Membre du comité provincial de Liège de
Wallonie libre, chargée de la presse (mars 1946), vice-présidente du comité
de la section de Liège de Wallonie libre (juin 1946), elle veut ainsi
ranimer la conscience wallonne chez les jeunes, en faire des Wallons pensant
juste, des citoyens dignes, des hommes désintéressés, et consacrer ses
efforts à l’épanouissement spirituel de la Wallonie en exaltant la
littérature, le théâtre, la musique, les arts et le folklore wallons.
Défenderesse de la culture française, Jenny Dacos lance un appel à l’Union
des Femmes de Wallonie, en 1946, afin de faire revivre cette association
fondée à Liège, le 28 octobre 1912. Bien décidée à sauver la terre de ses
aïeux et à lui conserver son intégrité française, Jenny Dacos veut faire
connaître la Wallonie aux Wallonnes, leur faire prendre conscience de
l’originalité wallonne et de l’appartenance à une vaste communauté unie par
le même parler. Elle préside l’Union des Femmes de Wallonie jusqu’en octobre
1953, moment où elle cède volontairement (par surcroît de travail) le
flambeau à Paule Van den Berg, épouse Schreurs, et devient vice-présidente
de l’association affiliée au Congrès national wallon.
Membre active du Parti libéral, elle est
trésorière de l’Association libérale féminine et membre de la Commission de
la famille dans les années cinquante ; elle est aussi candidate aux
élections provinciales en 1954.