économique et l'orientation culturelle;

    • conflit entre les sciences "dures" et les sciences sociales;

    • s'il faut diminuer l'accumulation des matières dans les programmes scolaires, lesquelles supprimer?

    • conflit entre l'éducation à la coopération et la compétition;

    • conflit entre la place donnée dans l'enseignement aux notions théoriques et aux applications;

    • conflit entre la gratuité et l'utilité pratique ou économique;

    • conflit entre la liberté des universités et leurs liens à l'industrie et à d'autres institutions;

    • nécessité de la formation en alternance.

  3. L'atelier a souligné l'importance de l'éducation des populations à la participation aux décisions scientifiques et techniques.

  4. L'atelier recommande que soient élaborés des projets de programmes scolaires d'éducation aux sciences et aux techniques promouvant les liens entre sciences, technologies et société, et pouvant pallier aux limites des cours des sciences actuels.

  5. En vue du maintien de l'ensemble des talents disponibles, l'atelier recommande que la région donne une place aux personnes du troi-sième âge et que, au lieu de les reléguer de la population active, elle valorise leurs contributions possibles au potentiel scientifique, technique et culturel de la région.

(Octobre 1991)

 

Notes

(1) Rapport réalisé avec T. Nguyen Nam, CITA, Y. Prinz, CITA, Ch. Tilmans-Cabiaux, Département Sciences-Philosophies-Sociétés - FUNDP. Ceux-ci tiennent à remercier tous ceux qui ont bien voulu faire partie du réseau devant aboutir à ce rapport, soit en participant à des réunions, soit en envoyant des documents.

 


 

 

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