C’est à la date symbolique du 18 juin 1968 que
Jean-Antoine Hardy s’engage dans les Jeunesses du Rassemblement wallon. En
1970, il rejoint la section locale de Grivegnée, y est délégué des jeunes et
siège au sein du comité. Président de cette section (1971-1976), secrétaire
de la cantonale (1972), il devient secrétaire adjoint du comité
d’arrondissement (1972-1978) et président du comité cantonal (1973).
Licencié en droit de l’Université catholique de
Louvain (1972), J-A. Hardy est stagiaire chez Me Jacques Levaux,
par ailleurs responsable de Rénovation wallonne ; secrétaire parlementaire
des groupes Chambre et Sénat du Rassemblement wallon (1975), cet avocat
(1974) prend ouvertement position en faveur du manifeste Gendebien au moment
de l’implosion du Rassemblement wallon (automne 1976). Depuis janvier 1975,
il est d’ailleurs secrétaire parlementaire de
P-H. Gendebien. Par la suite,
il devient le trésorier de la cantonale de Liège du RW (1977) et milite au
sein du parti wallon jusqu’en 1978.
Juge de paix suppléant (1980), J-A. Hardy
soutient les campagnes électorales de Paul-Henry Gendebien et d’Antoinette
Spaak. En 1985, il reprend du service dans le Mouvement wallon en étant
secrétaire politique dans l’arrondissement de Liège de l’Alliance
démocratique wallonne présidée par P-H. Gendebien (1985-1989). Membre du
Mouvement wallon pour le Retour à la France (1992), il opte pour le
mouvement Wallonie-France (1993) dont il devient vice-président (1996). À
l’automne 1997, il en devient le président et, le 18 juin 1998, est
administrateur de l’asbl France-Wallonie-Bruxelles.
Paul Delforge