Étudiant à l’Université catholique de Louvain,
membre de la Fédération wallonne, il est l’un des deux secrétaires de L’Ergot
(1939-1940) dont il est rédacteur. Il est aussi président du Cercle d’Études
wallonnes (1939-1940). Membre du comité central de Wallonie
catholique durant la Seconde Guerre mondiale, il siégeait aux côtés d’Edmond
Wartique, de Jacques-A. Dupont, des abbés de Froidmont et Jamart, de Félix
Rousseau, de Robert Liénard et Robert Royer.
Résistant SRA pendant la Seconde Guerre
mondiale, il devient substitut de l’auditeur militaire en campagne en
octobre 1944, dans le cadre de la répression de la collaboration économique
entre autres). Il se rend ensuite en zone d’occupation en Allemagne pour
quatre ans. Auditeur du Collège de Défense de l’Otan, il y est chargé, par
la suite, de travaux juridiques. Délégué à la fois par le ministère de la
Justice et par celui des Affaires étrangères, il reste pendant vingt et un
ans conseiller pour les affaires juridiques et judiciaires à l’ambassade de
Belgique à Paris. Intéressé par l’histoire de la Seconde Guerre mondiale –
plus particulièrement par l’histoire des Belges à Vichy et en zone non
occupée, il est désigné comme président du CEGES en février 2000, fonction
qu’il assume jusqu’à son décès en 2002.
Micheline Libon