Licencié en
sciences économiques de l’Université de Liège (1955), économiste,
collaborateur de Paul Lambert, collaborateur du CIRIEC (Centre international
de recherche et d’information sur l’économie collective), André Baeyens est
recruté comme permanent du Comité d’Action commune socialiste de Liège et y
côtoie André Renard au sein de l’Action commune socialiste. Militant au sein
de la fédération liégeoise du Parti socialiste belge, proche de la FGTB, il
devient rapidement un technocrate indispensable dans la gestion délicate des
dossiers importants. En 1961, il est désigné comme membre du Directoire de
l’industrie charbonnière, jusqu’à la liquidation en 1972. Dans les colonnes
de Combat, il défend avec maints arguments l’intérêt d’instaurer le
fédéralisme en Belgique. Membre de Wallonie libre et du Mouvement populaire
wallon, il tient beaucoup à la formule Fédéralisme + réformes de
structure = Socialisme. Il dénonce l’insuffisance des travaux publics
prévus en Wallonie et se prononce en faveur de l’autonomie de la Wallonie
dans une Europe unie.
Continuant à
publier des articles sous pseudonyme, il cesse de militer ouvertement au
sein du Mouvement wallon. Désigné comme chef de Cabinet par J-J. Merlot
nommé ministre des Affaires économiques (1968-1969), puis chef de cabinet
d’Edmond Leburton (1969-1971), il supervise la direction des cristalleries
du Val Saint-Lambert, à Seraing, après leur reprise par l’État belge dans
les années septante administrateur (président a.i.).
Chef de cabinet
de Freddy Terwagne (février 1971) et d’André Cools (février 1971 – janvier
1972), il prend l’initiative de créer l’Institut des Radio-Éléments (Moniteur
belge, 1971). En son Conseil d'administration, il est le représentant du
Commissariat de l’Énergie atomique (1973-1974). En 1973-1974, il représente
officiellement l’État belge dans la société Ibramco, dont il devient le
président-directeur général. Président du Conseil d'administration du Centre
d’énergie nucléaire à Mol (1971-1975), il est nommé secrétaire général du
ministère des Affaires économiques (1971-1992).
Paul Delforge