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Membre du syndicat des mineurs et du POB de Jemappes depuis 1921, Pierre Caudron s'affilie aux Chevaliers du Travail (syndicat affilié à l'Internationale syndicale rouge, communiste) et au Parti communiste de Belgique en 1924. En 1928, il devient secrétaire de la section de Jemappes-Flénu de son syndicat. Lorsque ce dernier (devenu en 1930 la Centrale révolutionnaire des mineurs) se dissout en 1935 pour rallier le syndicat socialiste, Pierre Caudron suit et redevient militant syndical socialiste. C'est la Fédération nationale des mineurs qui l'envoie, en 1935, suivre les cours de l'École ouvrière socialiste de Bruxelles. Parallèlement, il milite au Secours rouge international de Hornu, adhère en 1936 à la section de Hornu des JGS, qu'il représente au Comité fédéral borain du POB en 1936. Mais ses prises de position résolument communistes entraînent son exclusion. Il rallie les Jeunesses communistes peu avant leur fusion avec la JGS. Le 8 décembre 1936, le congrès régional de la JGS unifiée l'élit secrétaire fédéral du mouvement. En 1938, il quitte les organisations de jeunesse pour devenir responsable syndical fédéral du PC (SBIC) borain puis secrétaire d'organisation de la fédération communiste. Il est élu membre du Comité central du PC (SBIC) en 1939. Mobilisé la même année, il est définitivement réformé en février 1940. Arrêté momentanément en mai 1940, il participe, une fois libéré, à la reconstitution de la fédération communiste boraine en juin, dirige son périodique clandestin La Voix boraine. Militant clandestin depuis le 22 juin 1941, il est arrêté deux jours par les Allemands en septembre 1941. Devenu suspect aux yeux de ses camarades, il est suspendu du PC (SBIC) en décembre et passe en France. Il entre dans un groupe de partisans en Haute-Marne où il luttera de juin 1942 à février 1943. Revenu en Wallonie, le PC (SBIC) lui propose en avril 1943 de reprendre toutes ses fonctions (Comité central, secrétariat fédéral). Encore marqué par sa suspension de décembre 1941, il refuse d'abord puis se ravise en juin mais son acceptation ne recevra pas de réponse. Fin 1943, il rallie l'Armée secrète et y milite jusqu'à la Libération. En octobre 1944, il adhère aux Comités de Lutte syndicale. Ayant été réadmis au PCB vers la même époque, il est suspendu de toutes ses fonctions dans le parti en octobre 1949 puis  est exclu par l'assemblée générale de la section de Quiévrain le 8 mars 1951. Il semble alors avoir définitivement rompu tous les ponts avec les communistes borains.

Signataire du Manifeste du Mouvement populaire wallon (mars 1961), il en défend les deux principales revendications : fédéralisme et réformes de structure. Membre de la fédération du Borinage du Mouvement populaire wallon dès sa création en mai 1961, il préside la fédération de la FGTB du Borinage et la section locale de Quiévrain du Mouvement populaire wallon (octobre 1961).

 Milou Rikir

 

 

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