Ouvrier-maçon, Jean Leclercq travaille dans des charbonnages :
pour la société de Bonne Espérance, batterie et Violette Siège
de Wandre, à Wandre. Par la suite, il devient monteur de réseau
au service Électricité de la ville de Liège.
En
mars 1941, Jean Leclercq adhère au PCB, section d’entreprise du
charbonnage de Wandre, et se dit communiste non affilié depuis
1932. Membre des Milices patriotiques et membre du Front de
l’Indépendance à partir de début 1941, il héberge des soldats
russes évadés de charbonnages ; il a formé une brigade de
partisans russes ; avec cette brigade, il contribue à faire
s’évader des charbonnages d’autres étrangers ; il fournit de
faux documents, de fausses cartes d’identité et cartes de
travail, et récolte des fonds au profit de la résistance.
Reconnu résistant armé, résistant civil (du 1er
janvier 43 au 8 septembre 1944) et par la presse clandestine,
Jean Leclerc a été le responsable de secteur de l’aide aux
prisonniers soviétiques et a milité au Comité de Lutte syndicale
du charbonnage de Wandre (1942-1944).
Conseiller communal communiste à Beyne-Heusay (1948-1976), il
est le fondateur et le secrétaire politique de la section de
Beyne-Heusay depuis 1944 ; membre du comité régional du Front de
l’Indépendance de Liège (1947-1953), secrétaire de la section
PCB du Plateau de Herve en 1951, membre du comité fédéral
liégeois du PCB en 1949 et en 1961, il est aussi le secrétaire
régional liégeois de Notre Solidarité (ex-Croix rouge du Front
de l’Indépendance) en 1950.
Après
la grève contre la Loi unique de l’hiver
’60-’61 à laquelle
il prend une part active, Jean Leclercq adhère à la cantonale de
Fléron du Mouvement populaire wallon (1961), dont il est le
vice-président (janvier 1965).
Paul
Delforge |