Employé
commercial, chef de bureau à la Régie des Télégraphes et des Téléphones,
Léon Lecocq participe à de nombreuses manifestations wallonnes et ce dès
l’immédiat avant-guerre, puisque, disciple de l’abbé Mahieu, il est membre
d’une Jeune Garde wallonne. Lorsque la guerre éclate, il rejoint les rangs
de la Wallonie libre clandestine. Suite au rejet par la Chambre du projet
fédéraliste inspiré par le Congrès national wallon, Léon Lecocq devient
membre de Jeune France (15 juin 1947-1948) et se dit décidé à lutter en
faveur du rattachement de la Wallonie à la France.
Trésorier de l’Avant-Garde
wallonne à la renaissance de laquelle il participe (1946-1982), Léon
Lecocq est l’un des responsables de ce mouvement et, en tant que tel, un
fidèle de Waterloo dont il est l’une des chevilles ouvrières. À partir de
juin 1970, il édite Le Moniteur wallon, organe de l’Avant-Garde
wallonne, qui porte la devise Au service de la francité et axe une
bonne partie de sa propagande sur la solidarité des Peuples de la
Francité.
Membre de la
section Wallonie libre de Forest, membre du Parti d’Unité wallonne,
administrateur de l’Entraide wallonne (1961), il est responsable du
recrutement du Mouvement libéral wallon à Bruxelles (1963). Suite à la
disparition du Parti d’Unité wallonne, il s’engage au FDF et est élu
conseiller communal à Forest.
Paul
Delforge