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Cette section propose la liste des notices contenues sur le cédérom de l'Encyclopédie du Mouvement wallon. Les notices accessibles en ligne sont datées : le carré jaune indique les mises à jour, le carré rouge signale les nouvelles notices.

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Laurent Georges

    Né à Liège le 13 janvier 1903, décédé à Gaillarmont (Liège) le 30 août 1990 

 

Orphelin à 11 ans alors qu’éclate la Grande Guerre, Georges Laurent quitte l’Athénée de Liège pour l’École normale où il obtient un diplôme d’instituteur. En contact avec le Comité international de placement des Intellectuels émigrés (Genève), il s’occupe du sort d’intellectuels allemands mis en marge de la société par l’Allemagne hitlérienne (1933). Membre du Comité de Vigilance des Intellectuels antifascistes, il entre en Résistance, par la presse clandestine (1942). Il collabore à la rédaction et à la diffusion du clandestin L’Agent des services publics du 15 novembre 1941 au 1er décembre 1942 ; il reçoit le clandestin de René Klutz. Il distribue aussi La Meuse, L’Express, Liberté, Le Drapeau rouge. En 1942, il se rend régulièrement en Ardenne pour y apporter des revues clandestines. Il sera reconnu résistant par la Presse clandestine.

Inquiété par les Allemands au moment de la constitution du Grand Liège, il doit abandonner son métier d’instituteur pour passer dans le maquis, d’abord dans le groupe de résistance armée Byl puis au refuge Otarie de l’AS ; RA, refuge Byl AS Zone V, secteur III. Il a piloté de nombreux illégaux, des prisonniers de guerre évadés et des aviateurs alliés. Il sera reconnu comme résistant civil, du 1er novembre 1942 au 8 septembre 1944. Il raconte ses années de guerre dans Salut les Hommes !, publié à Liège en 1946.

Après la Libération, Georges Laurent reprend ses fonctions d’instituteur et devient directeur d’une école communale. En 1946, il contribue au succès du camp de reconstruction de Malmedy organisé par le Centre de coordination des Jeunesses de Wallonie. Membre de la Société historique pour la Défense et l’Illustration de la Wallonie (1938), membre du comité de la section liégeoise de l’Institut Jules Destrée (1960), très actif collaborateur de la bibliothèque des Chiroux, collaborateur de La Vie wallonne et des Biennales de la poésie, il avait appris le russe dans la Résistance et le perfectionna dans les années soixante au point de traduire trois ouvrages de l’écrivain russe Iouri Naguibine.

 

Paul Delforge

 

 

 

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