Ouvrier houiller puis vitrier, Guillaume Daems réside à Seraing
lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. Membre du Front de
l’Indépendance, recherché en tant que membre du PCB, il affirme
ne pas avoir appartenu au Parti communiste mais aux Milices
patriotiques du FI ; en fait, il avait été repéré par les
autorités occupantes comme un excitateur lors de plusieurs
grèves dans le bassin liégeois. Arrêté à Lierneux le 2 mai 1944,
il est ensuite incarcéré à la citadelle de Liège, puis aux camps
de Buchenwald, Harsungem puis d’Elrich et enfin de Sachenhausen,
où il ne sera libéré que le 20 juin 1945. Il était accusé par la
Gestapo de diffusion de presse clandestine et de tracts, ainsi
que de récolte de fonds. Il sera reconnu comme
résistant armé, prisonnier politique et prisonnier de guerre. En 1971,
Guillaume Daems est le secrétaire de la régionale du
Condroz de l’Association wallonne des anciens Combattants
(1971).
Paul Delforge |