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Cette section propose la liste des notices contenues sur le cédérom de l'Encyclopédie du Mouvement wallon. Les notices accessibles en ligne sont datées : le carré jaune indique les mises à jour, le carré rouge signale les nouvelles notices.

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Presse d’action wallonne

Congrès,associations et partis

   

BREPOELS Hubert

   

Né à Liège le 12 juillet 1924,
décédé à Verviers le 19 mars 2009

Secrétaire adjoint du comité d’arrondissement de Verviers du Mouvement populaire wallon (juin 1961), secrétaire de la régionale de Verviers du MPW (novembre 1962-1968), cet agent de la RTT se montre particulièrement actif au moment du pétitionnement (automne 1963). Favorable aux réformes de structure et au fédéralisme, il dénonce la mise au frigo du pétitionnement par le gouvernement (1964) et réclame le retour des Fourons en Wallonie. Suite à la décision du congrès du PSB (décembre 1964) de prononcer l’incompatibilité entre l’appartenance au PSB et la fonction de dirigeant du MPW, il décide de poursuivre son mandat de membre du conseil général du Mouvement populaire wallon (20 décembre 1964). Il déclare rester ainsi fidèle à la ligne de conduite d’André Renard, aux revendications de fédéralisme et de réformes de structure, aux résolutions des Congrès des socialistes wallons ainsi qu’aux revendications exprimées par les 645.499 signataires de la pétition wallonne de l’automne 1963. Défenseur du principe suivant lequel le MPW n’est ni un parti ni un syndicat, il franchit néanmoins le pas et, proche de François Perin, Hubert Brepoels participe à la création du Parti wallon des Travailleurs (décembre 1964).

En juin 1965, lors du congrès de fusion entre le Parti wallon des Travailleurs et le Front wallon, Hubert Brepoels est désigné comme vice-président du nouveau parti, le Parti wallon. Il est remplacé par le Verviétois René Kreit lors du congrès des 4 et 5 juin 1966. Il devient alors le secrétaire de la fédération verviétoise du Parti wallon (1966). Lors du Congrès statutaire du Parti wallon (5 juin 1966), Brepoels insiste sur l’importance du referendum et demande que l’on fixe à 10% le minimum des signatures nécessaires pour que l’État soit obligé d’organiser un referendum d’initiative populaire. Opposé à la présence d’un représentant spécifique des Fourons et d’un représentant spécifique de Bruxelles au Bureau fédéral du Parti wallon, il préconise la publication d’un catéchisme wallon destiné à l’ensemble des responsables politiques, économiques et sociaux wallons.

Aux élections du 31 mars 1968, Hubert Brepoels occupe la deuxième place sur la liste provinciale du Rassemblement wallon dans le district de Verviers. Il n’est pas élu. De plus, lors de l’Assemblée générale entérinant l’intégration du Parti wallon au Rassemblement wallon, le comité en place du Parti wallon est minorisé par un groupe conduit par Jules Nissenne. Considérant que le nouveau Rassemblement wallon ne porte plus que la revendication du fédéralisme et abandonne celle des réformes de structure, Brepoels décide d’abandonner le secrétariat de la section verviétoise du RW et démissionne du parti. Membre du Groupe de réflexion Bastin-Yerna créé en 1968, il répond à l’appel au Rassemblement des progressistes lancé symboliquement par Léo Collard en participant à la publication du livre Quelle Wallonie ? Quel socialisme ? (1971). Mais c’est surtout la pensée de Jacques Yerna qui guide l’action syndicale de Hubert Brepoels. Dans les années 1970-1980, en sa qualité de secrétaire puis trésorier du comité interrégional wallon du secteur télégraphes-téléphones de la CGSP, il lance et soutient, souvent contre un courant unitariste, différentes revendications liées à la régionalisation des structures syndicales ainsi que le maintien de cette branche d’activités dans le giron des services publics.

Admis à la retraite en 1989, Hubert Brepoels partage et soutient les thèses de José Fontaine en faveur d’un approfondissement de l’identité wallonne, en faveur d’une affirmation culturelle, laïque et républicaine visant à assurer l’autonomie et le redressement socio-économique de la Wallonie dans une Europe fédérale, sociale et démocratique. Anarchiste, militant obstiné pour plus de justice sociale, de fraternité et de solidarité, il demeure un retraité actif, non seulement dans son jardin de roses, mais aussi dans les manifestations syndicales, altermondialistes, contre le racisme et en faveur de l’élargissement du droit de votes aux non Européens. Dans les années 2000, il est un des animateurs du groupe Attac-Verviers et, en 2003, il avait signé le Deuxième Manifeste wallon.

Paul Delforge

 

 

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