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La mémoire des pierres : heurs et malheurs du patrimoine architectural

Marie-Laure ROGGEMANS
Conseiller à la Fondation Roi Baudouin
 
Martine WILLE
Attaché Programme patrimoine Fondation Roi Baudouin

 

"La Mémoire des Pierres", titre générique d'une série d'opérations de sensibilisation à la sauvegarde du patrimoine architectural organisée par la Fondation Roi Baudouin, a fait découvrir au public une autre image de la Wallonie: celle d'une région possédant un patrimoine architectural d'une richesse inestimable. A côté des problèmes aigus qu'elle connaît actuellement, elle peut et doit s'enorgueillir de cet héritage, témoin de sa culture, de son travail, de ses apports techniques, de ses luttes...

Le grand succès remporté par ces diverses opérations (émissions T.V., cassette vidéo, publications), prouve que nombreux sont ceux qui ont compris l'importance de ce patrimoine, aussi bien du point de vue culturel et historique que de celui du maintien des traditions dans lesquelles une communauté trouve ses racines les plus profondes.

Le patrimoine, héritage culturel faisant partie de la mémoire collective d'un peuple, ne comprend pas seulement les châteaux, les abbayes, les cathédrales, les hôtels de villes... mais aussi tout un ensemble de bâtiments plus modestes qui font ou ont fait partie du quotidien de nombreuses générations: des lavoirs, des maisons du peuple, des kiosques, des chapelles, des gares, des fontaines, des écoles, des places, des maisons communales.

Si les monuments prestigieux reflètent les heures de gloire d'une région, les bâtiments plus modestes ont, eux, marqué la vie populaire d'un village, d'un quartier, d'une ville. Beaucoup sont attachés à ces édifices qui, même s'ils n'ont pas une valeur architecturale exceptionnelle, possèdent à leurs yeux une valeur affective. Anéantir des éléments de ce patrimoine, c'est petit à petit appauvrir la mémoire collective, d'autant plus que les archives s'y rapportant étant souvent rares, toute trace de leur existence peut disparaître très rapidement.

Aucune construction ne peut se bâtir sans fondation, il en est de même pour l'édification d'une civilisation: celle-ci doit s'appuyer sur le passé, y trouver ses points d'ancrage et sa force pour aborder harmonieusement présent et futur en respectant son identité culturelle.

La notion même de patrimoine est cependant encore plus vaste. Elle comprend également les matériaux utilisés et leur mise en oeuvre. La Wallonie a toujours fourni des matériaux de qualité: ardoisières, briqueteries, carrières de marbre,... ont fait la renommée des différentes provinces.

La Galerie des Glaces à Versailles n'a-t-elle pas été construite en marbre belge? Beaucoup d'exploitations ont été fermées, mais les bans ne sont pas toujours taris et certaines de celles-ci retrouvent aujourd'hui une activité qui remet à l'honneur nos produits régionaux et redonnent parfois l'occasion à nos artisans de transmettre leur savoir-faire aux jeunes générations.

L'environnement aussi participe de la notion de patrimoine. En effet, l'édifice n'est pas un bel objet et il ne peut en aucun cas être isolé de son contexte général. Il doit conserver un sens par rapport à son environnement immédiat: si ce dernier n'est pas préservé, aménagé avec intelligence, c'est le bâtiment, qui, même restauré, en pâtit et perd une partie de sa signification.

Enfin, si entretenir, restaurer permettent de maintenir un bâtiment, il est indispensable, pour qu'il reprenne vie, qu'il soit réaffecté selon sa destination initiale au mieux, ou selon une destination nouvelle adaptée à sa structure, à son volume et à son architecture.

Ainsi, la sauvegarde d'un patrimoine forme un tout dans lequel de nombreux paramètres interviennent: social, économique, environnemental, culturel, qui tous sont étroitement liés.

Cependant, ce patrimoine, valeur irremplaçable, est menacé en permanence. Les menaces? Elles sont de tous ordres et les attaques viennent de partout. Indifférence, négligence et oubli ouvrant la porte à toutes les déprédations; ignorance et méconnaissance de la valeur du patrimoine entraînant des interventions et "restaurations" douteuses et irréversibles; lourdeur des procédures en matière de classement et d'octroi de subsides; manque de moyens financiers et de réelle volonté politique; manque de coordination entre les différentes instances et dispersion des compétences impliquant l'immobilisme ou l'incohérence des décisions.

Quelques exemples de monuments disparus ou en grand péril, parmi beaucoup d'autres: la vieille tour de Berlott à Eynatten dans la Province de Liège, qui remonterait au XIVe siècle, en ruine depuis 1830, le Château de Montquintin en Gaume, dont certaines parties en ruine furent habitées jusque dans les années 30; l'église de Leval-Chaudeville près de Beaumont, édifice remontant au XIe siècle, classé en 1949 et incendié en 1967, en ruine; la filature du même village, vaste ensemble néo-classique de la deuxième moitié du XIXe siècle en grande partie désaffecté, la Maison du Peuple due à Victor Horta à Bruxelles, rasée en 1965; l'église Saint-Pierre de Lincent, édifice romano-gothique, classé en 1940, en ruine; la gare frontière d'Herbesthal de style néo-renaissance, richement décorée, démolie en 1983; le château de Bassines-Havelange, construit dans son dernier état en 1767, anéanti en 1985; le château de Bormenville, pour lequel une procédure de classement n'a pas abouti et qui semble définitivement perdu; les faïenceries Boch, en plein coeur du Sablon à Bruxelles, démolies en 1984; le château de Mirwart dans le Luxembourg, dont l'intérieur est défiguré, saccagé, ruiné par des travaux intempestifs, seul l'extérieur étant classé depuis 1978.

Sans parler des innombrables écoles, gares et maisons communales désaffectées, habitats, lavoirs,... qui se délabrent doucement et parfois de manière organisée (tabatières et fenêtres systématiquement ouvertes, toitures délibérément endommagées, etc...) qui finiront sous les coups d'un bulldozer quand leur état sera tel qu'il constituera un danger pour la sécurité publique! Dans ce cas, les décisions seront vite prises et l'argent vite trouvé pour procéder à leur démolition!

Patrimoine, parent pauvre de la culture?

Si aujourd'hui, la valeur culturelle des arts plastiques est reconnue par tous, celle du patrimoine architectural est encore trop souvent sous-estimée. Et pourtant, il est peut-être plus que tout autre un élément fondamental de notre cadre de vie.

D'aucuns considèrent que sa sauvegarde intéresse les seuls spécialistes, historiens, archéologues et autres amateurs de "vieilles pierres", qu'il s'agit là d'un domaine peu populaire, peu électoraliste, que "Monsieur tout le monde" a d'autres préoccupations. Cette opinion peut paraître évidente dans le chef de ceux qui n'ont pas d'expérience de terrain et qui, par là même, ne peuvent se rendre compte de l'attachement à un élément du patrimoine, fût-il modeste, parce qu'il rappelle l'histoire d'un village, d'un quartier, parce qu'il remémore des coutumes anciennes, un mode de vie et de travail qui se perd de plus en plus, un contexte important de l'évolution sociale et économique d'une région.

Prôner la défense de ce patrimoine, qu'il date du XIe siècle ou qu'il soit plus proche de nous, ce n'est certainement pas faire preuve d'un passéisme nostalgique. Au contraire, c'est sauver nos racines, nous assurer une pérennité, respecter ce qui a fait la valeur de la vie de ceux qui nous ont précédés, reconnaître les apports esthétiques, historiques, sociaux, techniques, sans lesquels notre époque n'aurait pas sa raison d'être.

Bien sûr, des mesures légales de protection existent, mais il est prouvé que le classement d'un bâtiment ne veut pas dire pour autant que celui-ci soit définitivement sauvé. Les nombreux exemples cités plus haut prouvent le contraire, alors que certains étaient classés depuis 40 ou 50 ans. Le temps, dans ce domaine, joue contre le bâtiment.

Tout bâtiment classé ne bénéficiera pas non plus systématiquement de subsides permettant sa restauration. Et pour cause: le peu de moyens financiers oblige d'établir des choix prioritaires.

Alors, le classement? Mesure inutile ou inefficace? Certes non. Il garantit légalement au propriétaire du bien une intervention financière des Pouvoirs publics, empêche la destruction et la défiguration délibérées et permet le contrôle de la restauration.

Tout en évitant de figer le patrimoine, il serait souhaitable que cette mesure de sauvegarde s'intensifie, mais à la condition sine qua non que les budgets et les moyens afférents à la restauration de biens classés soient substantiellement augmentés.

En effet, certains chiffres sont très parlants.

Le délai moyen pour voir aboutir une procédure de classement est en pratique de 2 ans. Depuis la parution de la loi sur la protection des monuments et sites en 1931, 2.213 monuments ont été classés en Wallonie, 181 à Bruxelles et 5.100 en Flandre.

Les budgets annuels couvrant la restauration des bâtiments classés sont de l'ordre de 23 millions pour Bruxelles, 200 millions pour la Communauté française, plus de 500 millions pour la Communauté flamande. Ces montants concernent l'intervention des Pouvoirs publics sur le patrimoine classé public, privé et culturel, mis à part certains bâtiments qui émargent au budget des Travaux publics.

La Commission royale des Monuments et des Sites dispose de 36 membres effectifs bénévoles pour les monuments et sites, et de 19 membres correspondants par province, eux aussi bénévoles.

Le personnel administratif de la CMRS comprend deux responsables et sept employés. Les budgets consacrés aux frais de fonctionnement sont de l'ordre de 1.300.000 francs par an. L'administration du Patrimoine de la Communauté française, comprenant une quarantaine de personnes, compte sur les services de trois architectes et demi.

L'organisation du côté néerlandophone est différente. C'est toute l'administration, c'est-à-dire environ 140 personnes, qui sert de secrétariat à la Commission, elle aussi composée de bénévoles.

Et, s'il est vrai qu'en période de crise, d'autres priorités que la sauvegarde du patrimoine architectural s'imposent et que demander à l'Etat et aux Communautés d'augmenter le budget consacré à la restauration pourrait paraître peu indiqué, pourquoi ne pas songer à des transferts de budgets vers les départements ayant le patrimoine culturel dans leurs attributions?

A l'analyse, ces subsides sont extrêmement rentables à plus d'un titre: par le reflux fiscal provenant d'une part du montant total des travaux réalisés grâce à ces subsides, d'autre part du montant des travaux non subsidiés mais très souvent réalisés à l'occasion d'une restauration, par l'augmentation de l'emploi liée à la spécificité même de ces travaux qui nécessitent une main-d'oeuvre très qualifiée... Quant aux effets indirects, on peut citer, entre autres, l'impact positif sur le tourisme et sur tous les commerces et services qui y sont liés, les emplois créés en amont et en aval, le maintien ou la réouverture de certaines carrières ou ardoisières de la région...

Ainsi donc, la sauvegarde du patrimoine, tout en permettant le maintien de nos valeurs culturelles, peut s'inscrire dans la dynamique du redéploiement économique d'une région.

Malgré toutes les carences, existe-t-il des raisons d'être optimiste?

Face à ce patrimoine trop souvent méconnu et saccagé, des cris d'alarme se sont élevés. L'indignation et l'écoeurement passifs ont fait place à l'action.

C'est ainsi qu'est né un mouvement qui, au travers d'associations de bénévoles, relaie les Pouvoirs publics. Ces associations, qu'elles soient organisées en asbl, cercles d'histoire ou d'archéologie, syndicats d'initiative ou qu'elles regroupent de manière informelle quelques bonnes volontés, ont compris qu'il était indispensable de sauvegarder les éléments du passé pour préserver l'identité culturelle et la cohérence d'une communauté.

Rien que pour la région francophone du pays, la Fondation Roi Baudouin, par l'intermédiaire de son concours "Entreprendre pour Sauvegarder", a reçu en trois ans plus de 150 dossiers d'associations qui, avec parfois des moyens très modestes, ont pris en charge la restauration d'un bâtiment participant de la mémoire collective d'un village, d'un quartier, d'une ville...

Le monde de ces associations est passionnant et attachant. Il rassemble des personnalités très diverses: jeunes, moins jeunes, ouvriers, chercheurs, chômeurs, cadres, pensionnés, enseignants, commerçants, laïques, croyants, tous liés par un même objectif: sauver, réaffecter et faire revivre un élément de notre patrimoine.

Rien ne leur paraît insurmontable même quand elles s'attaquent à des projets qui pourraient paraître démesurés et hors de la portée de tout un chacun.

L'imagination est au pouvoir et toutes les compétences sont utilisées pour résoudre les nombreux problèmes qui se posent, le plus crucial étant celui des finances. En effet, disposant rarement de beaucoup d'argent, c'est la "débrouille", le "système D" qui leur permet de récolter les fonds nécessaires pour se procurer matériaux et outils, assurer le paiement des permanents, des travaux d'entreprises, les honoraires d'architectes, quant à cela ne s'ajoute pas le coût de l'achat du bâtiment...

Certaines associations oeuvrent depuis 20 ans, toujours avec la même volonté, la même ténacité qui leur permettent de surmonter des obstacles parfois énormes. L'élément "moteur" de ces associations est très souvent celui qui a eu un coup de coeur pour une ruine, une chapelle, un lavoir... lequel devient rapidement à ses yeux le bâtiment le plus intéressant de la région.

La preuve de l'utilité de leur action est apportée par des réalisations concrètes. L'ancien Lycée de Wavre a été pris en charge par l'association "Coordination pour la Sauvegarde de l'ancien Lycée de Wavre" qui lutte depuis 1982 pour empêcher sa démolition et le restaure sans pouvoir compter sur une promesse de bail à long terme; la Halle de Gretedar à Malmédy a été entièrement restaurée par l'asbl "Malmédy Folklore" qui a ainsi évité que des parkings ne remplacent ce bâtiment du XVIIe siècle; les anciennes tanneries Gorin à Kain, qui ont retrouvé une nouvelle vie grâce à l'asbl "Le Grand Atelier"; la chapelle Notre-Dame-au-Chêne à Irchonwelz, restaurée par quatre pensionnés et classée après travaux; la salle capitulaire de l'abbaye cistercienne du Val-Saint-Lambert, rachetée au liquidateur de la cristallerie par les "Compagnons du Val-Saint-Lambert" et restaurée; la ferme de l'ancienne abbaye d'Heylissem restaurée avec l'aide des Jeunesses du Patrimoine architectural; la ferme abbatiale Saint-Laurent à Glons, petit à petit remise en état par l'asbl "Val du Geer"; les ruines des châteaux de Montaigle, Franchimont, Hauteroche, consolidées et mises en valeur par des asbl.

Cependant, le découragement guette ce mouvement si on persiste à ne pas lui accorder plus d'appui et d'aide et si on ne s'emploie pas à faciliter son travail. La situation de la plupart des asbl devient intolérable. Des projets sont arrêtés, faute pour elles de pouvoir payer les 10% complémentaires du salaire des CST et TCT auxquels elles ont recours. Les dossiers de subsides sont bloqués et, à moins de pouvoir rentabiliser une partie du bâtiment, c'est l'oeuvre de plusieurs années d'efforts qui est mise en péril. Les restrictions budgétaires entraînent une course sans fin à la recherche de fonds de fonctionnement et bien souvent, l'énergie qu'elles souhaiteraient mettre au service du bâtiment est utilisée pour trouver les moyens de survivre, tout simplement.

L'enthousiasme qui est souvent la qualité première de ces associations risque de s'émousser face aux entraves toujours plus nombreuses, alors qu'au contraire ces bénévoles devraient être encouragés car ils servent le bien commun. Il est d'autant plus dangereux d'enlever ainsi ce goût de l'action aux jeunes qui font partie des associations et qui en assureront la relève.

D'autres raisons d'être optimistes? L'attitude de propriétaires privés qui, se sentant responsables du bien historique qui est parvenu jusqu'à eux, mettent tout en oeuvre pour le maintenir en état. Lourd héritage pour certains, dépositaires d'ensembles architecturaux gigantesques. Là aussi, l'ingéniosité et l'imagination permettent des miracles. Rendre le bâtiment, en tout ou en partie, accessible au public, y organiser des concerts, des représentations théâtrales, comme à Corroy-le-Château, le louer pour y accueillir séminaires, colloques..., des fêtes comme à Deulin... En un mot, rentabiliser l'édifice tout en veillant à adapter les activités à l'architecture et à la structure du bâtiment. Grâce au produit de ces activités, les travaux d'entretien, de consolidation, de restauration peuvent être progressivement réalisés et ainsi alléger les charges du propriétaire.

Récemment, l'article 71 du Code des Impôts a été modifié par la loi du 27 décembre 1984 et les nouvelles dispositions donnent la possibilité au propriétaire de biens classés de déduire de ses impôts la moitié, avec un maximum de 250.000 francs, de la partie non couverte par les subsides, en vue de travaux d'entretien et de restauration pour autant que les immeubles ou parties d'immeubles soient accessibles au public.

L'évaluation de cette nouvelle mesure fiscale est encore difficile à établir, elle n'est en effet en vigueur que depuis un an et demi. Cependant, il semble qu'il y ait relativement peu de demandes. Manque d'information? Montant déductible trop bas? Obligation trop contraignante de faire réaliser les travaux par des entreprises? Peut-être l'exercice d'imposition 1987 infirmera-t-il cette constatation?

Depuis 1981, date de la parution du Livre blanc du Patrimoine immobilier, la Fondation Roi Baudouin a agi concrètement dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine et, grâce à l'appui financier de la Loterie nationale, elle a lancé une série d'opérations exemplaires.

Forte de ces années de réflexion et de son expérience de gestion, et à l'instar de certains autres pays européens, la Fondation Roi Baudouin vient de créer le Fonds du Patrimoine architectural. En faisant appel au mécénat de particuliers, d'entreprises, d'organismes publics de crédit, elle entend élargir les possibilités de financement permettant d'augmenter le nombre d'opérations de sauvegarde du patrimoine, tout en garantissant une qualité maximale aux travaux de restauration qui sont entrepris et offrir aux mécènes potentiels une structure d'accueil qui assure la bonne utilisation de leur générosité.

En conclusion, l'état dans lequel se trouve notre patrimoine architectural et les problèmes que posent sa sauvegarde inquiètent, à juste titre, ceux qui ont à coeur de préserver les traces de notre civilisation. Nier ces traces, ces témoignages, en les laissant se dégrader et se ruiner dans l'indifférence, c'est aussi nier son appartenance à sa propre culture. Il est grand temps, au risque de voir disparaître irrémédiablement des pans entiers de cette culture, de développer une réelle politique de sauvegarde du patrimoine, d'encourager les mouvements de protection, de coordonner les actions des différentes instances concernées, de se donner enfin les outils et les moyens nécessaires pour que, sans honte, nous puissions faire passer cet héritage au XXIème siècle.

(Octobre 1987)


 

 

 

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