Membre de la Société historique pour la Défense
et l'Illustration de la Wallonie dès 1938, Eugène Dubrulle est parmi les
premiers à adhérer à la Wallonie libre clandestine ; il participe à la
rédaction du journal clandestin (1940-1944) et est à la tête d’un réseau de
diffusion. Après la Libération, il est président de la section de Schaerbeek
de Wallonie libre (1945) et membre de l’asbl Wallonie libre clandestine.
Membre du Comité de Propagande de l’Association wallonne du Personnel des
Services publics (1948-1961), il fait partie, comme instituteur et comme
inspecteur, du Groupe enseignement wallon de cette association (1948-1961).
Conseiller à l’Association wallonne du Personnel des Services publics
(1957), il prend la parole lors du colloque wallo-flamand des 6 et 7 avril
1957 pour y exposer la position des Bruxellois devant la dualité
franco-néerlandaise. Il prône la liberté du père de famille, la suppression
de la deuxième langue à l’école primaire et la suppression de l’obligation
de la seconde langue dans le secondaire, dont le choix doit être libre. Il
s’agit là de la position officielle de l’Association wallonne du Personnel
des Services publics en la matière (Combat wallon, mai 1957).
Paul Delforge –
Jean-François Potelle